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Comment mieux vendre ses ebooks. Part 1

Publié le 17 février 2015 par Robertdorazi @robertdorazi

Une bonne moitié des Français ont, à un moment ou un autre, écrit un texte plus ou moins abouti, plus ou moins bon. Je suis l'un d'entre eux ! Et une partie non négligeable de ces hommes et de ces femmes ont osé envoyer leurs romans à une ou plusieurs maison d'édition ayant pignon sur rue. Je suis aussi l'un d'entre eux. Malheureusement, tous ceux là se sont rapidement rendu compte que publier un roman c'était un peu comme gagner au lot, il y avait beaucoup plus de joueurs que de gagnants.

Bien sûr, ici ou là on entendait parler de cet(te) auteur(e) totalement inconnu(e) qui avait envoyé ses 250 pages écrites en double interlignes et " courrier 12 ", et qui avait été finalement publié(e) par une des cinq ou six grandes maisons d'éditions que compte notre pays. Vraies ou fausses, ces histoires continuent de faire rêver. Pourtant les statistiques restent impitoyables. La probabilité pour un(e) primo-romancier(e) d'être édité(e) est de moins d'1 chance sur 2000.

Et puis est arrivée l'édition numérique. Enfin les écrivains non professionnels, ceux qui n'avaient jamais eu la chance de faire partie du " Groupe " (cette mystérieuse secte qui se réunit autour d'un feu de camp les jours de pleine lune pour lire chacun leur tour un des livres qu'ils/elles avaient publiés), tenaient leur revanche. Ils/elles ne dépendraient plus des grandes maisons d'éditions pour mettre à disposition du public leurs romans qui, soit dit en passant, valaient bien la plupart de ceux publiés par Gallimard, Grasset, Flammarion ou autre Seuil ! Ils/elles n'auraient plus à subir la sempiternelle lettre de refus type plus ou moins type. Le monde entier pourrait enfin avoir accès à tous les livres qui auraient mérité de trôner sur les étagères des librairies et qui pourtant n'y étaient pas ! C'était il y a déjà une dizaine d'années.

Puis certaines choses ont changé. Il y a d'abord eu l'arrivée de Lulu, cette entreprise américaine d'impression sur demande. Il suffisait de formater son livre, de créer une couverture, et de le télécharger. Ensuite le site pouvait fabriquer le livre, permettant ainsi à n'importe qui de l'acheter.

Bien sûr il a fallu un certain temps pour que ce marché se développe en France (comme souvent). Mais finalement, petit à petit, ça arrive!

Comme Lulu était une entreprise d'impression sur demande, le livre n'était fabriqué que si quelqu'un le commandait. Sinon il restait à l'état virtuel. Il n'y avait donc aucune perte, aucun problème de stockage. Le pilon, cette horrible machine destinée à broyer les livres invendus par dizaines de tonnes, pouvait prendre sa retraite, et des millions d'arbres étaient épargnés. Il était cependant déjà possible d'acheter directement le PDF du livre, et de le télécharger sur son ordinateur pour pouvoir le lire.

C'était avant l'apparition des liseuses, Kindle ou autres. Lulu existe toujours et fait de gros bénéfices. D'ailleurs il est également possible de produire des livres en impression sur commande sur Amazon grâce au service CreateSpace ( https://www.createspace.com/).


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