En neuvaine, depuis lundi, comme nous vous l'avions annoncé, nous avons prié hier mercredi, pour le monde agricole. Les fidèles étaient plus nombreux, nous avons même manqué de livrets. Encouragés par cette nouvelle fréquentation, nous allons poursuivre notre nouvelle démarche, vers d'autres corporations, touchées elles aussi par la crise, notamment les artisans, mais aussi les médecins contraints d'exercer dans un cadre de plus en plus restreint, confrontés aussi à une clientèle de plus en plus exigeante, le mal être est là aussi. Comme celui, des employés et cadres du secteur privé, poussés à une rentabilité extrême. Beaucoup de personnes portent leur croix, hélas trop souvent, surtout dans notre secteur rural, parce qu'ils se sont aussi éloignés de leur église: ils passent devant, sans s'y arrêter; ils s'étonnent d'entendre au milieu de l'après-midi, les cloches nous appeler à notre neuvaine et nous apercevant à la sortie tournent leurs regards ailleurs, gênés...Quelle force notre prière prendrait s'ils venaient nous y rejoindre ! Pontmain nous montre le chemin et Saint Jean Chrysostome le confirme:
"C'est une arme puissante que la prière, un trésor indéfectible, une richesse intarissable, un port à l'abri des tempêtes, un réservoir de calme; la prière est la racine, la source et la mère de biens innombrables. Mais la prière dont je parle n'est ni médiocre, ni négligeante; c'est la prière ardente, jaillie de l'affliction de l'âme et de l'effort de l'esprit. Voilà la prière qui monte jusqu'au ciel...Ecoute ce que dit l'écrivain sacré: "J'ai crié vers le Seigneur quand j'étais dans l'angoisse, et il m'a exaucé." (Ps 119,1)
Jeu de briques
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