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Le Valet des coeurs 6

Publié le 06 mai 2015 par Observatoiredumensonge

Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.

pieri

  LE VALET DES COEURS 6  

Par Jean-Marie Pieri

Chapitre 6
UN AVENIR RADIEUX

Les hirondelles ne font pas le printemps a-t-on coutume de dire et pourtant… le roi était heureux calfeutré dans son palais à l’abri des regards (ou du moins le croyait-il) il filait le parfait amour avec la nouvelle concubine, jeune femme fraîche et désirable, rien à voir avec la précédente, ce monarque au coeur d’artichaut s’amourachait facilement et rien ne semblait vouloir arrêter, ni briser ce lien passionnel.

La presse à scandale en faisait ses choux gras, épiant le moindre évènement, le moindre mouvement dans l’agenda du roi qui ne se cachait même plus, l’idylle était consommée, commentée abondemment, il ne restait plus qu’à officialiser en annonçant la bonne nouvelle, le roi amoureux allait-il se décider, les rumeurs les plus folles couraient à chaque détour de couloir et le palais vibrait de curiosité!

Finis les rendez-vous dans des lieux cachés, le secret de polichinelle avait été vite éventé par des journalistes indélicats et les rieurs mis au pas, cette liaison durait contrairement à toute attente, car on le chuchotait au palais, le roi ne faisait pas dans la dentelle pour les affaires de coeur et son esprit volage ne s’embarrassait pas de longs scrupules! Avec le beau temps, le temps des amours revenait, atmosphère étrange.

Quel contraste saisissant entre la réalité têtue et déplaisante comme les mauvais chiffres qui s’amoncelaient: misère galopante, cette lèpre gagnait toutes les couches de la société, taxes absurdes et impôts déraisonnables tuaient l’initiative, toute volonté individuelle de résister à la crise! Que faire pour redresser un pays à la dérive, le découragement gagnait un peuple qui se sentait grugé au regard des dépenses somptuaires du régime.

Premier II moulinait dans les médias, forcing inutile des politiques qui tentaient de masquer le désastre d’une politique irréfléchie et hasardeuse qui conduisait le pays à la ruine, le citoyen ahuri par l’impudence des mensonges et la fourberie de la caste dominante se contentait de traîner les pieds et d’opposer une force d’inertie désespérante, on peut mentir avec arrogance, mais cela ne dure qu’un instant, le temps des roses!

La peste d’un mensonge abominable et absurde détruisait ce royaume né de notre imaginaire ou le réel supplante l’irréel et l’assassine sans vergogne, tromperie et fourberie devenant lettres d’évangile (pardon la laïcité qui irrigue la société des Tartuffes de Molière m’interdit toute comparaison de ce genre). Une idéologie poussièreuse gangrène les esprits et pervertit la jeunesse à travers l’éducation des faux-semblants, hypocrites de tous pays…

Le politiquement correct exerce une censure démesurée qui réduit toute vélléité de contestation et contribue au formatage des esprits dans la plus pure tradition stalinienne et l’imposture dans la posture est à nos portes. Mots vidés de leur sens deviennent les maux de la décadence et du manque de réflexion! Confusion des genres et travestissement des notions les plus simples au nom de la sainte idéologie de la perversion incarnée, pauvre Socrate!

L’abandon de la culture et des traditions séculaires équivaut à une trahison: identité, nation, patriotisme, mémoire, famille, mariage deviennent insultes au pays des faux-dévôts, on leur substitue d’autres choix qui sont autant de réflexes de Pavlov dévoyés: l’antisémitisme prend le masque de l’antisionisme, tolérance devient intolérance, mensonge et trahison s’affublent des oripeaux de la vérité, athéisme et laïcité s’épousent pour accoucher d’un monstre anti-chrétien, anti-religion protéiforme et à géométrie variable!

Aveuglement et soumission à la loi du plus fort, non résistance au mal, à l’oppresseur cynique, syndrome de Stockholm, donnent bonne conscience à un troupeau d’esclaves décérébrés! A quand les tribunaux de la pensée pour non-conformistes!

Devons-nous partager un consensus de lâcheté et d’hypocrisie? Céder et subir la torture et l’adversité que distillent les pleutres! Le royaume du renoncement préluderait-il à un cauchemar qui nous menace à savoir l’installation acceptée d’un enfer sur mesure à nos portes et au plus profond de nos coeurs?

Un éclair traversa le ciel, un coup de tonnerre suivit, le planton qui s’était assoupi dans sa guérite devant le palais sursauta et leva les yeux au ciel. L’orage menaçait!!

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur*** 

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L’article à lire absolumentLa Cigale et la Fourmi, revue et corrigée

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