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Alimentation : Du Bio et le Chimio à gogo

Publié le 24 septembre 2018 par Georgezeter
Alimentation : Du Bio et le Chimio à gogo

Dans votre supermarché cohabitent : les aliments bio, et ceux utilisant des produits de synthèses... Et selon vos moyens financiers, vous " dégusterez " des pesticides, des herbicides chimiques, des engrais chimiques, des OGM. Au rayon viandes vous aurez des hormones de croissance. C'est admis par tous, le rayon fruits et légumes appelé autrefois " maraîcher ", vend des aliments qui en majorité une fois ingéré par votre corps vont se comporter en hooligan. Quant aux " produits carnés ", c'est Frankenstein s'accouplant à Nosferatu.

- Les pesticides : estampillés aussi comme " produits phytosanitaires ", ca sonne tellement mieux non ?

Des pesticides utilisés à grande échelle il y a quelques années font maintenant l'objet de restrictions sévères en raison de leurs effets nocifs sur la santé des agriculteurs et des consommateurs. ( Glyphosate... encore pour 5 ans.) Ainsi, en considérant les données disponibles, les nombreuses incertitudes ainsi que les particularités des groupes vulnérables (femmes enceintes et jeunes enfants), il y a suffisamment d'éléments pour justifier l'application du principe de précaution dans l'utilisation des pesticides. Et pourtant, pas grand-chose bouge.

Les herbicides chimiques :estampillés aussi comme " préparation phytosanitaire ", ca sonne tellement mieux non ?

Des phénomènes de résistance aux pesticides (comparables aux phénomènes d'antibiorésistance) sont apparus de par le monde. L'utilisation des herbicides chimiques seraient à l'origine de maladies touchant les agriculteurs et leur famille : dépression, cancer, dégénérescence rétinienne, problèmes respiratoires, maladie de Parkinson et malformations congénitales. Rien que " ça " et je ne vous parle pas de la destruction des sols et de l'air...

Les engrais chimiques, estampillés aussi comme " fertilisants artificiels ", ca sonne tellement mieux non ?

Les engrais sont utilisés depuis l'Antiquité, où l'on ajoutait au sol, de façon empirique, les phosphates des os, calcinés ou non, l'azote des fumures animales et humaines, le potassium des cendres. Mais dans les années 60, youpi ! Welkom les engrais chimiques. Le risque sanitaire le plus connu est celui relatif à la consommation par le nourrisson d'eau riche en nitrate, résultant de la fertilisation azotée. Le risque environnemental le plus cité est celui de la pollution de l'eau potable par les nappes phréatiques ; le danger est ici une intoxication par consommation et par accumulation d'élément dangereux pour l'Homme (nitrates, azotes, etc..). De plus, la consommation d'animaux intoxiqués par ces mêmes éléments est un danger supplémentaire pour l'Homme. Et pour finir, l'emploi intensif d'engrais azotés peut causer des catastrophes écologiques (telles que la prolifération des algues vertes), pouvant être mortelles pour l'Homme.

Les OGM, estampillés aussi comme " sélection artificielle " ca sonne tellement mieux non ?

Et là on nage dans le plus épais brouillard... D'un coté ils peuvent être bénéfiques pour la santé, comme par exemple celle de riz doré. Il existe dans le riz, localisée dans la coque de la graine, une provitamine A nécessaire pour la vision. Certaines populations (plusieurs millions), notamment en Asie, ingèrent, comme seul aliment, du riz émondé (sans la coque) avec pour conséquence une avitaminose A responsable chez plusieurs milliers d'individus, de troubles visuels importants et irréversibles. L'adjonction, par transgénèse, de provitamine A dans l'albumen du riz corrige cet erreur de la nature. Cependant, l'ingestion de produits contenant des OGM ou issus des OGM a créé et crée toujours une incertitude sur la présence d'une substance indésirable qui pourrait présenter des dangers pour l'homme ou pour l'animal. Ce questionnement est normal du fait même que les recherches sur les OGM ont pour but de conférer aux plantes des résistances aux agents pathogènes et une tolérance à des herbicides spécifiques. Que produira sur notre organisme l'ingestion de tels produits ? Mystère et boule de suif...On verra si dans quelques générations, par " malformation " des pieds poussent sur les cranes ou des mains à 12 doigts ( pratiquent pour le piano, voyez, faut rester positif !!!)

Mordre à pleines dents dans une pêche, une pomme et avaler... de l'eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nos apports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons - fruits, légumes et céréales - deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel. Pour retrouver les qualités nutritionnelles d'un fruit ou d'un légume des années 50, il faudrait aujourd'hui en manger une demi-cagette ! Une pomme hier = 100 pommes aujourd'hui... Hier, quand nos grands-parents croquaient dans une Transparente de Croncels, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os. Aujourd'hui, les supermarchés nous proposent des bacs de Golden standardisées, qui ne nous apportent que 4 mg de vitamine C chacune. Soit cent fois moins. Il en va de même pour les oranges : une orange d'hier = 21 oranges d'aujourd'hui...

Et il est prouvé que moins c'est gouteux, plus on ingurgite des quantités. Résultats : carence en mainte vitamines et minéraux d'où l'explosion des compléments alimentaires...Un circuit bien rodé où les affreux de la bouffe font bingo ! à tous les rayons.

Les hormones de croissances... estampillées aussi comme " stimulateurs de croissance ", ca sonne tellement mieux non ?

Les stimulateurs de croissance sont interdits en agriculture biologique. L'idéologie derrière l'agriculture biologique est de respecter le cycle normal de croissance des animaux, mais surtout de respecter le bien-être des animaux.

Il faut en moyenne 28 mois pour élever un bœuf à pleine maturité, alors qu'il ne faut que 20 mois dans un " élevage " industriel... Le rêve fou devenu réalité pour tous ces producteurs de viande sur pattes et l'utilisation de produits issus de l'industrie pharmacologique. Les " fermes " d'élevage, je dirais plus, les usines d'élevage aujourd'hui se sont transformées en laboratoire du docteur Foldingue.

Toute cette alchimie a pour but de : produire plus, plus vite moins cher. Et se dire que l'animal, être vivant, de sensibilité n'est plus qu'un produit...A rendre n'importe qui végan !

Les aliments issus d'élevages intensifs ne sont pas sains. Des études récentesindiquent que la viande provenant d'animaux élevés de façon industrielle contient des niveaux plus faibles d'oméga-3 et un ratio oméga-6/oméga-3 moins favorable. Or une absorption inadaptée d'oméga-3 et un ratio oméga-6/oméga-3 déséquilibré ont un lien avec les maladies cardiovasculaires. Il est permis de penser que cette augmentation de viande " bon marché " a aussi mené à d'importants problèmes liés à la surconsommation dans de nombreux pays du monde entier; la forte consommation de viande rouge et de viande transformée a été reliée à un certain nombre de troubles de la santé graves, comme l'obésité, le diabète et le cancer.

Les antibiotiques sont largement sur-utilisés. Les élevages industriels utilisent couramment des antibiotiques pour prévenir les maladies liées à la promiscuité des animaux, indépendamment du fait que l'animal soit infecté ou non , et dans certains pays tels les Etats-Unis, pour favoriser la croissance des pauvres bêtes.


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