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Macron, Collomb: Ces Viandards

Publié le 28 décembre 2017 par Georgezeter
Macron, Collomb: Ces Viandards

Les décisions de Macron en matière de migrants sont comparées à une chasse à courre, où, les viandards compatiraient en grosses larmes de crocodile à la condition animale tout en sonnant l'hallali de la bête au abois; C'est la comparaison sur Europe1de Patrick Weil, historien et politologue, spécialiste de l'immigration.

Il a raison Monsieur Weil de souligner que jamais depuis la seconde guerre mondiale un gouvernement n'avait été aussi loin. 'une concertation doit démarrer en janvier, une circulaire validée par le ministère de l'Intérieur, permettant de contrôler les populations accueillies dans les centres d'hébergement, notamment pour identifier les migrants, a provoquée une levée de boucliers. En clair et décrypté, faire le trie entre les bons et les "mauvais" migrants qui devraient être appelés "réfugiés d'ailleurs.

Déjà que les "forces de l'ordre" s'attaquent physiquement aux migrants, en les gazant, en les sortant de leur sac de couchage, en mettant à la poubelle leurs effets personnels et en détruisant leurs tentes; des gaz dans les nourritures que la croix rouge, le secours catholique donnent aux associations afin d'aider ces populations dénuées de tout. Apparemment des consignes de "fermetés" qui viennent d'en haut, et ont eux pour conséquences la condamnation par le tribunal administratif de Lilles, puis par le conseil d'état de l'action de l'état. L'état condamné a dut aussi remettre l'eau courante, et par dépits et vengeance (bonjours la mentalité de merde), cet état qui "nous représente" à installé des robinets à 60 centimètres du sol pour que les migrants se mettent à quatre pattes pour boire, et ces robinets seulement ouverts 7 heures par jours...

Le 12 décembre, le ministère de l'intérieur a demandé aux préfets d'aller vérifier dans les "centres hébergements d'urgence" la situation de chaque migrant; sans prendre en compte les difficultés communicationnelles, la situation traumatique de ces hommes, femmes et enfants fuyants leurs pays.

Patrick Weil qui indigné poursuit "On a un principe, qui nous vient peut-être de nos traditions chrétiennes : un enfant, on ne lui demande pas ses papiers quand on l'accueil à l'école, un malade, on ne lui demande pas ses papiers quand il a besoin d'être soigné à l'entrée de l'hôpital, et quelqu'un qui n'a pas de quoi se loger, on ne lui demande pas ses papiers à l'entrée d'un centre d'hébergement d'urgence. Monsieur Macron et monsieur Collomb ont violés ce principe".

Dire qu'il faut comparer un Sarkozy, il est vrai très violant verbalement dans ses déclarations mais restant pragmatique dans ses décisions à un Macron, doucereux en paroles mais très pugnace en ce qui concerne la situation des migrants-réfugiés en France. Ne parlons pas de Collomb ce ministre de l'intérieur prêt à tout afin de satisfaire le prince; pourtant certains de ses prédécesseurs: Hortefeux sous Sarko, ou Valls et Casseneuve sous Hollande n'étaient pas des tendres, mais le Gégé Collomb bat tous les records de cynisme et de lèche cultage afin d'extraire les "mauvaises" graines et de les renvoyer dans leurs pays d'origine, là où la guerre fait rage: Syrie, Libye, Afghanistan, Irak et Afrique de l'ouest.

Cette future loi repose sur quelques piliers: limiter les arrivées (???), accélérer les procédures, renvoyer plus de déboutés et mieux accueillir ceux qui seront acceptés. En juillet dernier, Emmanuel Macron avait dit souhaiter qu'il n'y ait plus "d'hommes et des femmes dans les rues". En décembre une circulaire pour recenser des migrants dans l'hébergement d'urgence. L'objectif est d'envoyer des "équipes mobiles" dans les centres pour recenser les personnes hébergées et les réorienter en fonction de leur situation (réfugiés, déboutés...). Cette circulaire pourrait pousser des migrants à ne pas se présenter dans les hébergements d'urgence de peur de se faire expulser, et donc de rester à la rue...

Ah l'Macron et son discours couteau Suisse; il y en a pour tout le monde, le contraire et son inverse et vise et versa; en attendant, en notre nom, nous les citoyens de ce pays, en excluant les supporteurs inconditionnels de ce "président", qui amène l'opprobre, la honte et qui amplifie l'individualisme, les penchants égoïstes et le chacun pour soi; nous, ceux qui avons encore du cœur, qui comprenons que oui, nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde, mais cependant sommes habité par l'humanisme et l'empathie et que lorsque nous savons que des êtres humains sont désespérés, ne pas se dire: "ce ne sont pas des refugiés mais des immigrants économiques" ou souvent entendu: "des hommes lâches qui quittent leur pays pour ne pas faire la guerre"... Bref, se donner bonne conscience et continuer la chasse à courre: taïaut, taïaut; sus aux migrants!

Macron, Colomb et toute la clique gouvernementale, ainsi que la majorité à l'assemblée sont en train de définitivement pourrir notre pays, telle une épidémie de peste mentale: si nous n'y prenons garde, toute trace d'humanité aura quitté notre vieille civilisation, et nous serons bons à disparaitre.

Ressaisissons nous contre Macron; qu'il devienne la bête traquée en une chasse présidentielle telle celle de Chambord; 40 ans toutes ses dents, mais surtout un bon coup de pied au cul!


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