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Infections Nosocomiales : Il y aurait UNE autre solution !

Publié le 05 septembre 2018 par Georgezeter
Infections Nosocomiales : Il y aurait UNE autre solution !

" La résistance croissante des bactéries aux antibiotiques provoquent 700 000 morts par an dans le monde, il y en aura dix millions par an d'ici à 2050 car, il ne fait aucun doute que la résistance aux antibiotiques est l'un des plus grands dangers pour les soins hospitaliers. " Entre autres, c'est le docteur Ben Howden qui nous le dit.

Pourquoi cet article ? J'ai lu dans ce titre parut dans " Pourquoi docteur ? " : " Staphylococcus epidermidis : une redoutable bactérie se propage dans les hôpitaux du monde entier. Staphylococcus epidermidis est devenu un formidable pathogène nosocomial, alertent, très inquiets, des chercheurs australiens dans la revue . " C'est annoncé comme ça, comme au temps où la peste sévissait, il n'y a rien à faire, pas d'autres options que ces antibios qui ne fonctionnent plus...

Alors, comme indiqué dans le titre, il y aurait une autre solution : La phagothérapie, par les phages, les virus guérisseurs tueurs de bactéries.

Vous allez dire que je ne suis pas médecin et que même je n'ai jamais passé une seule seconde dans un amphi de médecine, et vous auriez raison, mais, j'essaye d'avoir du bon sens en me disant que la médecine, c'est soigner et si possible guérir des gens et que c'est une science du tâtonnement et de l'empirisme. En m'informant, et en compulsant des articles scientifiques j'ai, je crois compris une chose fondamentale : c'est que " l'industrie pharmaceutique " régit de nos jours la médecine au sens large et tient la main du toubib qui rédige l'ordonnance...

Si je faisais l'analogie entre l'industrie du vêtement et de la médecine, et bien : le prêt-à-porter est taillé et peut être porté par tout le monde, ou plutôt pour on va dire à la louche 80% des gens/patients ; avec plus ou moins de rejets, de contre indications etc. Les 20% eux qui ne rentrent pas dans les clous font partis de ceux qui développent des infections nosocomiales en milieu hospitalier, des allergies, des résistances et qui font tristement parti des sept cents milles morts par an. " L'industrie pharmaceutique ", prescrit par les docteurs fabrique des traitements s'adressant à la majorité... Les antibiotiques furent pendant très longtemps LE remède miracle, sauf, que donnés en dépit du bon sens (mais juteux pour le business) : " La consommation d'antibiotiques mondiale est passée de 21,1 milliards de doses quotidiennes en 2000 à 34,8 milliards en 2015, soit une augmentation de 65%... " Ainsi, plein de gens devinrent antibiorésistant ; ces médicaments n'ayant plus aucun effet sur eux... Alors tant pis pour ces 20%. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs, et donc, le profit étant le crédo, ceux pour qui ce " prêt-à-porter " ne fonctionne pas, n'ont plus qu'à aller bruler un cierge à l'église du coin et invoquer les saints, les dieu et tout le st frusquin car il n'y a pas de solution pour eux! Pourtant, à l'opposé, la phagothérapie elle, est dans le domaine du sur mesure, taillée spécifiquement pour chaque individu : chaque traitement crée est spécifique au patient auquel il est administré. C'est efficace, coute peu cher et est mauvais pour le business...

Petite parenthèse : si un médecin lit cet article qu'il soit assez gentil de me dire si je n'ai rien compris ou puisse m'apporter des éclaircissements, je suis preneur ; Merci d'avance !

Au moins n'ayant pas fait médecine, donc, incapable de jargonner dans un sabir incompréhensible, je ne vais qu'employer des mots simples, les miens, pour faire avancer cette histoire.

La phagothérapie, a pour principe de faire œuvrer les " phages " : Par définition, les phages sont les virus des bactéries.

Un bactériophage est un virus qui infecte les bactéries. Il contient de l'acide nucléique (ADN ou ARN) et une plaque qui vient se fixer sur la bactérie pour s'y reproduire, provoquant une infection. De cette façon, le bactériophage détruit des bactéries telles que le staphylocoque, le bacille dysentérique ou le colibacille. Le phénomène de destruction s'appelle la lyse bactérienne.

On trouve les bactériophages dans l'ensemble de la biosphère, notamment dans les égouts, le sol et les excréments...

Chaque bactérie possède donc en elle-même sont propre virus, Il est facilement isolable car il se développe parallèlement à la bactérie, qui employé à bon escient pourra tuer cette bactérie.

J'insiste : Un phage lytique ne détruira qu'une seule souche bactérienne, voire plusieurs souches d'une espèce donnée ( Staphylococcus aureus, par exemple), mais pas toutes les espèces des souches appartenant à un genre ( Staphylococcus) comme le ferait un antibiotique.

Quelques médecins français s'intéressent à cette thérapie, mais, l'industrie pharmaceutique veille au grain et surtout à sa grosse cagnotte, et donc, ce traitement venu du far-est, n'est absolument pas enseigné dans les facs de médecine, et peu de professionnels s'y intéressent et l'utilisent...Et oui, la médecine qui soigne...Mais auparavant passe par la case bancaire.

