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Les super-héros de la primaire de la Gauche

Publié le 03 janvier 2017 par Corboland78

A la fin du dernier épisode de la saga de la Gauche au Pouvoir, le roi de Hollandie annonçait à son peuple qu’il rendrait sa couronne dans quelques mois, comme d’autres leur tablier, laissant la porte enfin ouverte à tous les prétendants qui piaffaient dans les antichambres depuis un long moment. Nous en étions donc restés là, le temps que les fêtes de fin d’année se passent et qu’on digère les réveillons. Puis les douze coups de minuit au soir du 31 lancèrent 2017.

Nous sommes désormais prêts à suivre ce sensationnel nouvel épisode que les scénaristes, n’ont pas hésité à nommer « Primaire de la Gauche » et dont le synopsis largement répandu dans les médias nous promet recéler monts et merveilles. Pour succéder au roi morne, sept super-héros en devenir vont devoir s’affronter en un combat à la vie à la mort qui désignera le champion de leur clan, lequel, investi de supers-pouvoirs non encore définis, portera l’étendard lors d’un combat final apocalyptique contre tous les démons de la Terre. Ce qui fera l’objet d’un dernier épisode, visible sur tous vos écrans fin avril.

Comme les fameux nains, nos héros sont sept, les voici par ordre alphabétique : Jean-Luc Bennhamias, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy, et Manuel Valls. Les qualifier de supers-héros à cette heure peut paraître exagéré, car « super » n’est pas un qualificatif qui me viendrait spontanément à l’esprit en pensant à eux ; « héros » est un peu plus proche de la vérité, car il leur faut un certain courage pour se lancer dans une telle aventure dont les augures et pythies ne prévoient qu’un destin funeste.

A la lecture du casting on voit tout de suite que les scénaristes ont décidé de la jouer modeste. En somme, des supers-héros au profil de has-been, un peu comme le super-Dupond de Gotlib ? Jean-Luc Bennhamias endosse le rôle du clodo de service, Benoît Hamon c’est la petite chauve-souris au regard rieur, à l’inverse Arnaud Montebourg c’est la girafe bouffie de suffisance prétentieuse tandis que Vincent Peillon, serait le sage sorti de sa retraite. Sylvia Pinel joue la princesse car il faut bien respecter les quotas d’égalité des sexes ; quant à François Rugy, il ne sert à rien mais il a une bouche faite pour envoyer des baisers aux foules en délire. Reste Manuel Valls, sensé être le héros, voix ferme et bras droit du roi sortant…

Sur le papier, rien de tout cela n’annonce un si bon film qu’on voudrait nous le vendre. Les acteurs sont tartignoles et le scénario pas bien fameux, même s’il est prévu trois scènes de combat juteuses, les 12, 15 et 19 janvier diffusées à la télévision.

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