Magazine Journal intime

Prout(e)

Publié le 07 juillet 2008 par Anaïs Valente
Un ou une ?  Moi je dis une proute, mais paraît que certains disent un prout.
Qu'importe !
L'essentiel est de les faire, non ?
J'ai écrit un billet y'a plus d'un an maintenant.  Puis un autre.  Et je les ai remisés au placard.  Dieu sait que ce thème est récurrent dans mes conversations.  Mais je n'ai jamais publié.  Il est temps que ça change.
Et puis hier, je parlais proutes avec une personne qui tient tout particulièrement à son anonymat, que je vais tenter, comme je le lui ai promis, de préserver par tous les moyens qui s'offrent à moi (promis Moustique, je ne dirai jamais que l'info vient de toi).  Donc nous devisions gaiement sur les flatulences sonores (parfois) et odorantes (presque toujours), lorsqu'elle m'apprit que, durant toutes ces années de mariage (oui, elle est plus jeune que moi, et oui, elle est plus mariée que moi, et plus maman aussi, plus mince, plus jolie, plus grande - mais son tour de cul est plus grand que le mien, rien n'est parfait en ce bas monde - comment, vous n'avez pas encore mesuré votre tour de cul ?  Voyons, quelle lacune, c'est un très bon sujet de conversation), donc, revenons à nous moutons de gaz carbonique, elle m'apprit qu'en des tas d'années de mariage, elle n'avait pété qu'une seule fois en présence de son tendre époux.  Une fois !  J'ai cru m'évanouir.  Une seule fois !  Et durant leur voyage de noces, diantre, ce qui laisse imaginer qu'il s'agissait d'un minuscule petit pet inattendu et sans doute insonore, voire inodore.  (Oups.  Ça m'a échappé mon cœur).  Depuis lors, rien.
Je sais maintenant pourquoi je suis célibataire.  Passque si j'avais été mariée depuis plusieurs années, et si j'avais dû me retenir durant toutes ces années, je serais morte et enterrée.  Enfin mes débris, car j'aurais explosé sous la pression.
Après cette conversation passionnante, je me suis tout de même demandé si j'étais un cas à part.
Je lance donc un sondage super intellectuel sur les flatulences, à voir en haut à droite, histoire de mieux vous cerner.  En fonction des résultats, j'envisagerai (pour moi, s’entend) une thérapie à base de charbon, de psychiatre ou de spécialiste du colon.
En attendant, afin d'exorciser mes pensées intestinales, je publierai enfin mes vieux billets puants, sans mauvais jeu de mots.  Oui, j'ose, au risque de me fourvoyer à tout jamais.  Au point où j’en suis... Illu de Flo, qui a accepté de participer à l'intégralité de cette semaine spéciale, sois remerciée à tout jamais. pet1 (haha)pt

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