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" Sexe Friend " : Mes Papas Sucrés

Publié le 29 avril 2015 par Georgezeter
" Sexe Friend " : Mes Papas Sucrés

" Sugar Daddies", c'est le nom donné aux hommes, quant aux femmes c'est " Sugar Mommas", en clair; Vous êtes vieux et riche, et bien alors pas de soucis pour vos sorties, weekends et réunions d'amis: S'inscrire sur le site " Seeking Arrangement"[i] (trouver un terrain d'entente), et voilà, vous avez au bras et dans votre lit une jolie poulette de 21 ans, une " Sugar Baby" trilingue, qui pourra supporter une conversation sur l'évolution du Nikkei, la rétrospective Jean Paul Riopelle, ou déguster un Corton Charlemagne grande année en émettant des commentaires judicieux et avertis sur sa "jupe" incomparable vermillon... Tout en souriant et en vous donnant toute son attention à propos de votre conversation passionnante, de votre bon gout quant au choix de la suite de ce palace qui borde le Grand Canal, ou, de ce petit tour en Jet Lear au dessus des Iles Kerguelen... Le tout, est d'avoir des cartes de crédit qui puissent chauffer, mais chauffer à blanc incandescent.

Non! La Geisha n'est pas morte

Pour beaucoup, et ça remonte à très loin, la vie est un troc sans fin, interrompu par le dernier: crémanation ou enterrement? Je te donne ça, tu me donnes ça en échange: Des Dollars ou Euros, contre ta jeunesse, tes longues jambes et tes petits seins bien fermes et accessoirement, comme prétexte, ta brillante conversation... Ce sont des échanges entre gens de bonne compagnie, consentants et sachant où tout cela doit mener et déboucher. Why not, after all!

Notre Geisha des temps modernes est étudiante dans une très bonne et très chère université, elle doit payer des vingt milles euros l'année pendant 5 ans, doit aussi se loger, se nourrir (si peu) et se faire belle, très belle, se vêtir, se maquiller, s'accessoiriser, se sportiver, se coiffiser, se salondebeautéiser, se Chaneliser, bref: comme chacun sait la "femme moderne" est presque devenue un produit de luxe en soit, c'est un "véhicule" de haute consommation...Il faut donc alimenter un compte bancaire, qui, sans des parents pétés de thunes, il faudra bien chercher-trouver. Sachant sur ce site " Seeking Arrangement" qu'il y a 3,6 millions d'inscrits, dont, 1,4 million "d'étudiants" - Et du Beautiful - Suffit alors d'attendre pour labelle, derrière son écran et hop les "contacts" ne sauraient tarder, dépendant bien sur de la plastique de cette belle en question.

Ca débute comme ça:

Contacts par ordi, puis, si ces deux trouvent un terrain d'arrangement, conversation sur l'application WhatsApp, puis, prise de RDV, puis... Inchallah. C'est du " Meetic" version friqué ou un " successful business meeting", au choix..

Prenons une "Mélissa": étudiante en droit de deuxième année, qui décroche 2000 euros par mois juste pour discuter avec un vieux monsieur; Un autre lui a payé une Audi à quarante milles, et elle se fait dans les trente milles par an à dépenser de son précieux temps dans des grands hôtels, à Londres, Dubaï ou Palavas les flots (NO! pas le dernier cité!!!) -

Quant aux sacrifices? Sont pas si énormes; Suffit au moment où il faut bien passer à la caisse de regarder le plafond, d'émettre quelques borborygmes satisfaits et autres gémissements évanescents, même, deux ou trois petits cris dans l'oreiller et de laisser aller ce monsieur respectable, enfin, après moins de 10 minutes à sa petite mort - éjaculation bien proprette, et cependant laborieuse; Ensuite, sauter du lit, douche, bisous sur la joue comme pour papa et ronflette car demain est un autre jour...

Je subodorerais tout de même un soucis en ce monde idyllique... Aux débuts, ces belles font la fine bouche et ne vont qu'avec des hommes prêt à lâcher beaucoup, et pas énorme en retour, puis, l'habitude s'installe de vivre avec du cash dans le sac à main Luis Vuitton, alors, on fait des accros à sa règle de conduite - Pas seulement du sexuel, puis, le temps faisant, elle s'habitue la belle à coucher sans que cela ne dérange son brushing, puis... Devient sans s'en rendre compte Escort Girl, nouveau nom pour définir la pute de ce début de siècle.

J'ai le souvenir d'un reportage sur la TV française où deux jeunes femmes de 22 ans, se vantaient de "faire" ce soir là 1500 euros avec un client qui était devenu un sexe friend. Mais un peu plus loin, ces mêmes étaient embarquées volontairement dans un sexe tour à Londres, ou, des messieurs fortunés venaient, dans leur chambre d'hôtel 4 stars, excusez mon langage "tirer un coup" à 500 euros. Dans la semaine, c'est vingt milles qui tombaient dans l'escarcelle des " escorts girls" mais qui au détour devaient avouer d'utiliser des lubrifiants, car, leurs "grande porte et petite porte " était irritées...

