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FEMMES EN IRAN. Mariage & justice: Elles sont mieux protégées que les femmes occidentales

Publié le 09 mars 2015 par Menye Alain

VoilureLes idées reçues sur l’Iran ont parfois la dent dure. Les femmes iraniennes ont une particularité, celle de porter le voile pour la forme car, celui-ci ne couvre que partiellement leur chevelure, loin du rigorisme saoudien abscons. Quant aux femmes, contrairement aux rumeurs, leur protection n’est pas un vain mot. Lisez cette histoire abracadabrantesque d’une jeune iranienne de 20 ans, escroc devant les hommes et l’Éternel…

Une jeune Iranienne est poursuivie pour escroquerie après s’être mariée puis avoir divorcé dix fois en moins de deux ans, en touchant à chaque fois une compensation financière prévue par la loi, a rapporté dimanche le quotidien Iran.

La jeune fille, âgée de 20 ans et dont l’identité n’a pas été révélée, rencontrait des fils de bonnes familles dans des soirées, et exigeait le mariage après quelques rencontres. Mais, au soir de la noce, elle refusait de s’installer chez son époux, exigeant de toucher une part du douaire (« mehrieh » en persan), une somme traditionnellement payée par le futur mari en pièces d’or.

Pratique du douaire

Selon la loi islamique en vigueur depuis la Révolution de 1979, s’il n’y a pas de consommation du mariage, la femme peut réclamer la moitié de la somme prévue dans le contrat de mariage signé entre les deux époux. La pratique du douaire est très courante en Iran et la famille de la mariée réclame souvent de fortes sommes d’argent, en pièce d’or ou en argent liquide. La mariée peut réclamer le douaire à n’importe quel moment. Selon le journal, la jeune Iranienne obtenait à chaque divorce entre 100 et 110 pièces d’or, soit environ 30.000 dollars.

Loi iranienne

Et conformément à la loi, dans la mesure où le mariage n’était pas officiellement consommé, elle obtenait de la justice le droit d’effacer le nom de son ex-mari de son livret personnel d’Etat civil. Étonnés de ses nombreuses visites, les services de l’Etat civil ont finalement alerté le parquet de Téhéran.


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