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Attaque contre el president Maduro

Publié le 05 août 2018 par Georgezeter
Attaque contre el president Maduro

On ne va pas remonter jusqu'à Simón Bolívar, le grand homme du pays, mais plutôt à partir du 20 ème siècle. Jusqu'à 1935, dictature pure et dure : général Juan Vicente Gómez. Puis jusqu'à 58 dictature plus souple. Entre 1958 et 1980, démocratie à la sauce sud américaine, à savoir interdiction du parti communiste, et chasse aux socialistes et aux syndicalistes. Entre 1980 et 1992, gouvernement de droite pro U.S.

1992 coup d'état de Hugo Chavez qui échoue, 1993, élection du docteur Caldera. C'est là où j'interviens de manière personnelle, car, j'ai vécu à Caracas de début 93 à fin 94... Je tiens à remettre les choses en place : en ce temps là, le pays était aux mains des Etats Unis, une pauvreté incroyable et une petite société richissime ; ne demandait-on pas " alors, cette année, t'achètes le nouveau model chez learjet ? " On parle là, de jet privé (il y avait d'ailleurs un aéroport en plein centre ville). Durant ce séjour j'ai pu observer une pauvreté révoltante : des enfants mendiants, se prostituant, les gens ne pouvant se soigner, pas d'eau potable, la faim, ne aller étudier, vivant dans des " Barrios ", des bidons villes et surtout une insécurité et une violence due au trafic de cocaïne. Je vivais en haut d'une colline et tous les soirs dans le Barrios de Petaré en bas de chez moi j'entendais les tatatata des rafales de pistolets automatiques. D'ailleurs lorsque je conduisais ma voiture aux vitres teintées noires, je ne m'arrêtais jamais aux feus rouges, et si une moto avec un passager commençait à me suivre je fonçais le plus vite possible pour m'en débarrasser ; les motos autorisées à rouler ne devaient pas dépasser les 250cc. Je rentrais le soir de mon boulot en passant la grille de sécurité gardée 24 heures sur 24 par un garde armé. Juste pour vous dire ; au début je suis allé à un concert, il y a eu 8 morts par balles, et cela n'a même pas fait un titre dans la presse. Ne surtout pas aller se plaindre à la police, la Peteota, car, pour la petite histoire, ces messieurs se louaient après le boulot, pour aller frapper à la porte de personnes, qui, voyant un policier ouvraient, et bang ! une balle entre les deux yeux. Quant à aller dans la Sabanas, la savane, la campagne avec des fermes de milliers d'hectares où el patron a le droit de vie et de mort sur ses employés, pardon, ses esclaves, j'y suis allé une fois, et ce fut comme qui dirait " western ", avec en bouquet d'avoir presque été bouffé par un croco, nommé la bas " baba ". Le bon coté c'est que j'avais un bon job, malheureusement payé en bolivar, que j'ai appris l'espagnol, et c'est là où j'ai rencontré ma future épouse ; car, il faut le dire, les chicas venezuelanas sont hyper canons ! Pour rencontrer une beauté locale le seul truc qui marche c'est de danser avec elle la Salsa, si tout va bien, les chances sont en hausses, si elle se fait écraser les pieds, elle vous plante là sans commentaire et passe à autre chose ; c'est le langage des corps qui parle mi amor, le blabla à la française n'est pas bien vu : action, no palabras ! Et tout est comme ça, c'est un peu une sorte d'Amérique du nord qui parlerait espagnol, des gens armés, prêt à dégainer ; ce n'est pas le pays où il fait bon insulter ou avoir une prise de tête car ca risque fort de se terminer à la morgue... Avis aux français ! Le sport numéro un est le baseball, le football est pratiqué par l'élite. Ce pays deux fois la France par sa taille, avec seulement 30 millions d'habitants pourrait être un paradis sur terre sauf que depuis toujours les américains du nord sèment la pagaille à cause du pétrole et surtout ne pardonnent pas que ce soit le Venezuela qui créa l'OPEP, et ainsi, format le groupe des pays producteurs de pétrole ; impardonnable pour les gringos ! Je suis allé à l'autre bout du pays à Maracaibo, et j'ai vu de mes yeux comment les nord américains traitaient les locaux, les " Venez " comme ils disaient. Plus bas que de la crotte. Alors lorsque Chavez fut libéré et se présenta avec succès aux élections de 1998, la première chose qu'il fit fut de renationaliser les compagnies pétrolières. Dans les années 1920, le Venezuela était le deuxième pays producteur d'or noir. Les compagnies étrangères entassaient les profits. Mais en 1943, Caracas impose un partage des bénéfices à 50-50. Après ce coup dur, les majors n'auront de cesse de regagner le terrain perdu. Elles mettront peu à peu la main sur l'industrie nationale. Jusqu'à l'élection d'Hugo Chavez, en 1998, qui réclama à nouveau sa part : " Il faut rendre le pétrole au peuple. " et Horreur : le nouveau président tint sa promesse.

Depuis, les U.S n'ont de cesse de foutre dehors ce président et son suivant Maduro pour récupérer la poule aux œufs d'or noir. Et comme au niveau propagande les ricains sont les champions of the world, les français en bons suiveurs de l'OTAN, mais qui ne connaissent absolument rien à ce pays, passent leur temps à dénoncer " cette dictature ", alors que Chavez a été élu 4 fois de suite et c'est seulement le cancer qui l'a abattu. A Washington ils ont eux la haine par les de Chavez. Anti-américain, antilibéral, nationaliste, l'homme voulait contester l'hégémonie des Etats-Unis en Amérique latine. Pour aggraver son cas, c'était un ami de Castro et un homme décidé à mener sa propre diplomatie et à nouer des contacts avec l'Iran, la Chine et la Russie.

