Reyhaneh Jabbari
Reyhaneh Jabbari, 26 ans, a été pendue !
Le mensonge chevillé au corps, les indignations sélectives pullulent. Pire, la folie douce de l’administration américaine a atteint, aujourd’hui, le mur du son. Une jeune iranienne a été pendue pour avoir poignardé un homme. Elle l’accusait d’avoir tenté de la violer. Le viol est un crime. Soit. Mais, quoi de plus légitime diront les Américains pour soutenir la meurtrière parce qu’ils détestent le pouvoir iranien. Hélas, quand ça se passe chez eux, ils rabattent leur caquet, tout comme la presse mainstream…Ambiance.
Or, le nombre abyssal de prisonniers condamnés à mort aux Etats-Unis dépasse largement celui de l’Iran. Donc, les Américains, qui se sont précipités, sans doute par principe, pour condamner cette pendaison, ne sont que des hypocrites. Et eux-mêmes ? Ne voient-ils pas la mort par injection létale qu’ils infligent parfois à des innocents ? L’arrogance comme principe, ces gens se prennent vraiment pour les gendarmes du monde, sans toutefois comprendre que ce monde a changé…
Donner la mort à autrui est criminel. Nous sommes donc contre la peine de mort. Donc, que ce soit par pendaison ou par injection létale, c’est la même chose. C’est une façon barbare de donner la mort par agonie. Alors, si la France, qui a banni la peine de mort condamne, ça tient la route, et non les Etats-Unis.
Reyhaneh Jabbari avait été condamnée en 2009 à mort pour avoir poignardé, en 2007, Morteza Abdolali Sarbandi, un chirurgien et ancien employé du ministère des Renseignements, précise la presse mainstream qui ne se bat jamais pour les condamnés américains, surtout s’ils sont noirs. L’enquête sur cette affaire ainsi que son procès sont « entachés de graves irrégularités, au cours desquels tous les éléments de preuve n’ont pas été examinés », estime Amnesty International. Toujours les mêmes, qui ne voient jamais la barbarie de l’Occident: Irak, Afghanistan, Syrie, Libye.
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