Magazine Journal intime

Tempo Festival - part two - Calogero

Publié le 29 juin 2008 par Anaïs Valente
Pour ce second jour de festival, le trajet se déroule finger in the noze, habituées que nous sommes maintenant à rejoindre l'endroit.  
Calogero chante à 21h30, mais nous arrivons dès 18 heures, afin d'évaluer la foule, d'avoir une bonne place et de voir les premières parties : Vincent Venet, un belge dont j'ignore tout à part le nom, et Rose, dont "La liste" m'a séduite et donné l'envie de la découvrir.  Jolie soirée en perspective.  Pour la peine, Mostek est armée d'un nouvel appareil photo méga perfectionné qui devrait calmer ses nerfs durant le concert...
Le débat de la veille sur les frites m'a donné une énooooorme envie d'en dévorer, ce que je fais dès notre arrivée : frites bien belges, mayo bien grasse, servie à part of course (vous connaissez maintenant ma philosophie sur le sujet frites).
La foule est déjà bien là, toute différente de la veille.  Aujourd'hui, très peu d'enfants et beaucoup de fans de Calogero, Calogero, Calo, Calo, Calogero (les fans connaissent cet air que j'ai décliné sous toutes ses formes durant la soirée : je veux des frites, je veux des frites, je veux, je veux, je veux des frites; je crève de soif, je crève de soif, je crève, je crève, je crève de soif... et ainsi de suite).  
18h30.  Vincent Venet.  Ah, je l'avais oublié, attendant Rose impatiemment.  Je tombe illico en pamoison.  Mais keskil est beau ce Vincent.  Voilà, chuis amoureuse, c'est définitif.  Irréversible.  En plus, ce qui ne gâche rien, il chante bien.  Et dégage une énergie folle.  Une passion.  Il est dans son trip, et nous y emmène allègrement durant une heure trente.  Premier concert de la soirée.  Réussi.  Mostek fait de jolies photos, l'ambiance bat déjà son plein.  Le soleil est de la partie (j'ai même trop chaud).  Le bonheur est intersidéral.  
Phrase du moment : "la plus jolie équation, la plus belle des déclarations, se love dans l'ADN de notre amour".
Découvrez Vincent Venet ici (avec plein de morceaux à écouter).
Petite pause.  Tout le monde s'assied sur le sol.  Je fais pareil.  Difficilement.  Ben oui, chuis plus si jeune moi, qu'on se le dise.  Pendant que Mostek file nous chercher des cocktails (Mojito pour moi, mélange à base de fraises pour elle), je me concentre sur un bouton situé sur le dos d'une fille assise devant moi.  Folle envie de lui faire un sort.  Je m'abstiens.  A ma gauche, une seconde fille parvient à envoyer des SMS, manger des pâtes et fumer une clope (en m'enfumant sans remords) en même temps.  Admiration.  Exaspération.  Quelque part près de moi, ça sent l'ail.  Horrible et vomitif.  Je hais les festivals.  Le mojito arrive.  Je me régale.  Je goûte le cocktail à la fraise et j'en asperge une troisième fille à ma gauche.  Plates excuses.  Demain, je prends ça, c'est décidé.  J'adore les festivals.
20h.  Rose fait son entrée.  D'une beauté époustouflante, avec son jeans, son top en satin et ses chaussures rouges.  Sans oublier son inséparable guitare.  Simple et belle comme un coeur.  Belle comme... une rose (je sais, c'est facile).  Elle nous fait rire avec son "Sombre con", nous raconte l'histoire de "La liste", écrite lors d'une rupture consécutive à des vacances sans doute foireuses.  J'ai chaud.  Rose nous chante l'alcool, précisant que non, elle n'est pas dépressive, malgré le thème de ses chansons.   Pour nous le prouver, elle nous chante le premier extrait (le seul écrit à ce jour, nous dit-elle) de son second album "J'guéris".   Puis Rose nous quitte.  Pensant son départ définitif, nous appelons Calogero.  Sacrilège, son musicien vient nous faire taire d'un "vous allez la heurter, là".  Rires.  Retour de la belle.  Qui rit aussi.  J'ai mal au coeur pour elle.  Passqu'on l'aime Rose, même si on est là pour Calo.  "Ciao bella" conclut ce joli concert.