Pas de bol, lui aussi est un mauvais coucheur qui ne veut pas s'aplatir devant des " démocraties " comme les états unis et la France... Histoire de boucler le clapet de la nullité qui nous représente, j'ai nommé l'macron qui se mêlait de ce qui ne le regardait pas en disant à propos des élections vénézuéliennes : " que le scrutin ne pouvait pas être juste et libre." La réponse fusa droit dans les dents du petit morveux franchouille : " Il est en train de détruire la France. Emmanuel Macron a été mis à la tête de la France pour faire office de tueur à gages, Emmanuel Macron est un tueur à gages de l'oligarchie financière chargé de détruire les droits sociaux du peuple français. Nous aurons des élections, nous aurons des résultats et il y aura un président légitime du Venezuela et je me fous de ce que dit Emmanuel Macron ". Voila comment il faut parler au p'tit coq ! Pour vous dire combien il s'y connaît l'Emmanuel, en 2017 par deux fois Maduro et son parti ont remportés des élections : Le 15 octobre le GPP de Maduro obtient 17 États sur 22 lors des élections régionales. Le 10 décembre, le GPP remporte les élections municipales d'une majorité écrasante.

Ne parlons pas de relations très calienté avec Israël. Dans Europe/Israël news, tout dans la nuance : " Le dictateur chaviste Nicolas Maduro a gagné l'élection présidentielle le 20 mai 2018. Un scrutin non reconnu par la communauté internationale et qualifié de " farce " par les Etats-Unis. Le 22 mai 2018, il annonce l'expulsion du chargé d'affaire des États-Unis. " Deux choses, la fameuse " communauté internationale " est composée d'abord des US, et de ses obligés, France incluse. Et lorsqu'on parle de trucage d'élections, se remémorer très fortement le fiasco des élections de 2000, le pataquès en Floride et l'élection de benêt 1er, dit georgy bushi...

France ? Pas 5eme puissance mondiale, mais 7eme, dépassée par l'Angleterre et l'Inde récemment, le bourrage de crane bat à plein ; voici un des nombreux exemples " pêché " dans Libération, propriété de Rothschild et cible visée de l'opposition, la vraie, Mélenchon accusé de diablerie Chaviniste et Maduroiste :

- "Nous ne perdrons pas notre temps à jeter des pierres à nos amis", a dit le Líder máximo de La France insoumise lors d'un de ses "amphis", tenu samedi à Marseille. ce sont les responsables du régime chaviste de Nicolás Maduro, dont le pays traverse, depuis des mois, une crise majeure. Or ces sont lancés dans une politique de répression et de monopolisation du pouvoir qui foule aux pieds, outre les droits de l'homme, tous les principes d'un gouvernement représentatif. Massivement impopulaire, le gouvernement Maduro a privé de son pouvoir le Parlement élu régulièrement - où l'opposition domine - pour lui substituer une Assemblée constituante à sa main, désignée dans des circonstances douteuses. " Donc, les trois élections précédentes, c'est une pure fiction ? Et qui signe cette daube ? Le Laurent (ramène sa science) Joffrin au fond de son bureau climatisé de Paris...Une reference lorsqu'on parle étique journalistique... Hey, bidonneur, faut aller sur le terrain voir ce qui se passe au lieu de trainer ta nullité dans les bistrots de St Germain des prés. Je suis entièrement d'accord avec Mélenchon : ceux qui dénoncent la présidentielle sont des larbins des USA. Mais des larbins en plus totalement ignorants de l'histoire, de la vraie situation vécue dans le pays.

Dans les commentaires du Figaro, histoire de constater l'étendu du massacre c'est balltrap : " La situation au Venezuela est vraiment catastrophique, Hugo Chavez et ses clowns ont réussi à couler un pays au potentiel hors norme (énergie, tourisme, agriculture, nature etc....).... voila à quoi ressemblerait la France avec des pseudo-gauchiste-populistes comme Mélenchon au pouvoir ..... ", ou " avec une inflation qui s'approche de 1000000% tout va bien au pays du pétrocoin ". C'est assez ce qui ressort aussi de la part de la presse subventionnée, et des chaines TV aux ordres. Ce que je peux dire c'est que depuis Chavez et même si c'était loin d'être parfait, l'argent du pétrole est allé au peuple. Seulement chers ignorants à grande gueule, les U.S et l'Europe s'arrangent de concert pour garder les cours du pétrole bas depuis 10 ans au moins, ce qui torpille les économies Russe et Vénézuélienne, qui sont dépendantes de ces ventes. Mais bon, lorsqu'un homme seul comme Hugo Chavez veut changer par sa seule volonté la donne et transformer une société capitaliste en une société plus partageuse, les gros pleins d'fric renaudent et font battre les tamtams, provoquent des émeutes, des coups d'état et des assassinats pour soit disant contrecarrer cette hideuse " dictature en marche "... Ce qui m'amène à cette question : qui vit vraiment en dictature, eux, nous ?

Je me bidonne lorsque les States osent se couronner " the country of democraty ", et lorsque la France s'auto félicite d'être " le pays des droits de l'homme ", alors le Venezuela le pays de quoi ? De la SALSA et des Arepas !!! Oupa Chiquita !!!

Vidéo de la tentative d'assassinat

https://www.youtube.com/watch?time_continue=14&v=-xDapjigVAI


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