Magazine Journal intime

[en marge d'une expo, 1/2] kupka et cendrars, légionnaires dans les tranchées en 14

Publié le 01 mai 2018 par Tilly

billet inspiré de la visite de la rétrospective Kupka au Grand Palais (21 mars - 31 juillet 2018),lien et de la lecture de La main coupée de Blaise Cendras

(c) tilly, avril 2018 - cliquer sur l'image pour l'agrandir
Dans les expos j’affectionne les présentations de souvenirs et objets personnels de l’artiste.
Il n'y en avait pas beaucoup dans celle-ci.

Me voilà plantée devant une longue et haute vitrine presque vide et peu informative : deux portraits photographiques de František Kupka (1871-1957) en uniforme de la Légion tchèque pendant la Première Guerre, une lettre à sa femme écrite depuis le front, son képi, et — incongrue, pour moi — une édition de La main coupée (Denoël, 1946) de Blaise Cendrars (1887-1961) ouverte à la page titre illustrée par la photo de l’écrivain.

Totalement ignorante de ce qui avait rapproché un temps les deux artistes, j’ai cherché à comprendre après la visite le pourquoi de cette association muséographique.
Il suffisait de pouvoir tourner les pages du livre exposé... ce que j’ai fait un peu plus tard (l’édition folio est en vente à la boutique de l’expo).

Cendrars y fait un portrait fort touchant de Kupka, dans une chronique de guerre intitulée « Madame Kupka ».
En voici quelques extraits.


Retour à La Une de Logo Paperblog