Magazine Journal intime

Chers amis, merci…

Publié le 16 novembre 2015 par Stella

Attentats Paris

Tout d'abord, je voudrais ici remercier tous mes amis, proches ou lointains, qui m'ont écrit ou téléphoné pour me demander si j'allais bien. Mon fils Marcel m'a, le premier, appelée d'Australie où il suivait en direct ce qui se passait à Paris, alors que moi-même était encore ignorante de la tragédie. Mon amie américaine, Jackie, bouleversée, m'a adressé un mail et j'ai brusquement pris conscience que nous n'étions pas seulement en train de vivre un attentat, mais que nous basculions dans un monde nouveau, comme elle-même l'avait ressenti un certain 11 septembre 2001. Mon ami Patrick, d'Haïti, m'a aussi contactée, lui qui sait à quel point la violence dans la rue peut être délétère. Une prise d'otage, c'est un peu comme un enlèvement et ça, hélas, il sait ce que c'est. Il en est de même pour Sergueï, qui m'a écrit depuis Kiev. Lui, la guerre, il connaît d'autant mieux qu'il a vécu à Gorlovka, dans le Donbass, où nous avons fait connaissance mais c'était au temps de la paix.

Merci, merci à tous pour votre chaleur, vos mots simples et vrais, qui m'ont beaucoup touchée et m'ont aidée à travailler sans relâche depuis ces trois jours. Merci aussi à Françoise, de Saint-Vincent-de-Tyrosse, merci à Isabelle, de Bordeaux, merci à Cathie et René (cette fois, vous n'avez pas eu besoin d'appeler le numéro vert pour savoir si j'allais bien !), merci à Mady, qui a fait l'inlassable "go-between" entre toute l'équipe du journal pour vérifier que familles et amis étaient tous sains et saufs. Merci à Valérie, qui sait qu'un simple signe fait parfois autant que plein de mots. Et merci à Catherine, dont je n'avais plus de nouvelles depuis des années et qui s'est inquiétée de moi. Un copain de son fils était au Bataclan. Il a été légèrement blessé et est très choqué.

Merci enfin à tous les autres, je ne peux les citer tous, ensemble et séparément vous m'êtes indispensables.

Et bien sûr, merci à John Peter...

Grâce à vous , grâce à cette extraordinaire amitié qui nous lie, qui n'a ni âge, ni frontière, ni nationalité, je reste debout, je continue à vivre et à rire, je vais persister à m'asseoir en terrasse, à aller au concert et au restaurant cambodgien. Je suis même prête à aller voir un match de foot... Enfin... presque prête...


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