Magazine Journal intime

Les humeurs d'Anaïs (58) : Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh

Publié le 01 juin 2008 par Anaïs Valente
Je veux un homme, un vrai.  Un brun.  Un ténébreux.  Ou pas.  Qu'il soit beau.  Beau à mes yeux.  Ça suffira.  Des yeux doux.  Qui me dévisageront.  Me déshabilleront.  Des yeux forts.  Qui me rassureront.  Me protégeront. Mon regard accroché au sien.  Faire connaissance.  Découvrir.  Apprécier.  Aimer.
Un homme ou je meurs, là, de suite, de désespoir.  Enfin non.  Pas de désespoir.  Je veux juste un homme.  Pour la vie ou pour une nuit.  Tendresse, passion, amour, complicité, rires et tendresse, passion, amour, complicité, rires, oups je l'ai déjà dit.
Je veux tout ça et plus encore.  Du romantisme.  Du cucul la praline.  De l'eau de rose qui me dégouline sur le corps.  Et puis un corps à corps.  Ardent. Ou pas de corps à corps.  Peu importe.  Un baiser suffira.  S'il est bon.  Ou deux mains qui s'approchent, se frôlent, se rapprochent, s'éloignent, se rapprochent encore, se touchent enfin, s'enlacent, se séparent et s'enlacent à nouveau, dans un ballet sensuel et aphrodisiaque.
Un moment divin.  Un court moment.  Ou plus long.  Ou pour toujours.  Ou plus longtemps que toujours.  Peu importe.  Un moment dans une vie, c'est important.  Un moment peut tout changer.  Tout bouleverser.  Un moment peut faire commencer une nouvelle vie, comme un simple claquement de doigt.  Ou un mouvement de nez de la sorcière bien aimée de tous.  Un petit geste pour tout changer. 
Je veux un homme, un vrai.  Un homme à aimer.  Et qui m'aimera.  Là.  De suite.
Nan, je n'ai pas pété un câble, ni fumé la moquette, ni abusé de champagne.  J'ai juste vu le dernière épisode de la dernière saison de Grey's Anatomy.  Et voilà l'effet que ce dernier épisode a eu sur moi : un immeeeeeeeeeeeeeeeeeense besoin d'aimer. 
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