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Expulsion et confiscation

Publié le 30 novembre 2015 par Frédéric Joli

Je vais probablement être expulsée demain du domicile de mes parents, sans avertissement officiel, et sans décision de la juge, appartement que je surveille depuis leur départ forcé en clinique géronto-psychiatrique. Je le surveille parce qu’il contient 80% de leur patrimoine. Ca parait normal, c’est même dans le code civil, mais apparemment tout le monde n’est pas de cet avis. Il y a aussi dans cet appartement de mes parents beaucoup de choses qui m’appartiennent, et qu’il va être difficile de rapporter à mon propre studio, car mon véhicule n’a pas la bonne taille. Je l’ai dit à la juge, mais sans succès, de même que ma demande de nullité des jugements plaçant mes parents sous tutelle et curatelle est aussi restée lettre morte. Pourtant un jugement sans date de jugement est bien nul, de même il est interdit qu’un jugement dispose que la mandataire de justice ouvre un compte à son nom sur lequel elle déposerait les avoirs de mes parents, ou que ma mère soit placée sous tutelle pour dix ans sans justification.

C’est la deuxième fois que je suis expulsée de cet immeuble. La première fois, un jugement d’expulsion avait été prononcé contre moi en 2008, après la fin de la trêve hivernale, parce que je m’étais maintenue dans le faux deux-pièces que j’y occupais, faute d’avoir trouvé autre chose. La fin du bail était intervenue après l’expertise truquée de 2007, qui mobilisait toute mon énergie du moment. La propriétaire du logement en question avait porté plainte devant le même Tribunal d’instance du 14è, où une autre juge avait décidé que j’étais expulsable, malgré  la double priorité pour un logement HLM (quinze ans d’attente sans résultat) et le DALO, pour lequel j’étais admissible. Hop! Dehors, avec le concours de la force publique si nécessaire. Comme si la force publique n’avait pas d’autres chats à fouetter. Et coup double, puisque ça tombait pile au moment où je devais saisir le Conseil d’Etat de ma requête relative au recours en indemnisation pour la maladie de Lyme. En 2008, j’avais in extremis trouvé une place en colocation. Mon avocat m’avait fait cette demande sibylline « surtout ne dites pas que vous me l’avez dit » (il est décédé depuis, je suis déliée de ma promesse). Actuellement on a fait plus fort, puisque je n’ai plus le droit d’avoir un avocat qui me défendrait vraiment, semble-t’il. Même dans les consultations gratuites on fausse la donne quand j’arrive.

L’appartement de mes parents lui va être vidé devant un huissier (un officier ministériel, c’est bien, c’est discret!), j’ignore comment va se faire l’évaluation de leurs possessions, qui nécessiterait un expert, mais ce ne sont pas des officiers ministériels, les experts… ça peut causer. Cette affaire pue. La mienne puait aussi, les deux sont liées. On a fait exploser une famille, je me fais constamment conspuer  alors que je me suis dévouée pour mes parents au-delà du raisonnable parfois, mais comment faire autrement? On les a laissés s’enfoncer, et à présent je suis devenue le bouc émissaire de tout ce qui leur est arrivé. Sur fond de psychiatrisation, bien sûr (c’est invérifiable et ça ne mange pas de pain).

Cet été mes parents n’avaient plus de moyens de paiement. La mandataire répondait à mes courriels qu’elle était en vacances. J’ai payé pour changer des appareils, des serrures sécurisées, leur nourriture et leurs vêtements. De juin à fin août, j’en ai eu pour 3500€. Que la mandataire de justice ne m’a jamais remboursés, malgré l’envoi et la réception de l’original des factures (qu’à présent je n’ai plus). A partir des jugements de septembre, on m’a aussi supprimé sans son accord l’allocation de 500€ que mon père me donnait pour m’aider à payer un logement dans le parc civil. La banque postale (Trésor public) refuse de donner des explications, elle doit quand même bien savoir qui a suspendu le virement automatique. J’en suis donc à 5000€ de pertes, je vais finir sous les ponts, c’est peut-être ce qu’on cherche, à me virer répétitivement.

C’était l’état des lieux du jour, joyeux 30 novembre à toutes et à tous, vous qui vivez une vie normale! Il y a quand même quelque chose qui m’intrigue: pourquoi tant de haine, alors qu’il suffirait de me donner l’indemnisation des accidents médicaux que je demande depuis 1998 pour que je rentre dans le rang? Que de violence et de bruit pour rien!


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