Magazine Journal intime

Opération tornade blanche

Publié le 16 juin 2008 par Anaïs Valente
J'ai pris une super bonne résolution la semaine dernière, lors de mon WE passé totalement at home, souviendez-vous : ranger.
Nettoyer, balayer, astiquer... vous connaissez la chanson.
A la fin de ce long WE de trois jours cependant, l'affaire n'était pas totalement faite.  Bon, on voyait la place, mais rien de transcendant.  Rien à faire, lorsque je n’ai pas quelque chose qui m’oblige à ranger, sous peine de mort imminente, je trouve toujours mieux à faire : la seconde saison de Sex & the City, cuire des pâtes, regarder pousser mes ongles...
Or, j'ai une photographe qui vient ce lundi, et j’étais absente tout ce WE pour cause de papouillages, massages et autres glandages dans piscine.  L'heure était donc grave.  Grave au point que j'ai passé deux après-midi entières à terminer le rangement, trier, jeter, épousseter, aspirer et enfin laver.
Incroyable. Incredible.
Mais le plus incroyable, c'est qu'après avoir fait ce que toute femme normalement constituée fait chaque vendredi matin (ou chaque samedi, si elle bosse, ou enfin chaque dimanche si elle bosse le samedi, enfin vous avez compris), j’étais vidée, exténuée, épuisée, éreintée.  Et encore, je n’avais pas été voir dans les coins ni chasser les moutons qui squattent sans doute mes dessous de meubles.  Je me suis contentée du strict nécessaire pour que ça ressemble à un intérieur presque normal.
Vidée !  Exténuée !  Epuisée !  Ereintée !  Je ne dois pas être normalement constituée, c’est maintenant clair et net.
Depuis cette séance de nettoyage (et depuis mon retour de WE, WE que je vous raconterai en long et en large dès demain) J'ère chez moi comme si j'étais ailleurs.  Tout ce vide.  Ce bureau dont je vois la couleur, qui n'est plus enseveli sous des tonnes de feuilles volantes coupées au hasard de mes lectures de magazines, c'est tellement étrange.  Bon, mon home sweet home ne ressemble toujours pas à un home sweet home de magazine, immaculé et sans vie.  Je serai toute ma vie une bordélique.  Mais disons que ça ressemble maintenant à un home sweet home de célibataire semi-bordélique.  Que quelqu’un qui ne me connaît pas dira « keske c’est bordélique chez Anaïs » tandis qu’une amie dira « my god tu as vachement rangé, on dirait presque un logement normal ».
Alors chuis contente.
Victoire.
Et encore une chtite illu de Titoun.
poussière+colo

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