Le Billet Amer #52

Par L’Aigre Doux

Soumission ? Comme Jean Raspail il y a 40 ans avec « Le Camp des Saints », Michel Houellbecq aura été prophétique, à court terme lui, avec son livre que l’on a des difficultés à qualifier de fiction.
L’invraisemblable impasse dans laquelle s’engage Angéla Merckel dans sa politique aveugle d’accueil massif de migrants et sa complicité à haut risque avec le chef d’Etat islamique turc, trouve son pendant dans les comportements démissionnaires – peut-on dire « soumissionnaires ?» de certains dirigeants européens.
Le Premier ministre socialiste italien, Mattéo Renzi vient de s’illustrer en la matière, en faisant recouvrir à Rome les statues dénudées pour ne pas « choquer » son invité, le Président Iranien. Un véritable reniement de notre culture millénaire… Ne parlons pas de l’alcool supprimé dans les réceptions officielles pour répondre aux exigences religieuses de nos prestigieux invités. Et vive la laÏcité !
Quant à Mme Najat Vallaud-Belkacem, notre ministre de l’éducation nationale, toute féministe qu’elle soit, elle est restée muette face à un représentant salafiste exaltant devant elle sur une chaine publique les « valeurs » de la charia, notamment sur la condition des femmes.
Veulerie ou résignation ? Lâcheté ou inconscience ? Dans le contexte actuel, le message envoyé à tous les furieux qui veulent islamiser l’Europe est un véritable signal de reddition morale, annonciateur de capitulations plus tragiques. Face à de telles défaillances au plus haut niveau des Etats, comment endiguer les revendications communautaires virulentes qui se manifestent partout en Europe ? Comment endiguer le flot de conversions radicales qui alimente le corps de bataille de l’état islamique ?
A quoi bon faire la guerre à un ennemi déclaré à l’extérieur si, sur nos territoires, on accepte de bon gré des règles et des agissements qu’il veut nous imposer par la terreur ?
Contrats ? Vous avez dit contrats ? Ah ! oui…Toujours et encore cette vieille histoire de corde que nous leur vendrons pour qu’ils nous pendent !

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L’incroyable cirque électoral américain s’est mis en branle avec le premier Etat en lice, l’Iowa. Un système de désignation, le caucus, que l’on peut traduite par conclave ou par comparaison avec nos mœurs politiques, une primaire, sans aucune similitude cependant dans la forme.
Pour les Démocrates, Il consiste à élire dans chaque Etat des délégués du district qui désigneront des délégués du comté qui nommeront les délégués de l ’Etat chargés de voter pour leur candidat à la convention nationale du Parti. Les modalités sont sensiblement différentes et à peine moins complexes chez les Républicains. Au total, 5 mois d’élections dans 50 Etats. A charge pour le vainqueur dans chaque famille politique, au terme de ce marathon, de se faire élire par le peuple américain dans le cadre d’un découpage électoral tellement particulier qu’il a permis à Kennedy en 1960 de battre Nixon en obtenant la victoire dans moins d’Etats que lui.
Premier lever de rideau, premier coup de théâtre dans les deux camps.
Chez les Républicains, la défaite inattendue du « provocateur » médiatique Donald Trump, face au sénateur Texan Ted Cruz ne permet pas de pousser un « Ouf ! » de soulagement puisque le vainqueur est plus radical, plus extrémiste que le vaincu, présenté pourtant comme un cauchemar absolu.
Chez les Démocrates, même surprise de pareille ampleur. Hillary Clinton l’a emporté d’un souffle face à Bernie Sanders, un inconnu de 74 ans, dont les positions ultra gauchistes feraient passer Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot pour d’aimables modérés.
Cette première élection préfigure l’issue du processus, la plupart des autres candidats battus ayant déjà jeté l’éponge. Reste à souhaiter la victoire du moins pire. Etant bien entendu que, l’exemple d’Obama le prouve, le Président des Etats-Unis élu, quel qu’il soit, est avant tout un Américain. Cruelle révélation pour les « bobos » de la pensée dominante européenne mais surtout bien française, revenus de leur fantasme jubilatoire angélique après l’élection du premier Président noir, dont le parcours à l’international a peu dévié de celui de son prédécesseur, Georges W. Bush.
Rupture ou continuité pour les 4 années du mandat à venir ? Quoiqu’il en soit, Clinton, Trump, Cruz ou Sanders, rien de changé sur le fond pour le reste du Monde: la défense des intérêts américains primera sur tout autre considération. Et tant pis, une fois encore, pour nos rêveurs nationaux…Ils pourront se consoler en réélisant François Hollande, « l’ennemi de la finance ».

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Jusqu’où ne tombera-t-il pas ? Revenu à son étiage le plus bas, 15%, après sa très conjoncturelle embellie post-attentats, François Hollande voit son horizon 2017 s’obscurcir encore dans un contexte de fin de règne que rien ne semble devoir éclairer.
Les manifestations ininterrompues, et celle du monde paysan peut être redoutable, les camouflets subis dans sa propre famille politique ( départ fracassant de Christiane Taubira et refus humiliant de Nicolas Hulot), le trouble vertigineux qui affecte la Gauche déboussolée par une conduite des affaires hasardeuses, annoncent des lendemains périlleux pour le chef de l’Etat. Les demandes de plus en plus fortes émanant de toutes parts pour l’organisation d’une primaire constitue sans doute pour lui la pire pétition de défiance lancée à son encontre. Elle préfigure aussi, au préjudice de tous les Français d’ici l’échéance présidentielle, une gouvernance démagogique inspirée par le seul souci électoraliste.
Pour l’heure, empêtrés dans sa réforme constitutionnelle polluée par la déchéance de nationalité, François Hollande et son gouvernement naviguent à l’estime et en arrivent même à perdre la boussole avec cette invraisemblable annonce de modification de l’orthographe. Plus de 2000 mots seront simplifiés (oignon s’écrira ognon) et la suppression des accents circonflexes risque d’amener de dangereuses confusions : dire désormais qu’on va se payer un petit jeune, sans le chapeau sur le u, peut faire tomber sous le coup d’intention pédophile.
Non content d’être dans l’incapacité d’assurer la sécurité des citoyens, de les écraser sous une charge fiscale record dans l’histoire de notre pays, de culminer au plus haut dans les statistiques du chômage, ce gouvernement à la dérive va contraindre l’ensemble des centaines de millions de francophones à réapprendre l’orthographe.
Vaste et ambitieux programme à la hauteur des attentes prioritaires de tous les Français.

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L’Aigre Doux