Magazine Journal intime

Allez, j’y vais de mon petit commentaire…

Publié le 09 septembre 2014 par Stella
parodie

Les parodies du livre vont bientôt apparaître, avec plus ou moins de bonheur...

Je ne sais ce qui me possède

Et me pousse à dire à voix haute

Ni pour la pitié ni pour l'aide

Ni comme on avouerait ses fautes

Ce qui m'habite]... mais qui ne m'obsède pas, et je laisse là les vers d'Aragon qui me sont venus à l'esprit et que je trouve très à propos pour qualifier l'étrange sentiment que je ressens car... j'ai lu le livre de Valérie Trierweiler.

Oh, je vous vois me fixer, me "faire les gros yeux" aurait dit ma grand-mère... Comment, alors que la presse, les hommes politiques, les simples citoyens et même les citoyens pas simples se déchaînent contre, ou pour, le livre et son auteur, comme osé-je encore dire que j'ai lu ce livre ?

C'était en grande partie de la curiosité. Vous pouvez me rétorquer, au choix : malsaine, futile, idiote, pathologique, honteuse... Il y a tant et tant de commentaires sur le net que cela donne le tournis. Je n'ai certes pas tout lu, il faudrait désormais des jours et des nuits, mais le peu qui m'a été servi par mon moteur de recherche m'a étonné : il y a là un tel assaut de petites phrases, de formules toutes faites ou originales, de bons mots, de traits d'humour, de plumes trempées dans le vitriol ou engluées dans le shamallow que, in fine, je crois que cet ouvrage va servir la littérature. Il déclenche des exercices de style que ne renierait pas Raymond Queneau. Je suggèrerais volontiers à une blogueuse de ma connaissance, par ailleurs professeur de français, de choisir ainsi le prochain thème de rédaction pour ses élèves : écrivez une critique de Merci pour ce moment à la manière de... Et là, l'on pourra étudier certes le contenu (de la critique, bien sûr), mais également le contenant, toute la littérature de tous ces commentateurs, éditorialistes connus ou non, y compris ceux qui disent qu'il n'y a rien à dire et que c'est pour cette raison qu'il faut le dire. On y ajoutera ceux qui "causent dans le poste", à la radio et à la télévision, sur le net, sur les réseaux sociaux, au téléphone etc, etc.

Bref, chère Valérie Trierweiler, vous vous êtes offert une vengeance "tip-top", comme aurait dit ma défunte petite soeur Laetitia, dont le vocabulaire continue à me charmer par delà les années. Et tout le monde y contribue, vos détracteurs comme vos admirateurs. Et moi, par la même occasion !


Retour à La Une de Logo Paperblog