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Cet hiver, les maux seront pour nous

Publié le 18 novembre 2014 par Timantine @timantine
Cet hiver, les maux seront pour nous

L'hiver s'installe sournoisement. Tranquillement, il ne fait pas si froid que ça en Bretagne, c'est plutôt humide, mais l'hiver approche. J'ai repris le travail il y a maintenant trois semaines, et j'y suis allée parée de mes bottes et de mon manteau d'hiver, pourtant, certains après-midi, il fait bon. J'aurai préféré que l'hiver s'installe vraiment, pour de bon et fraichement. Cette pluie, ces températures qui baissent et qui montent n'arrangent pas notre corps qui luttent contre tout ce qui rôde.

Notre petit trésor a attrapé une bronchiolite à la fin de son adaptation en crèche. Bronchiolite qui nous a valu une consultation pédiatrique d'urgence un dimanche puis deux semaines de kinésithérapie respiratoire. Evidemment, nous avons attrapé un rhume, la crève plutôt. Ma reprise a été rythmée par les éternuements, le nez qui coule, un bébé qui pleure, un bouillon vite avalé, et une extinction des feux à 21h dernier délai. Monsieur B. est resté une journée à la maison, aussi malade que Bébé, et le lendemain, c'était mon tour.

Mais ce semblant d'hiver est bien plus coriace, et il m'offre désormais un état grippal, une gastro, je ne sais pas trop. Théodore est à deux doigts d'attraper ce nouveau virus, il nous montre certains signes pendant quelques minutes, puis redevient tout joyeux et en pleine forme. J'essaie de le préserver au maximum, de le couvrir, de désinfecter tout ce que je peux. Hier, j'ai évité de le toucher, de l'embrasser. Monsieur B. s'est occupé de tout, et heureusement, parce que j'étais incapable de faire quoi que ce soit. Quelle frustration !

Aujourd'hui, je suis restée à la maison pour me requinquer au plus vite. Un programme tout simple, sieste, et film. J'ai d'ailleurs enfin découvert Casse-tête chinois de Cédric Klapish, depuis le temps que je voulais le voir. Bref, du repos, du thé, des bouillons et une bonne couette.
Je crois que l'hiver va être difficile, et je pense que c'est la conséquence de huit mois à la maison. Huit mois au chaud, huit mois à se préserver et à vivre dans notre cocon. Huit mois en dehors de la collectivité, huit mois entre nous et sans microbes. Ces huit mois étaient évidemment pas les plus frais, mais nous étions que tous les trois, et les microbes, bien que très peu virulents au Printemps et en Eté, ne passaient pas par la maison.

Je m'attends à attraper tout ce qui passe par la crèche et par le travail, et bizarrement, je me sens totalement vulnérable.


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