Hier encore

Le moral dans les chaussettes Et les cheveux en bataille ! Il faut vraiment que cesse Cette incroyable pagaille Dans mon coeur bohème ! Quel champ de bataille Dans ma vie de femme ! La tête rejetée en arrière De grands yeux ébahis, Et l’envie terrible de fuir Le plus loin possible ! A moins que le hasard … Non, il est trop tard, Tout déraille, Il faut que je m’en aille. Je hurle toutes les nuits, Mais personne n’entend. On fait comme si … On triche Les cartes sont truquées. Cette terrible impuissance Qui prend au ventre Et empêche de respirer ! Ferme les paupières, Ne regarde pas ses colères, Me souffle ma conscience Mais j’ai mal aux oreilles A force de trop entendre ! Tant de pleurs, tant de prières ! Je voudrais ne plus comprendre, Que je suis à côté de mes pompes Qu’il n’appartient qu’à moi De changer le monde, Et retrouver un peu d'espoir ! Mais qui va m'aider maintenant A fleurir à nouveau le jardin Et rallumer ces étoiles si filantes Eclairant hier encore le chemin ?