Magazine Journal intime

S'évader

Publié le 02 avril 2015 par Florent Kosmala @florentkosmala

Voici un autre article qui traite d'une partie un peu plus intime de moi-même, voire de toi aussi. J'envisage de te décrire un sentiment plus profond et plus persistant que celui de la motivation. Figure-toi que je ne trouvais pas d'inspiration durant ces derniers jours et j'ai fini par creuser le fond du problème. Je me suis ainsi posé ces questions : " Pourquoi j'écris ? Pourquoi je lis ? Qu'est-ce que ça m'apporte ? ". J'ai toujours eu tellement de raisons de le faire et la raison commune à tout ça, c'est que je ne suis motivé que par une seule idée : m'évader.

Vivre dans notre monde.

Tu ne serais pas humain si tu m'affirmais avec certitude que le monde dans lequel nous vivons est parfait. C'est d'autant plus vrai pour certains peuples emprisonnés dans leur propre pays à cause d'un tyran ou à cause des guerres...Il y a toujours eu de la pauvreté, des conflits, du malheur...On s'efforce toujours de s'en tenir à notre petite bulle confortable, entouré de nos amis, notre famille ...Où nos soucis se limitent à la façon dont on peut économiser notre argent, si on a suffisamment d'amis sur qui compter, ou si le mec/la fille que tu croises tous les jours en pince aussi pour toi.

C'est relativement minime comparé à nos voisins continentaux. Et pourtant, tu ressens cette envie de rêver, d'imaginer ou de repasser des scènes dans ta tête où tout se déroulerait du mieux possible. Tu fantasmes même sur certaines régions du monde magnifiques où tu aimerais vivre. Tu songes aussi à ces mondes fantastiques dépeints dans les livres ou dans les films où les personnages participent à de vraies aventures, se battent pour s'illustrer dans les légendes ou alors vivent en parfaite harmonie pour préserver le calme et la tranquillité dans leur communauté.

Leur réalité et la nôtre.

Tu me rassurerais si tu partageais aussi ce sentiment. C'est tellement apaisant mais c'est une terrible torture en même temps. Car, peu importe ton âge, que tu sois un(e) collégien(ne) mal dans ta peau, ou en fin d'adolescence en train de chercher ta voie ; que tu sois employé(e) dans une grande entreprise, ou que tu aies monté la tienne ; que tu sois un(e) sportif(ve) aguerri(e) ou que ton corps te trahit tous les jours, tu n'es jamais satisfait(e) du chemin que tu as parcouru jusque-là. Pire encore, tu ne te sens pas à ta place du tout. Tu as ce pressentiment de pouvoir faire autre chose, de devoir être ailleurs. Comme nous tous, tu as envie de laisser une trace. Et au moins une minute dans une journée, tu songes à ce que serait ta vie s'il existait une réalité alternative...

Des barrières et des frontières.

Tout comme moi, tout comme d'autres individus, tu n'as peut-être pas les moyens de réaliser tout ce que tu souhaites, puisque la plupart du temps, ça exige d'avoir le temps, l'argent et surtout le courage de le faire. Après tout, il ne faut pas se voiler la face : même si tu rêves beaucoup, énormément, tu te sens limité par les contraintes du monde réel. Et ça te ronge. Un coup d'œil sur Facebook et tu ressens une pointe de jalousie pour ceux qui publient leurs photos de voyage ou ceux qui se félicitent d'avoir obtenu un poste, et j'en passe.

" Ne te crois pas pauvre parce que tes rêves ne sont pas réalisés : vraiment pauvre est celui qui ne connaît pas les rêves ! " - Marie Von Ebuer-Eschebach.

L'imagination, une vaste oasis

La citation ci-dessus est l'une de mes préférées et sans conteste celle qui me fait garder espoir au jour le jour. Quel rapport avec la motivation ? Parce que l'espoir, outre l'optimisme et la confiance en soi, est un autre facteur qui va te faire avancer. À défaut d'écrire un article réellement motivant, je te suggère de voir ta vie sous un autre angle, de voir toutes les occasions comme des tremplins vers les cieux cléments de la réussite. En attendant, tu peux toujours nourrir tes aspirations et tes fantasmes. Personnellement, je trouve beaucoup de plaisir à me plonger dans les livres et à m'immiscer dans les pensées des auteurs. À force, je finis même par m'approprier leur façon de percevoir le monde. De plus, ça nourrit quotidiennement mon imagination, ça me permet d'oublier à quelle vitesse les soucis peuvent me rattraper.

Le ton de cet article était volontairement mélancolique jusqu'à la conclusion. Parce qu'avant de prendre conscience de tes capacités, tu as eu ces phases de remise en question, ces périodes où tu avais envie de fermer les yeux simplement, voire de te laisser aller. Sache que ce n'est pas un mal, tant que tu as trouvé un refuge dans lequel te ressourcer. Car derrière les portes de ton imagination, le monde t'attend, les bras grands ouverts.

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"La difficulté n'est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d'échapper aux idées anciennes."

John Maynard Keynes


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