Magazine Journal intime

27/3/2017 : balade

Publié le 27 mars 2017 par Anaïs Valente

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Aujourd’hui, je suis allée me promener et j’ai réalisé la chance que j’avais, outre le soleil, d’habiter près du bord de la Meuse et du Port de Plaisance, j’ai toujours aimé ça. J’ai vu les oies, les bernaches m’ont vue prendre une photo et se sont approchées en criant, espérant sans doute avoir à manger, j’ai photographié l’endroit où j’allais et ne sais plus aller car y’a un escalier, y’avait une oie blanche. Je n’ai pas vu de cygnes mais j’espère revoir des bébés et les photographier. Je suis descendue avec mon rolateur le long du port, on installait les trucs pour les petits bateaux donc j’ai dû aller sur la pelouse, ce n’était pas droit mais j’ai réussi, yesssssssss.  

J’ai lu « le trauma comme processus » de Yolande Verbist sur un banc. Le début. Ce livre a été écrit suite à des visites et des entretiens avec des patients, leur famille, des soignants, au Ressort, en 2013 et 2014, avant mon accident, quand je ne savais rien du trauma crânien.

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Dingue, j’avais écrit deux fois porc et non port, et ça me semblait correct. Ça me ramène au livre dont je parlais, que j’ai commencé sur un banc, acheté au Ressort, qui parle de la lésion cérébrale. Finalement, elle est totalement invisible, puisque à Lennox on m’a dit « quand vous serez rentrée chez vous, on vous imaginera guérie à 100 % ». J’ai pu le constater, puisque ma collègue du bureau s’étonnait que j’aie oublié son prénom et que je ne sache pas prendre deux bus pour aller manger avec eux. Elle me croit totalement guérie et sans doute s’étonne-t-elle que je ne revienne pas bosser, paresseuse que je suis. Oui, j’ai encore des pertes de mémoire, oui je reste physiquement handicapée. Oui, j’ai de la chance de me souvenir, de parler mieux, de réfléchir plus, mais non je ne suis pas 100 % guérie.

livre de yolande verbist.jpg

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Aujourd’hui, je suis allée me promener et j’ai réalisé la chance que j’avais, outre le soleil, d’habiter près du bord de la Meuse et du Port de Plaisance, j’ai toujours aimé ça. J’ai vu les oies, les bernaches m’ont vue prendre une photo et se sont approchées en criant, espérant sans doute avoir à manger, j’ai photographié l’endroit où j’allais et ne sais plus aller car y’a un escalier, y’avait une oie blanche. Je n’ai pas vu de cygnes mais j’espère revoir des bébés et les photographier. Je suis descendue avec mon rolateur le long du port, on installait les trucs pour les petits bateaux donc j’ai dû aller sur la pelouse, ce n’était pas droit mais j’ai réussi, yesssssssss.  

J’ai lu « le trauma comme processus » de Yolande Verbist sur un banc. Le début. Ce livre a été écrit suite à des visites et des entretiens avec des patients, leur famille, des soignants, au Ressort, en 2013 et 2014, avant mon accident, quand je ne savais rien du trauma crânien.

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Dingue, j’avais écrit deux fois porc et non port, et ça me semblait correct. Ça me ramène au livre dont je parlais, que j’ai commencé sur un banc, acheté au Ressort, qui parle de la lésion cérébrale. Finalement, elle est totalement invisible, puisque à Lennox on m’a dit « quand vous serez rentrée chez vous, on vous imaginera guérie à 100 % ». J’ai pu le constater, puisque ma collègue du bureau s’étonnait que j’aie oublié son prénom et que je ne sache pas prendre deux bus pour aller manger avec eux. Elle me croit totalement guérie et sans doute s’étonne-t-elle que je ne revienne pas bosser, paresseuse que je suis. Oui, j’ai encore des pertes de mémoire, oui je reste physiquement handicapée. Oui, j’ai de la chance de me souvenir, de parler mieux, de réfléchir plus, mais non je ne suis pas 100 % guérie.

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