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Beffroi #3

Publié le 26 novembre 2014 par Yannbourven

Une ville comme Paris na rien dinoffensif. Il suffit pour sen convaincre de la parcourir de long en large (à pied bien sûr, et en dérivant comme il se doit) pour qu’aussitôt elle se mette à te taillader le dos à l’aide d’un cutter de lucidité.Vivement la guerre ! Ce n'est pas si simple de déclencher les hostilités, il erre, Alan Beffroi, dans ce Paris défait, aurais-je les paupières cousues ? Vivement la guerre…Kafka : L'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie. – Après-midi piscine.  

Il repense à cette phrase de Kafka et il sourit. Un sourire penché d'outre-tombe un peu cinglé, sa peau se tire, et ses paupières se décousent enfin : mais c’est si grisâtre, à t'en donner la nausée... Il suffit parfois d’une phrase de Kafka et tu te découds, tes yeux respirent, mais les yeux à l’air libre comme ça, vulnérables, ce n’est pas réel, je préférais presque regarder le film de mon inconscient, la Dreamachine derrière mes paupières, tu n’sais pas ce que tu veux, fais un putain de choix, Beffroi... il faut sortir de soi ! 

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