Magazine Humeur

Chose promise, chose due !

Publié le 06 juillet 2008 par Brunoh
Bingo : Schindler m’a fait parvenir cette semaine le chèque de remboursement tant attendu !
En me demandant de les oublier définitivement.
Je pense que cette publicité non souhaitée leur a fortement déplu.
Du coup, puisque je m’étais engagé à écrire quelque chose au sujet du lobbying médiatique, je n’ai plus le choix !
Tout d’abord, je rétorquerai aux personnes qui me trouvent particulièrement culotté de régler ainsi mes affaires personnelles au travers de mon blog et du magazine TOP TV, qu’il appartient à chacun d’utiliser les armes à sa disposition.
En l’occurrence, ce pseudo combat de David contre Goliath, je l’avais déjà tenté (et gagné) en 2006 contre France Télécom (là, seuls les membres de mon fan-club s’en souviendront, c’est-à-dire moi-même, et encore…)
Au fait, pourquoi ça marche ?
Tout simplement parce que le marché des services et des biens de consommation a connu, depuis ces dix dernières années, une révolution dont les entreprises ne prennent conscience qu'aujourd’hui.
En effet, la plupart de leurs managers, vieillissants, ont été nourris aux théories néo-productivistes des années 70 et 80 : les plus qualifiés d’entre eux commencent tout juste à comprendre la nécessité absolue d’améliorer le niveau de leur service clients.
En réalité, ils ont dix ans de retard.
Voire vingt, par rapport aux Etats-Unis, ce qui n’est pas nouveau.
À l’ère du marketing relationnel, une marque cherchant à exister positivement, à séduire ses « cibles » et à gagner des parts de marché ne saurait se contenter de mettre en place une politique de communication et d’image unilatérale.
Ceux qui croient communiquer quand ils procèdent ainsi sont déjà morts.
Désormais, tout va plus vite, et les qualités et défauts des nouveaux produits peuvent aisément être connus de tous, avant même leur lancement officiel.
Et ce n’est qu’un début.
Si les bases du marketing relationnel reposent encore sur des techniques permettant de traiter en masse une communication donnant l’illusion de l’interaction individuelle, on perçoit déjà à quel point les nouveaux impératifs (environnementaux, sociaux, idéologiques) prennent progressivement le pas sur ces considérations d’ordre purement quantitatif.
Les modèles de base en sortiront bouleversés.
Et les grands gagnants seront ceux qui auront compris que, finalement, il revient moins cher de se convertir à l’éthique plutôt que d’en singer les apparences.
Ce qui finira par rendre le lobbying médiatique caduque, puisque ces sociétés auront alors tout naturellement une attitude honnête vis-à-vis de leurs clients.
Pour le bien-être de tous.
Elles n’ont déjà plus le choix !

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