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L'herbier de poésie -12- la page

Publié le 02 juin 2015 par Adamante

Une moisson pleine de contraste cette semaine mais,  presque toujours, en tendresse.

Merci à tous et à Arnaud.

L'herbier de poésie -12- la page

Faiseuse d'ange

Même le chérubin

La mort, spectre lugubre,

Se l'approprie

Entre ses paumes

Elle enserre la tête

Il ferme les paupières

Comme une maison ses volets

À la fin du jour

Il n'y a plus d'âme

Qui vive

Au cercueil blanc

Juste une dépouille

Que pleure une mère...

©Jill Bill

Au royaume des animaux

la tendresse est mystérieuse

Dame cigale aimait un canasson

Qui protège qui ?

Peu importe

Ensemble

Jusqu'au bout du chemin

Ils se tiendront chaud

Sur le parcours de leur rencontre

©ABC

Que vaut le jour,

Discorde.

©Oxano

Retour sur soi

le visage caressant

le temps des cabrioles

la jument ronge son frein

avide d'espace pur

et

Perdue dans ses rêves de steppe

le visage doux, caressant,

elle se retourne vers son passé

elle se remémore le temps où elle allait l'amble

confiante et sereine, la jument au trot brisé

réduite à présent à courir dans sa tête

noires sont ses pensées sur le galop de la vie

elle est pourtant ivre de trot, de trop de souvenirs

et pousse un dernier hennissement

qui retentit dans le Désert des Agriates

© Claudie (pas de blog)

Cavale douceur

À la grâce voluptueuse

Enveloppe ton petit

Il a tant besoin d'amour...

Blanche comme les roses

Blanche comme un rêve d'aube

Au regard lourd de tendresse

Quand il aura grandi

En lui demeurera ta force

Tu lui aura donné l'essentiel

Et l'envie de vivre

©marineD

Lutte avec le blanc

Avec le Paros dur

Et rare

Gardien du contour pur,

L'encre fuit l'aquarelle

Et fixe le noir

Plus forte que le marbre,

Instant fatal.

©Valérie Corvino

Soleil ou pluie

Poneys ou mustangs

Crinière au vent

Ils galopent

Galopent

Cabriolent

Mangent la vie

Et le parfum des terres sauvages

Le rêve du cheval dont j’ai rêvé

©Martine

Le rêve du cheval rêvé

De l’enfant, qui rêve

je rêve

en tendresse

sur le lit d’herbe du matin

je nous vois galoper

jusqu’au bout de nos envies

tout autour de nous

chamboulés au passage

sonne le rires des sources

celui des boutons d’or

au printemps des jeunes pousses

de la rage de vivre

l’insouciance

chaque jour

je l’attends

la patience d’un ami

c’est un jour de solitude

auquel se rajoute beaucoup de jours

de mois, d’années

qui parfois font une vie

heures nostalgiques

à espérer

car je sais

un jour

je l’entendrai

ma joie alors

tout s’effacera

tout s’illuminera

je hennirai la libération des fleurs

martèlerai la terre

pour que poussent mes ailes

je deviendrai Pégase

pour l’enlever et enchanter le ciel

de son rire d’enfant

c’est cela

la patience

d’un ami

savoir

attendre

car l’amour

toujours

fut-il rêve

ici ou ailleurs

réunit.

©Adamante

Un petit clin d'œil en musique


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