Magazine Talents

Les grands mystiques : Yvonne-Aimée de Malestroit ou Mère Yvonne-Aimée de Jésus

Publié le 09 avril 2015 par Pestoune
lyvonne-beauvais_jeune


C’est en 1901 que naquit Yvonne Beauvais dans une famille bourgeoise. Sa grand-mère prend l’habitude de lui lire régulièrement la vie de Ste Thérèse de Lisieux. Et la vie de la petite sainte marque fortement la jeune Yvonne.

Deux jours après sa petite communion à l’âge de 9 ans elle écrit de son sang un “Pacte d’amour” avec le “Petit Jésus”, en des termes surprenants pour une enfant de cet âge, et qui sera, sans qu’elle s’en doute alors, le programme de toute sa vie : "Je veux sauver beaucoup d’âmes, et T’aimer plus que tout le monde. Je te supplie de me faire devenir Sainte, une très grande Sainte - une martyre. Mais je veux surtout Ta Volonté! TA PETITE YVONNE". Un pacte qu’elle vivra intimement jusqu’à la fin de ses jours. 

A l’âge de 13 ans, elle fait déjà le vœu d’entrer dans la congrégation des  Filles de Jésus de Kermaria où elle est pensionnaire. Mais lors d’une atteinte de fièvre paratyphoïde, elle vient en convalescence dans la clinique des Sœurs Augustines de la Miséricorde à Malestroit (Morbihan). Et c’est là qu’elle vit sa première crise mystique.

Elle entre en religion parmi les sœurs augustines de Malestroit. Ses talents d’organisatrice sont très vite reconnus et elle réforme toute la communauté dont elle deviendra la mère supérieure ; une très grande réforme avec le projet de créer une Fédération des Augustines hospitalières de la miséricorde de Jésus malgré les objections des autorités ecclésiastiques. En même temps elle mène à bien la création d’une clinique moderne.
Pendant la seconde guerre mondiale, elle se comporte comme une héroïne. Outre le fait qu’elle soigne à tour de bras tous les blessés et les malades, y compris les allemands, qui se présentent, elle cache soldats, alliés, résistants. Elle a eu la préscience de son arrestation. Durant sa détention, Yvonne-Aimée subit des tortures et pourtant apparaît à plusieurs reprises dans la communauté démontrant ainsi des dons d’ubiquité dont ont témoigné de nombreuses personnes.  Elle finit par être libérée et malgré l’occupation de sa clinique par les allemands, elle continue d’y héberger les soldats et les résistants. Elle recevra d’ailleurs la croix de guerre pour ces actes de bravoure, puis peu de temps après la légion d’honneur des mains même du général De Gaulle.
Elle mourut à l’âge de 49 ans très affaiblie par la maladie, percluse de douleurs. Sa vie s’est déroulée dans la plus grande simplicité, humilité dans un abandon total à Dieu. La pratique de la charité, le travail bien fait ont été son quotidien. Grande malade, elle a été suractive jusqu’au bout et bien qu’accablée de douleurs, de responsabilité, elle ne s’est jamais repliée sur elle-même. Au contraire elle a fait le don de sa personne jusqu’au bout pour la plus grande gloire de Dieu, au service du « Roi Jésus » et des plus pauvres.
Qu’elle fut une stigmatisé, qu’elle eut le don de bilocation, qu’elle eut fait des prédictions,  est-ce si important ? Le plus important n’est-il pas de prendre pour exemple son ouverture au monde, sa modernité, chemin pour l’Eglise du troisième millénaire ?  De s’inspirer de son don de soi, de l’amour qu’elle portait au monde, de son abandon total à l’amour et à la volonté divine ? Pour moi, c’est là que l’on voit les chemins vers la sainteté. C’est à son charisme et à son rayonnement qu’il faut se fier.

MreyvonnedcoredelalgiondhonneurparlegnralDeGaulle

Sources :

http://www.augustines-malestroit.com/Yvonne_Beauvais.php

http://voiemystique.free.fr/yvonne_aimee_de_maslestroit.htm

Le père Labutte, témoin, nous parle de Mère Yvonne-Aimée de Malestroit.

https://www.youtube.com/watch?v=N-Jfg-_IJjc


 

Pensees


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine