Magazine Journal intime

La douleur, cette amie qui vous veut du bien

Publié le 27 juillet 2015 par Fedenrir

La douleur peut se manifester sous différentes formes.

Ça peut être un petit pincement, une légère irritation, une douleur lancinante, une douleur que l’on supporte tous les jours.

Et il y a le genre de douleur que l’on ne peut pas ignorer. Une douleur si grande, qu’elle bloque tout le reste. Et fait disparaître le reste du monde !
Jusqu’à ce que la seule chose à laquelle on pense, c’est à quel point on souffre !

La façon dont on gère notre douleur dépend de nous.
La douleur... On l’anesthésie, on la surmonte, on l’étreint, on l’ignore...
Et pour certains d’entre nous, la meilleure façon de gérer la douleur, c’est de foncer tête baissée.
La douleur... Vous devez arriver à la surmonter. Espérer qu’elle disparaisse d’elle-même, espérer que la blessure qui la cause se referme.
Il n’y a pas de solutions, pas de remèdes miracle. Vous devez respirer à fond et attendre qu’elle s’estompe.

La plupart du temps, on peut gérer la douleur. Mais parfois, la douleur s’abat sur vous quand vous vous y attendez le moins.
Elle vous attaque en traître et ne vous lâche pas !

La douleur... Vous devez juste continuer à vous battre parce que de toute façon vous ne pouvez pas l’éviter.

Et la vie en fournit toujours plus !

Ma douleur, je vis avec depuis 6 ans aujourd'hui. On va dire qu'on fête une sorte d'anniversaire.
Celui du jour où j'ai frôlé la mort et où la moitié de mon corps a cessé de bouger pendant bien plus de 48 heures.
C'est l'anniversaire du jour où ma vie a basculé.
J'ai découvert au fil du temps que je ne me souviendrai plus de grand chose et que j'oublierai très vite aussi.
On s'est apprivoisées et depuis on vit à deux dans mon corps, sans cris, sans haine.
On se supporte et lorsqu'elle devient invivable, je verse une petite larme. On pourrait très bien s'entendre mais parfois elle fait des siennes.

Ma douleur n'est pas mon ennemie, elle est même le contraire. U
ne amie de longue date qui ne me lâche pas un seul instant. Jamais. Quoi que je fasse ou pense.
Elle me permet de me souvenir qu'il y a toujours pire lorsque je passe une mauvaise journée, elle m'a apprit à relativiser.
Grâce à elle, je me dis toujours que ce n'est rien lorsque je me suis blessée physiquement.

Alors joyeux 6e doloriversaire à moi.
Je nous souhaite de nous séparer un jour. En de bons termes, mais nous séparer quand même.
Que je puisse vivre ma vie de mon côté tout en ne l'oubliant jamais, parce qu'on oublie pas une aussi longue relation ami-ennemi.
Mais je ne la déteste pas, je vis avec.


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