L'ex URSS n'a jamais eu d'industrie pharmaceutique, par contre ses citoyens pouvaient être soignés bien et à faibles couts. Le Centre mondial de cette thérapie était et est toujours Tbilissi en Géorgie, région d'où était née Staline ce qui n'est pas un hasard si cette thérapie se développa si bien.

Après la découverte des bactériophages par Félix d'Hérelle en 1917, l'utilisation des phages a été rapidement reconnue par un grand nombre de scientifiques comme étant une voie possible pour combattre les infections bactériennes. Coupés des progrès occidentaux en matière de production d'antibiotiques dans les années 1940, les scientifiques soviétiques ont continué à mettre au point la phagothérapie afin de traiter de nombreux soldats infectés par diverses souches bactériennes, notamment celles de la dysenterie bacillaire et des gangrènes. Les chercheurs du monde soviétique ont continué à perfectionner leurs traitements et ont publié des résultats. Le pourcentage de succès était équivalent sinon supérieur à celui des antibiotiques. Mais, autant parce que les articles étaient écrits en langue russe qu'en raison des barrières imposées aux échanges scientifiques, ces connaissances ne furent pas propagées dans le monde entier.

Il y eu des préparations commerciales de phagothérapie en France jusque dans les années 1970 et même les Instituts Pasteur de Lyon et de Paris fournissaient des préparations sur mesure, constituées après recherche dans leur " phagothèque " de la meilleure composition active sur une infection documentée. Mais, depuis le début des années 1990, aucune source officielle de bactériophages thérapeutiques n'est plus disponible en France. Comme par hasard à l'époque où les laboratoires pharma ont vraiment mis la main sur le traitement de la santé au niveau mondial, et c'est d'autant plus néfaste, que ce fut dans ces années là où le mur de Berlin tombait et où l'URSS disparaissait, et ainsi, toute l'information sur la phagothérapie pouvait être consultée.

Longtemps tolérée, sinon officiellement autorisée, la thérapie par bactériophages n'a pas sa place aujourd'hui dans les législations française et européenne qui régissent les médicaments... Alors lorsque l'on cherche et punissons des crimes contre l'humanité, l'industrie pharmaceutique, qui a si bien verrouillée toutes possibilités d'autres thérapies que la et les siennes, qui, a réussie à coup de lobbying à faire passer des lois qui vont contre la santé publique, qui a réussie à rendre complice des professeurs de médecine et a réussie à tenir la main de ceux qui prescrivent ; il serait impératif d'envoyer tous ces responsables de labo, comme l'avait fait l'administration américaine contre les fabricants de cigarettes devant des cours de justice et les condamner à de très très fortes amendes, puis de nationaliser ces labos : La santé du genre humain ne doit pas être un business comme un autre, mais, un droit à la vie !!! Et vive la phagothérapie !!!

Voici un témoignage édifiant de l'efficacité de la phagothérapie (allez sur internet vous en trouverez des milliers...A moins que ce soit une grande conspiration fabriquée à coups de fake news...)

Christophe Novou, 47 ans, explique comment la phagothérapie a guéri sa jambe en quinze jours après 34 ans d'infections résistantes aux antibiotiques. " J'ai été renversé par une voiture à l'âge de 10 ans. La fracture du fémur s'est infectée sous la peau. Cela m'a valu 19 ans de complications, d'abcès purulents, d'hospitalisations, une enfance volée... Aucun antibiotique n'était efficace. J'ai cru être guéri un moment, mais lors d'une nouvelle fracture en avril 2011, mauvaise surprise: l'infection, notamment un staphylocoque doré, était toujours là, impossible de m'opérer! J'ai enchaîné alors des traitements très douloureux , curetage, aspiration et bain d'antibiotiques sur plaie ouverte, bloc opératoire tous les deux jours, rien à faire: l'infection gagnait du terrain. Le jour où le chirurgien m'a dit qu'il fallait envisager l'amputation de toute la jambe, je me suis isolé dans la pièce voisine et je me suis effondré. Par miracle, ma belle-sœur a vu à la télévision un reportage sur la phagothérapie . Elle m'a appelé, j'ai décidé de tenter ma chance.

Accompagné par un ancien malade lui-même guéri par les phages, je suis parti en Géorgie. J'ai monté le voyage seul, sans d'aide de la Sécurité sociale pour tout financer. Le coût total 8000€. À Tbilissi, je suis allé à l'hôpital pour des consultations. Les médecins m'ont d'abord "boosté" en vitamines pour renforcer mon corps. Ensuite j'ai reçu des petites fioles de cocktails de phages à boire chaque jour durant deux semaines. Puis le médecin m'a renvoyé chez moi avec ces mots tant attendus: "vous êtes guéri". Je n'y croyais pas, il m'a dit de retourner faire des analyses à Paris, et c'était vrai! L'équipe médicale en France a confirmé la disparition du staphylocoque doré! Aujourd'hui je remarche, en boitant un peu à cause des opérations, 49 au total, mais je remarche ! Pour moi, il est scandaleux que les médecins restent frileux devant cette thérapie. Elle marche, la preuve: elle a sauvé ma jambe! " (En comparaison, Christophe a chiffré le coût pour l'Assurance maladie des deux ans et demi d'hospitalisation précédent son départ à plus de 700 000€.)...

Il faut absolument que ça change ou bien nous nous dirigeons vers des hécatombes dignes de la peste noire du moyen âge !


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