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Tout est perdu… Fors l’honneur!

Publié le 08 février 2017 par Observatoiredumensonge

Tout est perdu… Fors l’honneur!
Chapitre 5

TOUT EST PERDU … FORS L’HONNEUR!

Parole historique attribuée à François 1er après la défaite de Pavie, monumentale et désastreuse raclée c’était avant hier! « Waterloo morne plaine » tout le monde connait la pâtée homérique, c’était hier! (NDLR: Le Roi est conduit à la Cascina Repentita puis dans l’abbaye de San Paolo. Là, il écrit à sa mère Louise de Savoie : « Madame, pour vous avertir comme se porte le reste de mon infortune, de toute chose ne m’est demeuré que l’honneur et la vie qui m’est sauve », ce que la postérité retiendra sous la forme « Tout est perdu, fors l’honneur « .)
Aujourd’hui la droite arrogante ne recevrait-elle pas une bonne leçon de vie face à une gauche non moins arrogante qui tente de faire oublier sa gestion catastrophique pendant 5 longues années de dure inactivité, ce léger soupçon interpelle!
La farce des primaires à peine bouclée laisse un sentiment d’inachevé, de non dit sur les arcanes du pouvoir et leur noirceur. La fourberie des héritiers de Machiavel mise au jour éclabousse la classe politique dans sa totalité, chassez le naturel de ces énergumènes épris de droiture, irréprochables et vertueux en paroles jamais en actes, le monstre cynique et froid revient au galop.
Un scandale si ignominieux soit-il chasse l’autre, balayer devant sa porte pour ces politiques âpres au gain, concussionnaires devant l’Eternel, devient un exploit digne des travaux d’Hercule, la poutre et la paille au pays des aveugles du socialisme et de ses délires! Pourtant à les voir gesticuler, se tortiller et tomber en pamoison devant les caméras, la main sur le coeur et l’oeil humide le citoyen est pris d’un doute!
Cette réalité devient cauchemardesque et transforme notre sacro-sainte république en république bananière où règne l’anarchie et l’arbitraire. L’électeur, soldat de plomb a bien du mal à s’y retrouver, sommes-nous à l’orée d’un grand changement de cette démocratie usée, à la veille d’une prise (crise) de pouvoir qui nous conduirait tout droit à la dictature de droite ou de gauche toutes deux haïssables!
Que faire faut-il voter avec ses pieds ou avec son coeur cette alternative existe!
Irresponsables et coupables politiques en actes qui sèment le chaos et la ruine morale!
Allez tournez manège au marigot des bobos, cascades et divertissements en boucle au bal des prétendants à la richesse et au pouvoir, pourquoi se gêner quand l’impudence est totale, la vertu absente, les poches si profondes ne sont ni de droite, ni de gauche, elles n’ont pas d’odeur, mais pourtant elles puent, l’âme et la conscience n’ont-elles pas un prix quand tout s’achète; l’ambroisie ce nectar qui permet toutes les ivresses, tous les délires, n’est pas seulement réservé aux Dieux (odieux de la magouille) pauvre Ulysse si meurtri qui vient de mordre la poussière, pauvre Pénélope si charmante et si naïve vestale, surprise la main dans le sac de grande marque, CDI plein les poches en train de démêler l’écheveau de sa laborieuse tapisserie familiale, c’est de la haute voltige quand même, une chatte ni retrouverait pas ses petits dans ce souk, enfin le diable à qui l’on donnerait le bon Dieu sans confession y perd son latin et nous nos dernières illusions.
Déboussolés, décontenancés les manants pour l’un, les sans dents pour l’autre, sans compter ces ouvrières de la confection insultées par le frelon endimanché, il en va quand-même de notre santé mentale dans ce monde de cruauté et d’atroces combines, quelle perversion, quels sont ces asticots qui se tortillent sous nos fenêtres, j’allais dire « en marche » camarades dans la ronde des saints François laïques et athées sans confession. Pendez-les haut et court à l’arbre de justice de Saint-Louis a-t-on envie de hurler!
Depuis 5 ans on nous sert une soupe bien saumâtre, gavés nous le sommes outre mesure, voguons de déceptions en trahisons infâmes, tombons comme des mouches dans un pôt de miel qui se dérobe, d’un François à l’autre, de Charybde dans Scylla rien ne change « la justice » reste la même, un obèse déloyal enfariné chasse l’autre en politique, un vrai jeu de massacre dans ces chaises musicales organisées au palais des affairistes foireux et des bonimenteurs! Ces acteurs sont bien connus inutile de les nommer!
Que faire pour apaiser les sans grades, les humiliés, les modestes, sans notoriété qui sont légion, qui attendent des jours meilleurs, à qui l’on promet monts et merveilles à condition de se serrer la ceinture, pendant que la canaille institutionnelle fait ripaille avec l’argent du peuple!
La multitude lucide, mais ahurie devant tant d’insolence, courbe encore l’échine devant la tyrannie, le mensonge et les faux-semblants des hypocrites des salauds de salon, des tartuffes de Molière, des maîtres-jacques de buffet qui gouvernent! Tout respire le faux, l’esprit nauséabond, la puanteur des lâches, le parti-pris du déshonneur et l’embrouille d’un régime à l’agonie!
Peut-elle durer encore longtemps cette farce tragique qui étouffe le pays et le rend fou de désespoir, est-ce bien sérieux de promettre des larmes et du sang à la cantonade, d’affirmer rigueur et honnêteté quand on fait tout son contraire, le peuple s’interroge et gronde devant l’autorité foulée aux pieds et rêve de guillotine!

A suivre

Jean-Marie Pieri


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