Ma colère et les crétins

Je ne suis que spectateur des événements dont vous vous croyez les héros. Vous vous croyez forts, sous vos cagoules où seuls transpercent vos regards de haine. Vous êtes éblouis par vos sentiments extrémistes. Vous êtes vêtus de noir, car vous avez peur de vous montrer. Vous pensez n’avoir aucune pitié, pourtant un croquis vous terrorise. Il vous fait tellement trembler qu’il vous amène à la violence. Dans votre croyance, vous excellez en oubliant les sacrements.

Vous êtes devant ces entrées, mais le stress vous perturbe et vous vous trompez de porte. Votre manque de courage vous oblige à vous servir de cette dame courageuse. Vous vous croyez supérieurs, alors que sans assistance vous n’êtes rien. Face à vos proies qui ne sont armés que de gommes et de crayons intelligents, vos armes s’impatientent, laissant vos doigts moites.

La puissance de votre armement dont seuls les lâches se servent, car vous avez trop peur d’affronter un dialogue. En joug vous reprenez votre souffle pour n’en laisser aucun aux autres. Vous tirez sur ces personnes. Vous vous sentez vengés, alors que vos balles donneront les traits et les couleurs de la prochaine édition. Vous croyez avoir gagné dans votre geste horrible, mais votre sanglante liberté va donner l’élan, la force dans les parutions. Vous avez tué l’homme mais laissé vivre le journal de votre hantise. Être nul à ce point, bravo crétin !

Vous avez réussi à rassembler un peuple, un monde, par votre misérable ascension qui j’espère le restera. Dites-vous que les perdants c’est vous, que là-haut ceux que vous y avez envoyés, vous punissent, vous obligent à revoir toutes leurs œuvres pour l’éternité. Alors, peut-être que vous trouverez enfin l’humour de la liberté d’expression.