Zef Mendel est un brillant ingénieur. Son dernier projet se veut révolutionnaire : un robot intelligent qui a des sentiments et une conscience. Il l’appelle Gabriel. Celui-ci est destiné aux enfants pour lesquels il pourrait devenir le grand frère idéal. Se basant sur les lois de la robotique de Asimov il munit Gabriel d’un programme qui lui interdit de nuire aux humains, la clause 13.
Ted Gulliver, vieil ami et ancien collègue de Zef, tout-puissant P.D.G. de Orgasoft veut commercialiser pour le grand public ce robot. Pour économiser un maximum sur le prix de fabrication, Ted décide de faire sauter le verrou de sécurité qu’est la clause 13 sans en avertir Zef sachant que celui-ci s’y opposerait. Petit à petit des anomalies apparaissent chez les petits robots appelés Gab, des anomalies de plus en plus nombreuses et de plus en plus inquiétantes.
Zef finit par découvrir que Gabriel discute avec les autres Gab à travers Ultranet. Mais quel peut être l’influence de l’inoffensif Gabriel sur les autres ? Inoffensif ? peut-être pas tant que ça. Zef se rend compte que Gabriel se modifie lui-même, qu’il change ses programmes… Mais dans quel but ? Zef tente de reprendre le contrôle de son robot. Mais l’influence de Gabriel sur les Gab s’intensifie. Il est la tête pensante de tous mais il ressent aussi toutes les maltraitances que subissent certains d’entre eux. Cela le rend furieux et lui fait prendre une décision.
Un classique dans le genre : « la révolte des robots », ce livre se laisse lire sans être transcendant.
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