En fait, en fête tout est question sous quel angle on voit la chose et surtout comment on la dénomme: se définir comme pute ça non, trop trivial, trop 20eme siècle ! Mais se considérer comme une "Escort" ça oui, car ça classe, sent bon le 21eme ! Allez trouver la différence mes chers lecteurs et même lectrices, qui au grand jamais ne pourront profiter des "largesses" de ces amazones de pamoison, JAMAIS ! Rassurez vous, je suis avec vous dans le même wagon - Pericoloso sporgersi !

Rien de nouveau sous nos cieux à baldaquins.

IL y a 1 siècle (déjà?), c'était les demi-mondaines qui tenaient le haut du pavé...Et les hôtels particuliers. Des finaudes-malines ces "nana" de Zola; telles: Cora Pearl, surnommée "La grande horizontale" ou "Le plat du jour" qui compta parmi ses conquêtes le prince Napoléon III; Laure Hayman, dite la "Déniaiseuse des Ducs", ayant conquis le Duc d'Orléans, mais aussi le roi de Grèce; et Valtesse de La Bigne l'amante des peintres tels Gustave Courbet, Eugène Boudin et Gustave Manet, ce qui lui valut le surnom "d'Union des peintres". Bref, les hommes, les têtes couronnées étaient à leurs pieds et engloutissaient leur fortune afin d'obtenir ces précieuses faveurs. Cependant, en parcourant leurs biographies, ces riches femmes adulées, les temps des frimas et de la poitrine qui tombe venus, finirent dans la plus grande des misères; à croire que l'escrime au lit ne paye pas. En sera t-il ainsi pour nos modernes totalement mondaines? Je ne pense pas.

Ces modernes femmes, ces " executive women", indépendantes et tout le st Frusquin développé par les féministes qui se rasent, ont pris un fort ascendant sur l'autre moitié de l'humanité appelée "Man-Men, les Hommes"; Masse indistincte, portant, moustache, couilles et bite; le cerveau selon ces dames serait aux abonnés absents. Donc, ces "êtres" menés bestialement par leurs instincts graveleux, devant cette féminité ensorceleuse, mais oh combien " expensive", serait à leur porté, sous condition de banquer un max, sans broncher. D'ailleurs le pire en la matière, encore une invention d'américains est le " lap danse"; invention diabolique qui consiste à ce qu'une jeune femme presque nue vienne remuer du popotin sur les genoux de l'homme; celui ci ne doit en aucun cas la toucher, sinon gare au gorille posté juste derrière qui veille au grain ; il suffit par contre de glisser plein-plein de gros billets dans son string et de bander avec les dents serrées, ensuite, aller se masturber dans les toilettes, et voilà, un homme heureux qui rentrera à la maison pour faire jouir avec un peu de bol Madame-bobonne! Que cela est prophylactique ne trouvez vous pas? Vous remarquerez aussi depuis le début de cet article, le nombre "d'anglicismes" qui se succèdent. Pourquoi? Et bien tout simplement depuis une trentaine d'années, les femmes de culture angloise ont pris le pas sur leurs males, ou ce qu'il en reste, et, ont comme crédo 3 mots: Money, Power & Control ! Merde je viens de me casser un ongle en tapant ça! Pas étonnant donc, de retrouver toute cette terminologie qui ressemblerait plus à un langage de banquier ou de général de brigade, j'ira même à un langage de pute; On est pas là pour faire du sentiment, mais pour consommer du male, l'ingurgiter et le recracher lorsque devenu inutile. Pour preuve du changement de mœurs en Amérique: Une femme donnera une fellation à un homme bien avant de l'avoir embrasser une seule fois, Why? Ben, parce qu'elle le tient par le bon bout - La fellation est devenu le dernier acte où on domine; Yes " mon chéri," ferme ta gueule pendant que j'ouvre la mienne...

Ayant l'âge d'être un " Sugar Daddy", je n'ai pas énormément d'options afin de contenter ma libido, qui, se porte malheureusement trop bien; j'mélange du bromure dans tous mes plats et une prise de viagra serait pour moi comme un début de cirrhose du foie...

- M'inscrire dans ce genre de site à rencontres très "sucrées" reviendrait comme pour un diabétique d'être enchainé dans une pâtisserie.

- Celles de mon âge, disponibles, sont bien souvent devenues des viragos indigestes, passant à caqueter entre bonnes copines, sur la connerie et la beauferie de leurs ex, ex- dura lex, sed lex.

- Reste plus que le "tourisme sexuel", selon Michel Houellebecq... Mais, bon, la gamine ramassée au fin fond d'un bidonville, d'une jungle, d'une jonque ou d'un bouge, non-merci.

- Alors, contacter des ex? Qui comme moi ont prises de la bouteille et qui par un grands hasard seraient nostalgiques de nos ébats passés... On peut rêver non?

Ah, Triste époque, Oh, triste bandaison d'papa, j'y peux rien, j'aime les femmes!

Georges Zeter/Avril 2015

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