Magazine Journal intime

Le train

Publié le 18 juin 2008 par Gilles Poirier
Quitter Tengiz, si on n'est pas VIP et que donc l'on n'a pas de billet d'avion direct entre Tengiz et Atyrau, requiert du parcours du combattant et demande énormément de patience. Tout d'abord, l'attente du bus qui quitte le village, puis une fois dans le bus, l'heure et demi de route balloté dans tous les sens au gré des nids de poules. A l'arrivée, au milieu d'un bidonville, une gare avec un quai ou l'on accède à travers une grille fermée à clef jusqu'au dernier moment, donc on doit attendre plus d'une heure que l'on nous ouvre la grille, en plein caniard sans ombre à plus de 40°. Quand enfin on nous ouvre la grille, les Kazakhs bousculent tout le monde pour passer les premiers, grillent toute la queue et se ruent dans le train, qui s'avère être un train couchette en plein jour, le problème est que les Kazakhs qui ont doublé tout le monde se sont alors réfugiés sur les places du bas mais en prenant toute la couchette, si bien que seules les places du haut sont accessibles et tant pis si on ne veut pas être en position couchée. Je fini heureusement par trouver une petite place assise dans un coin près de la porte qui mène aux chiottes et au fumoir. Quand le train daigne partir, on s'aperçoit vite fait que le confort de la banquette, une simple planche, martyrise les derrières les plus rembourrés et que le voyage va être long, surtout quand le train s'arrête maintes fois au milieu de nulle part pendant de longues demi-heures et repart au ralenti. On mettra plus de 5 heures de train sans climatisation pour atteindre Atyrau , la destination finale infectée de moustiques car très humide contrairement à Tengiz qui a un climat sec. Finalement, en discutant le lendemain avec d'autres passagers du vol Atyrau Amsterdam, je m'aperçoit que les plus malins payent un taxi 300$ à Tengiz qui les amènent en 3 heures à Atyrau sains et saufs en voiture climatisée alors qu'il nous en a fallu plus de 8.

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