Phrase du moment : "J'y pense et puis j'écris".
Découvrir Rose. 
21h20.  Attente.  Je m'assieds à nouveau, toujours avec difficulté.  Chaud.  Soif.  Mal au dos.  Mal aux pieds.  Mais tellement ravie d'être là, dans cette ambiance bon enfant pleine de rires, de musique, de Mojitos et... de tabac (vivement qu'il soit interdit sur l'ensemble du territoire tiens).
21h30.  Calogero devrait faire son entrée mais il n'arrive pas.  Devant moi, une grande asperge jusqu'alors sur la droite s'est déplacée de 50 centimètres et me gâche la vue.  Devant elle, une seconde asperge.  A côté de la seconde, une troisième.  Je veux mourir.  Ou grandir.  J'entame alors un ballet lent et stratégique : plutôt que d'être derrière la première asperge, je vais tenter de me faufiler à ses côtés.  En une demi-heure, j'y parviens, et ma vue est magnifique.  Je n'ai jamais vu Calogero d'aussi près ma bonne Dame.  A Forest National, je le voyais dans le lointain.  Ici, il est presqu'à portée de main.  Enfin, quand il arrivera, car il se fait attendre.  L'ambiance monte d'un cran, l'attente accentue l'excitation.
22h.  Le voilàààààààààààààà.  Fidèle à lui-même.  En quelques instants, il enflamme l'atmosphère et son public, avec quelques tubes bien rythmés.  Petite pause tristesse avec "Drôle d'animal", "Danser encore" et "Si seulement je pouvais lui manquer", sans doute mes préférées parmi les préférées.  Comme d'hab, j'y vais de ma petite larme sur la dernière.  Enfin de ma grosse larme.  Déjà lorsque je l'écoute at home, en faisant ma vaisselle, je pleure, alors en concert, c'est le déluge de Noé.  Rapide retour au rythme avec "poupée de cire poupée de son" version 2008.  Suivent un paquet de succès.  Les bras se lèvent presque en permanence.  Je crois même entendre Calo dire "je veux voir toutes les mains en l'air... on n'est pas à Paris ici".  Clair que l'enthousiasme du public belge n'est plus à prouver, c'est pas pour rien qu'il a enregistré son live dans mon chtit pays, alleye une fois.  Je n'ai plus de voix.  Je craignais que l'ambiance "festival" ne nuise à l'ambiance "concert".  Il n'en est rien.  Le plein air, la chaleur ambiante et l'ambiance chaleureuse (waw, chuis fière de ma formulation sur ce coup-là) exacerbent le plaisir de la scène.  Plaisir partagé, car Calogero est réellement dans son élément, là, face à nous.  Et nous sommes tellement dans notre élément, également, que la communion est parfaite.
Mostek ne se sent plus.  Elle en est à 150 photos.  C'est la première fois qu'elle voit Calogero et à chaque fois que je me retourne, j'ai l'impression qu'elle va s'évanouir d'extase.  Clair que sur scène, il est fabuleusement fabuleux.  
La fin approche, et Calo invite Rose sur scène pour un duo sur "Poupée de cire poupée de son".  
Fin.  Argh.  Trop court, trop bon.  Mostek ne se remet pas.  Elle fait plaisir à voir.  Et le plaisir est partagé.  Encore une fois, j'ai adoré, j'ai crié, j'ai chanté, je me suis explosé les phalanges et je vais faire de jolis rêves, c'est sûr.
Phrase du moment, en guise de conclusion : "danser encore", parce qu'elle est pleine d'espoir, cette chanson, sans doute ma préférée de l'album, malgré sa tristesse, parce que l'instrument est original et vient du bout du monde... enfin presque.  Parce que Calo nous a fait rire sur cette anecdote liée à l'instrument au son si joli, malgré la gravité du morceau.  Comprendront ceux qui étaient là... à Ciney ou ailleurs.
Ce soir... Christophe Maé. Quelques photos pas trop nulle, dont le sésame nous donnant accès à tous les concerts, avec cholies photos des zartiss' et décolleté de Mostek en bonus. passptvincentrosecalocalo2calo3calo4calorose

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