Grolet n’est pas (non plus) copine avec les chiffres !

Réaction du Centre LGBT de Metz aux déclarations de Mme Françoise Grolet (FN) lors du conseil municipal du jeudi 25 septembre 2014 :

C’est avec étonnement que nous découvrons les attaques virulentes portées à l’occasion du dernier conseil municipal par Mme Françoise Grolet concernant un soutien prétendu qu’apporterait la ville de Metz à Couleurs Gaies. Le Centre LGBT déplore également les attaques répétées de la conseillère municipale du Front national contre la Marche des fiertés LGBT de Metz ( Gay Pride) que l’association organise chaque année dans les rues de la ville.

Le Centre LGBT tient tout d’abord à rappeler que contrairement aux affirmations de Mme Grolet, elle n’a pas reçu 2000€ pour le ‘Novembre de l’Égalité’ comme en atteste la délibération du conseil municipal. Le Centre LGBT de Metz a en effet décliné la commande de la ville de Metz concernant cette manifestation, préférant concentrer ses moyens sur ses objectifs prioritaires, à savoir l’accompagnement des victimes et la lutte contre les discriminations en milieu scolaire.

L’association, qui a reçu depuis les 7 ans de mandat de Monsieur Gros la somme de 1700€ par an en contrepartie d’actions de préventions menées sur le territoire de la commune, est loin d’être une organisation gourmande en argent publique. Mme Grolet, dont les approximations n’ont d’égales que la mauvaise foi, apprendra donc que la ville de Metz fait preuve d’une grande prudence financière en matière de lutte contre l’homophobie. A titre d’exemple, elle dépense bien moins que le maire de Nancy Laurent Hénart qui a récemment apporté un soutien financier de plusieurs dizaines de milliers d’euros à la création d’une maison des associations LGBT ou que le maire UMP François Grosdidier qui alloue chaque année la somme de 1000€ à Couleurs Gaies pour des actions sur le territoire de la commune de Woippy, qui est pourtant moins vaste et moins peuplé que Metz !

Quant à la Gay Pride, que Mme Grolet se rassure : elle ne coûte pas un euro aux contribuables messins car elle est entièrement financée par les commerçants de la ville de Metz qui ont compris, contrairement à certains élus, qu’il était tout aussi important de lutter contre les discriminations que de soigner une population qui consacre une part importante de ses revenus aux loisirs.

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