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Drogue: l'histoire de Martha Fernback

Publié le 21 avril 2016 par Georgezeter

La vie est vraiment trop moche, lorsqu'une jeune fille de 15 ans, belle comme un matin de printemps meure d'une overdose sous un arbre dans un parc. Martha n'était pas une "junky", ni une utilisatrice compulsive, mais juste une ado, curieuse, qui voulait "essayer" ce que faisait l'ecstasy...

Le 20 juillet 2013, il lui fallut 2 heures pour mourir. Car sans le savoir, le demi gramme ingéré oralement était pur à 91%.

Qui est fautif? Elle?

En regardant ses vidéos, elle n'a pas l'air d'être une jeune paumée qui ne sais pas où elle va, d'autant qu'elle est entourée choyée. Vous me direz, avec le monde que nous léguons à nos futures générations, on peu comprendre que ces jeunes aient envie de "s'éclater" de temps à autre, sachant, que les adultes que nous sommes avons fait nos conneries et, avec de la chance nous-nous en sommes tiré.

Sa mère?

Comme tous parents en ce début de 21ème siècle, il est impossible de contrôler les surfs sur Internet des enfants; là, où il est si facile d'acheter pour quelques euros des drogues illégales "classiques" - ecstasy, cocaïne, herbe, hachisch etc, mais aussi des drogues de synthèses, elles légales puisque les fabricants vont toujours plus vite que la législation.

Le dealer?

Certainement quelqu'un tout juste plus âgé que ses clients, sachant où s'approvisionner, comment stocker, collecter les fonds et faire parvenir la marchandise. Etant dans une société marchande, où pour gagner sa vie, bien des gens sont sur le fil du rasoir et ou toutes les questions d'étique sont depuis bien longtemps jetées aux poubelles et remplacées par le profit à tout prix, à tous moyens est bon.

Le cartel?

Les drogues sont fabriquées presque toutes dans des pays pauvres, alors que les clients vivent dans les pays riches; il est donc facile de comprendre, que pour les paysans de l'Altiplano en Amérique du sud, pour ceux du Rif au Maroc ou ceux des rizières du triangle d'or en Asie et enfin ceux d'Afghanistan, et les champs à perte de vue de pavot, ce n'est pas demain que ces paysans recycleront leurs activités illégales, pour des cultures propres, alors que la demande se chiffre en centaines de milliards par an et que de toutes manières ces gens pauvres sont dominés par des hommes qui ne connaissent aucune pitié: c'est tu bosses pour nous, ou...

L'Etat?

BINGO! On se demande bien pourquoi depuis une soixantaine d'année cet acharnement de la guerre à la drogue ( war on drugs), oui, c'est d'abord et surtout un problème des US. Nixon le 1er à déclaré cette guerre, pendant la guerre du Vietnam... Sauf que déjà le plus gros dealer des States était l'état lui même, suppléé par des agents de la CIA, qui pilotaient les avions "d'Air American", bourré ras la gueule d'héro, opium. Comme la jeunesse se révoltait contre cette guerre colonialiste, il fallait leur balancer un joujou: un bon shoot d'héro, et hop, dans les vaps et plus question de manifester contre cet escroc de Nixon.

Vint les années 80 et les Medellin's Brothers, expédiaient leurs tonnes de coke vers Miami, puis redistribuée sur tout le territoire.

Ces centaines de milliards blanchis, réinjectés dans l'économie propre au fil du temps pourrit tout l'édifice, pourrit tous les esprits: une corruption aux plus hautes instances de l'état, les banques totalement complice, la police, l'armée, les juges. Et en bout de course le petit poisson au milieu des piranhas: Martha Fernback.

Sa petite vie: 50 euros, le prix d'un gramme MDMA cristallisé qui deux heures plus tard la tuait d'un arrêt cardiaque.

Pourtant Martha, n'avait pas répondu à un besoin spontané; elle avait recherchée sur internet l'ecstasy de meilleur qualité: sauf que, celui trouvé, pur à 91% était bien supérieur à celui acheté dans la rue et ses 58%, et ce fut la raison de son overdose.

Depuis sa maman, Anne-Marie Cockburn, essaye de faire bouger la législation en accusant l'état de par sa "guerre" contre l'utilisation des drogues, de sacrifier des jeunes comme sa fille (50 jeunes par semaine en Angleterre décèdent pour des raisons liées à la drogue).

Si tout cela n'était qu'une question d'un cynisme inimaginable?

Tous les gouvernements ont besoin de caisses noires, de fonds invisibles pour des coups tordus: fomenter des coups d'état, éliminer des hommes de bonne volonté, écarter des gêneurs qui veulent le bien des peuples, renverser des gouvernements élus, provoquer des guerres, et la liste est longue. En énumérant cette sinistre liste, j'ai l'impression de dessiner ce qu'est la politique étrangère des U.S.A. depuis 1945... Le plus connu de ces "chers" correspondants est Noriega du Panama, agent double au service de la CIA et de Bush père, et narco trafiquant de 1er plan. Des comme lui, nous pouvons penser qu'ils sont des milliers, toujours près à donner une partie du gâteau contre une amnistie de fait.

Si, les états légalisaient toutes les drogues, qu'arriverait-il? Il est démontré qu'il n'y aurait pas plus de personne à en utiliser; et qu'en plus, cela deviendrait un business légal, surveillé médicalement par l'état; et donc des cas comme Martha ne pourraient advenir.

Il est évident aussi, qu'il resterait quelques gros trafiquants, mais au moins "le consommateur" aurait l'option entre des produits estampillés "approuvé par l'état" et des produits frelatés toujours en vente dans certains ghettos de grandes villes.

Si vous avez lu le livre de Roberto Savino " Gomorra", vers la fin il prédit ceci: ce n'est pas la mafia qui va devenir propre, mais les états qui vont se "mafiossiser"...

Pensez y: lorsque vous aller à l'hôtel, au restaurant, supermarché et autres centres commerciaux, il y a de bonne chance que vous financiez les mafias indirectement; car: le business annuel de la drogue depuis 20 ou 30 ans au niveau terrestre est estimé à 400 milliards, cette somme pharamineuse est blanchie, et reconvertie en partie dans des affaires propres, tels que... Ceux que je viens de nommer. Nous, sans le savoir, les citoyens finançons des criminels, qui ont pour complices consentants nos dirigeants, nos élites qui invoque le besoin de "protéger la jeunesse" contre l'utilisation des drogues, alors, que ces mêmes états autorisent la ventes d'alcool et de cigarettes, et collectent des taxes digne du dernier dealer de rue.

Ok! Maintenant, après avoir lue tout cela, vous pouvez vomir !

La planète a continuée sa course folle dans le vide; pourtant il y manquait une petite princesse digne de Saint Exupéry: Toi Martha Fernback, qui ne vécu que 5742 jours, 7 heures et 36 minutes.

Toutes mes pensées petite jeune fille, au nom de tous les miens et ceux des autres.

Georges Zeter/Avril 2016

N'hésitez pas à aller sur le site crée à sa mémoire par sa maman.

http://www.whatmarthadidnext.org/#about

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