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La pièce noire.

Publié le 02 octobre 2014 par Brianpayet

Si je raconte ce rêve la ici, je sens que je vais passer pour un fou mais vu que mon site ou mon blog, je ne sais pas comment appelé ce "truc" est fait pour ça je ne vais pas me gêner. C’est une sorte de rêve ou plutôt un cauchemar que je fais souvent, trop souvent. Un cauchemar qui ne veux rien dire sûrement, mais que je fais assez souvent et ça c’est vraiment flippant. Refaire le même rêve plusieurs nuits d’affilés c’est vraiment étrange. C’est comme revivre la même nuit indéfiniment. Un cercle qui ne se termine qu’à la prochaine nuit blanche. Après, obliger de s’écrouler au petit matin et dormir jusqu’à pas d’heure pour récupérer. Sinon, impossible de tenir.

Je cherche une interprétation à ce cauchemar, s’il y en a une bien sûr. Je suis dans une pièce noire, complètement noire, sombre et humide, je ne vois rien, je sens mon corps mais je ne le reconnais plus. Encore une fois c’est une étrange sensation. C’est comme s’il avait changé, comme s’il n’était pas à moi et manque de lumière je ne peux pas me voir. Alors je touche ma peau afin de sentir "ce que je suis". Un cauchemar qui m’a l’air si réel. Je suis seul dans cette pièce et sans savoir pourquoi je sens qu’il y a une porte dans chaque mur. De quoi me rendre fou en quelques secondes.. Plongé dans le noir complet, je prends une odeur étrange, une forte odeur mais vraiment indescriptible. Cette odeur familière me rappelle des choses aussi floues qu’imperceptibles, des souvenirs enfouis sûrement. L’incompréhension me possède et c’est la que la tourmente commence. Chercher quelque chose au fin fond de sa mémoire afin de comprendre ce qui se passe c’est vraiment de la torture, surtout quand on ne trouve rien de bien intéressant, que des morceaux, des fragments qui ne s’emboîtent pas, comme s’ils n’étaient pas les miennes.

Je suis l’odeur en respirant comme un sang froid, je marche comme un prédateur qui cherche sa proie à travers les différentes salles. Elles se ressemblent toutes et ça la le piège. Le risque de se perdre est grand mais je fonctionne à l’odorat, je suis l’odeur comme je peux. Un peu à l’image d’un requin qui prend l’odeur du sang dans une mer perturbée. Pas besoin des yeux pour se diriger dans les eaux profondes. Le squale suit son instinct et la seule et unique trace qu’il a, le sang. Enfin bon, je cherche et je trouve enfin la salle qui émane l’odeur grandement. J’entre, ensuite la porte se ferme brusquement, puis je sens une aura assez différente. Comme si l’ambiance n’était plus la même. Quelque chose que je connais très bien et que j’affectionne particulièrement. Ma faim et ma soif développés par cet état et cette transe incontrôlable poussent mon cerveau à imaginer des choses immondes. Mon état d’esprit n’est plus le même qu’avant.. Quand j’y pense vraiment je n’ai pas trop envie de voir ce que ça donnerai si la lumière était présente ou même si j’avais un miroir à ce moment la. C’est comme si plus rien ne me retenait pour détruire ou consumer cette chose en question. La fin de ce cauchemar est que je cède obligatoirement à cette chose. Je la mange, je la bois, je la consomme comme un faible, comme un lâche. C’est comme un drogué qui prend sa dose et qui se dit que bientôt il arrêtera, qu’il n’est pas dépendant. En fait, il se ment à lui même, il creuse un peu plus sa tombe, c’est exactement ça. Bizarrement, je trouve les exemples et les comparaisons parfaites pour essayer d’expliquer un peu tout ce bordel. Même dans ma tête c’est le chaos, les choses sont si emmêle et pourtant je trouve que je ne m’en sors pas si mal.

Après avoir relu ce que je viens d’écrire même moi je me trouve fou, alors c’est la merde. Faut vraiment être dérangé pour pouvoir écrire de telles choses. Je dirais que la folie est l’unique sort de l’incompris et du solitaire.


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