Magazine Journal intime

Ouane Naïte

Publié le 21 juin 2007 par Fyfe
Je ne suis pas très bavarde en ce moment, mais j'ai une super excuse, c'est parce que je suis en vacances depuis mercredi soir, et bon, comme chacun sait, en vacances on a à peine le temps de respirer, trop occupés par Zelda sur la wii, les soirées poker avec les zamis, les virées dans les magasins de bricolage, les matages de dvd, les grasses mat', etc (comment ça, vous ne faites pas ça en vacances ? Désolée de vous l'apprendre, mais vous avez tout faux, hein, niveau vacances).
Celles-là, de vacances, elles sont un peu particulières, puisqu'elle ont débuté par la suite et fin de mon cadeau d'anniversaire (pour ceux qui n'ont pas suivi, j'ai eu 30ans en octobre, souvenez vous en, de toutes façons c'est facile, je suis bien résolue à ne plus changer d'âge désormais)(oui, ça fait 6 mois de retard pour le cadeau, le Chéri est un homme qui prend son temps).
Ce cadeau, c'était une surprise de 24heures, qui a joué avec ma curiosite pendant ces 6 looongs mois. Il s'agissait en fait de jouer les riches, et d'aller dans un hôtel parisien méga classe 2000 (et non, un hôtel Mercure, comme l'a suggéré ma maman, n'est PAS un hôtel méga classe 2000).
Oui, je sais, ça peut paraître un peu bizarre comme idée (notamment la partie "jouer au riches").
Il faut savoir que le Chéri et moi pratiquons pour nos boulots respectifs les hôtels méga classe 2000, et pour nos vacances communes, les hébergements du type "le moins cher du guide du routard".
Ce léger contraste a généré chez nous une certaine frustration, parce que le bain à glouglous, le lit king-king-empereur-size quand tu rentres SEUL de ton dîner de boulot, bien cassé, et ben t'en profites pas, et tu es trop dégouté de ne pas pouvoir tester quelques 58 positions du Kamasutra dans ta suite.
Et puis que voulez-vous, je suis sensible aux belles choses. Alors oui, j'ai joué à la riche, dans ma pitite robe noire qui tue, mes talons aiguille, et mes lunettes de soleil de star, et je me suis convaincue que j'étais la reine de la glamouritude (non, pas comme ça).
Je dois signaler ici que mine de rien, j'étais total assortie à la chambre, noire et blanche, design de folïe.
Bon, comme d'habitude, la glamouritude a peu duré, parce qu'on a beau faire, on reste des gens qui choisissent le premier prix du Routard dans la vie.
Un peu épatés.
Genre le Chéri qui joue pendant une bonne demi heure avec tous les boutons qui font monter-descendre les stores, les rideaux, tourner à gauche-tourner à droite la télé (l'une des deux télé, devrais je dire), allumer les lampes à fond-un peu-beaucoup-pas du tout.
On a tous déjà vu des enfants jouer avec les interrupteurs.
Bon, ben le Chéri a gardé une âme d'enfant je crois...
Un peu envieux.
"Tu crois que ça se verra si on repart avec la lampe ? Et avec le canapé ? Et avec le lit ?"
"Ah mais non, mais le lit il ne rentrerait jamais dans notre chambre, hein"
"Bon, ben on pourrait peut être faire les mêmes fenêtres sous les toits, celles qui montrent le beau ciel bleu au dessus du lit, du canapé, de la baignoire, tout ça"
"Oui, mais on n'habite pas au dernier étage alors bon".
Un peu pauvres quand même.
Genre, avec notre bouteille de champagne ramenée de chez nous alors qu'il y a de si mignonnes bouteilles dans le minibar à.... Ah ouais quand même, tout ça d'euros...
Un peu maladroits.
Parce que je doute que Monica B. fasse brûler ses cheveux avec les bougies sur le bord de la baignoire pendant le bain en amoureux. Alors que moi oui (une mèche en moins, une).

Un peu comme au zoo aussi.
"Mais ces gens qu'on croise dans l'ascenseur, dans les couloirs et tout, ils font ça tout le temps ? Ils sont démesurément riches, alors ?"
"Sûrement, oui"
Mais on s'en fout parce que c'était drôlement bien. Et bien drôle aussi.

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