Magazine Journal intime

Tant que nous sommes vivants, Anne-Laure Bondoux

Publié le 14 novembre 2014 par Faelys

coup de coeur

©Gallimard jeunesse septembre 2014, Anne-Laure Bondoux

Attention chef-d'oeuvre! Conte moderne sublime d'un feu brûlant d'amour, de courage, de quête, de destructions et de renaissances. "Tu crois qu’il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ? "

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Tant que vous écrirez des beautés pareilles, on veut bien attendre vos romans pendant 3 ans, chère Anne-Laure! ;)

"Bo et Hama travaillent dans la même usine. Elle est ouvrière de jour, lui, forgeron la nuit. Dès le premier regard, ils tombent follement amoureux. Un matin, une catastrophe survient et ils doivent fuir la ville dévastée. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers les territoires inconnus... Mais quand l'ombre a pris la place de la lumière, l'amour suffit-il à nous garder vivants?"

"Roman jeunesse pour réenchanter le monde", ce sont les mots d'Emmanuel Davidenkoff au sujet de ce livre dans sa chronique "les enfants des livres".

Et comme il a raison! Fidèle à sa couverture en ombres chinoises, le récit joue des contrastes, tels ces titres de chapitres qui mettent chacun en avant deux notions contraires. Ces contraires se sont les forces de vie qui tiennent l'histoire poignante de deux cœurs décidés à survivre et à faire épanouir leur amour, malgré le sombre et le terrible, malgré les accidents de la vie. Et puis la saga offre une deuxième pépite cachée, celle du narrateur qui se révèle au fil de l'intrigue. Cette deuxième flamme naît alors, un deuxième couple, un retour aux sources et une reconstruction en symétrie et en beauté.

J'ai écrit un mémoire sur des textes de littérature jeunesse, comparant "Le Passeur" de Lois Lowry et "Le destin de Linus Hoppe" d'Anne-Laure Bondoux. J'avais eu la chance à l'époque de contacter et rencontrer les deux auteurs. Par la suite j'ai reçu Anne-Laure dans mon établissement, pour une jolie rencontre avec les élèves. Son écriture est fine, émouvante et vive. Elle signe là un roman magistral, qui me fait penser au brio des textes de Mourlevat, avec cette tonalité universelle des contes forts et émouvants ("le Combat d'Hiver" particulièrement). Bravo!

Hommage aux ouvriers, à sa famille et aux liens en général, ce dernier titre d'Anne-Laure Bondoux conforte sa très belle place parmi les plumes incontournables de la jeunesse. Sur son site, elle raconte le genèse de ce texte, c'est constructif et poétique à la fois.

Comme ma copine Sophie et moi-même, tombez sous le charme de cette fresque magistrale!

C'est une lecture qui rentre dans le challenge du 3% de la rentrée littéraire !

challenge rl jeunesse

13/18 livres parus entre mi-août et mi-octobre 2014

coup de coeur

©Gallimard jeunesse septembre 2014, Anne-Laure Bondoux

Attention chef-d'oeuvre! Conte moderne sublime d'un feu brûlant d'amour, de courage, de quête, de destructions et de renaissances. "Tu crois qu’il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ? "

coeur_026.gif

Tant que vous écrirez des beautés pareilles, on veut bien attendre vos romans pendant 3 ans, chère Anne-Laure! ;)

"Bo et Hama travaillent dans la même usine. Elle est ouvrière de jour, lui, forgeron la nuit. Dès le premier regard, ils tombent follement amoureux. Un matin, une catastrophe survient et ils doivent fuir la ville dévastée. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers les territoires inconnus... Mais quand l'ombre a pris la place de la lumière, l'amour suffit-il à nous garder vivants?"

"Roman jeunesse pour réenchanter le monde", ce sont les mots d'Emmanuel Davidenkoff au sujet de ce livre dans sa chronique "les enfants des livres".

Et comme il a raison! Fidèle à sa couverture en ombres chinoises, le récit joue des contrastes, tels ces titres de chapitres qui mettent chacun en avant deux notions contraires. Ces contraires se sont les forces de vie qui tiennent l'histoire poignante de deux cœurs décidés à survivre et à faire épanouir leur amour, malgré le sombre et le terrible, malgré les accidents de la vie. Et puis la saga offre une deuxième pépite cachée, celle du narrateur qui se révèle au fil de l'intrigue. Cette deuxième flamme naît alors, un deuxième couple, un retour aux sources et une reconstruction en symétrie et en beauté.

J'ai écrit un mémoire sur des textes de littérature jeunesse, comparant "Le Passeur" de Lois Lowry et "Le destin de Linus Hoppe" d'Anne-Laure Bondoux. J'avais eu la chance à l'époque de contacter et rencontrer les deux auteurs. Par la suite j'ai reçu Anne-Laure dans mon établissement, pour une jolie rencontre avec les élèves. Son écriture est fine, émouvante et vive. Elle signe là un roman magistral, qui me fait penser au brio des textes de Mourlevat, avec cette tonalité universelle des contes forts et émouvants ("le Combat d'Hiver" particulièrement). Bravo!

Hommage aux ouvriers, à sa famille et aux liens en général, ce dernier titre d'Anne-Laure Bondoux conforte sa très belle place parmi les plumes incontournables de la jeunesse. Sur son site, elle raconte le genèse de ce texte, c'est constructif et poétique à la fois.

Comme ma copine Sophie et moi-même, tombez sous le charme de cette fresque magistrale!

C'est une lecture qui rentre dans le challenge du 3% de la rentrée littéraire !

challenge rl jeunesse

13/18 livres parus entre mi-août et mi-octobre 2014


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