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Global partage

Publié le 02 octobre 2014 par Pestoune

Global partage
Une nouvelle conception qui prend de plus en plus d’ampleur : l’économie de partage. « Les ressources de la planète qui s'épuisent, une crise économique qui devient une crise du système économique... Face à ce constat, des pionniers de plus en plus nombreux cherchent des pistes pour vivre mieux et de façon plus durable. C'est ainsi que l'idée du partage a fait son chemin jusqu'à devenir une petite révolution qui touche désormais toutes les activités. L'économie collaborative basée sur l'échange entre individus sans intermédiaires est en train de façonner un autre mode de consommation et de rapport aux autres. »


Ce concept favorise l’échange, la collaboration entre individus. Chacun est capable d’offrir un savoir-faire (bricolage, cuisine…), ne serait-ce que des bras pour aider. Se procurer ce dont on a besoin directement chez le producteur sans intermédiaire. Proposer à l’échange les objets dont on n’a plus l’utilité. Proposer d’utiliser un bien (prêt ou location d’une voiture, d’un appartement, d’une machine…). Autant d’idées permettant de répondre à des besoins sans penser « profits ». C’est une révolution, une évolution qui pourrait peut-être bien évincer les deux siècles de capitalisme dont on a vu les limites, les dérives et les injustices.


Mais il convient d’être prudent. De nombreuses dérives sont possibles là-aussi. Il ne faut pas qu’une offre de service devienne un travail au noir, voire pire une exploitation des personnes. Il faut que les offres soit d’utilité sociale sans enrichissement personnel. Le travail, le service, le produit que vous offrez, doit être estimé à sa juste valeur. Si l’une des deux parties s’adjoint un revenu supplémentaire, il y a une dérive. C’est une question de confiance me direz-vous ; mais je crois que c’est aussi une question de vigilance. Ne pas sous-estimez, ne pas surestimer l’offre, ça demande un minimum d’attention, de contrôle. Il est indispensable de réfléchir au moyen de cadrer les offres de façon adaptée, que ce soit sur le plan de la concurrence, du droit du travail ou de la fiscalité.


Nombreux sont ceux qui fondent beaucoup d’espoir sur cette nouvelle façon de voir le service. Je fais partie de ces gens. J’y crois pour notre avenir. Notre monde ne peut plus continuer comme ça. L’ère du capitalisme se meurt, étouffe. L’humain ne compte plus. Il  n’y a que le profit qui prime au détriment de l’Homme. Cela ne peut plus continuer. Le changement arrive. Souhaitons qu’il se fasse sans heurts. Mais ça, c’est utopique.

http://www.youtube.com/v/iXhdKw0QhFU

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