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La main dans le sac

Publié le 16 septembre 2016 par Observatoiredumensonge

Plus de droite, plus de gauche, confusion et chaos dominent

La main dans le sac

Par Jean-Marie Pieri

La main dans le sac
Chapitre 13

La main dans le sac

Le jeu politique nous réserve bien des suprises et Marine Le Pen au premier chef (garde-à-vous!), vient de dodeliner du chef à pleins tubes cathodiques dans la galaxie du vieux chêne breton et la compagnie des bads boys se contorsionne avec ces déclarations emberlificotées au vu et au su de tout le monde, presque honteuses à propos de l'Islam et des musulmans, ce qui augure mal de l'avenir, mais ne me surprend pas! Il fallait s'attendre à ce dernier ravalement de façade! Courte honte vite bue lol!
L'abandon du sigle FN (rompez!) en rase campagne, ouf c'est fou non, dans cette campagne présidentielle, plutôt cocasse semblerait-il être encore un pas en avant vers un cercle le plus vertueux des cercles de l'enfer, qui tenterait encore de nous faire croire au progrès inévitable de l'humanité? Ne riez pas, c'est l'objectif que l'on veut nous vendre!
La politique à la petite semaine au comptoir des nullités vol-up-tueuses! Quel retournement inattendu et bien loin des diatribes du père assassiné, matelot m'a tué, elle se range, elle se venge du passé (non mais allo!) j'hallucine, y croire ou pas, mais quel festival ahurissant mon cher Darwin, le poumon vous dis-je, mon bon Molière, pourtant la saison théâtrale des présidentielles ne fait que commencer au royaume des ombres, des illusionnistes et des comiques durs à cuire.
Mon royaume pour un cheval (un bourrin fera l'affaire), ou l'Elysée vaut-elle bien une messe a-t-on envie de murmurer, mon cher Ravaillac, dans les couloirs de la décrépitude, ah je t'invoque divine vestale, pur produit de la sagesse antique, gardienne de la pensée, conforme au bon sens, de la pensée unique du politiquement correct, que je ris de me voir si belle en ce miroir! Et Jehanne dans tout ça qu'en pense-t-elle? Cela fait désordre dans la confrérie!
Enfin si tu le veux bien, trève de mesquinerie, les veaux seront bien gardés en cette périodes de l'aïd, étendard sanglant élevé, l'effroi de la solitude te tenaille peut-être dans cette bataille sordide!
Plus de droite, plus de gauche, à l'horizon la confusion et le chaos dominent, le petit politique perfide et rondelet s'évertue à défendre son pré carré, ses avantages triviaux (ou tribaux), ses combines électorales indécentes, en un mot après moi le déluge, veulerie et soumission au vent mauvais qui pue pleins gaz, pas écolo du tout, " pourvou qué ça doure "disait Laetitia, la gauche prend de l'em-bon-point et des rondeurs ineffables dans les gargottes à bobos, inflexibles, mais ce n'est pas la bonne courbe que le pays attend, pendant que les jeunes loups affamés de la droite et de l'extrême gauche aiguisent leurs crocs sur l'asphalte vers une alternance possible dans ce foutoir délirant plus qu'aléatoire!
Tel le Saint-Empire germanique avec son corps chétif et sa capitale démesurée qui lui sert de tête, l'entreprise familiale perd la tête et les jambes, à trop vouloir faire de la stratégie en dentelle de Calais, à vouloir satisfaire tout le monde et son contraire on se prend les pieds dans le tapis et le peuple n'aime pas la fragilité des imposteurs, l'impuissance des pleutres, ni le double langage de la caste abêtie et de l'oligarchie lâche et croupissante!
L'horreur du vide paralyse les cerveaux, ce cancer apocalyptique ronge la poussièreuse nomenklatura et les nantis bien engraissés sous les harnais de la république, le peuple contre toute attente ne s'en laisse pas compter par les malfrats qui dégoulinent de bonnes intentions jamais réalisées, le peuple reste lucide lui, il a faim de justice sociale et d'équité, d'une justice saine et non de cette idéologie nauséabonde, d'une caste hideuse qui pervertit l'institution!
Il est temps d'en finir avec la République des vieux, des pillards du système, des vieillards cacochymes qui limacent dans les couloirs des palais, il est temps de donner du sang neuf, halte aux remugles et à la puanteur du passé, place aux jeunes!
La fin des escargots baveux sortis d'un tableau de Goya ou de Jérome Bosch, la cinquième république doit se réformer ou disparaître, se purger de toutes ces commissions (compromissions) et de ces appareils d'état vermoulus qui ne font rien, qui ne servent à rien, toujours inefficaces, ces chancres gangrènent le système!
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, assez de demi-mesures de fausses réformes en trompe-l'oeil, de faux-semblants, d'infectes arguties juriques byzantines, de mensonges pieux ou cyniques, parler pour ne rien dire, mais surtout parler pour ne rien faire!
Plus de promesses honteuses, ni de postures virtuelles et nauséabondes, mais des actes profonds de refondation!
A suivre

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n'engage que son auteur***

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