Magazine Journal intime

Tess se taille !

Publié le 10 juillet 2008 par Lephauste

Je disais ça moi,  pour dire quelque chose de vif, comme on tenterai de secouer la couette en feu, de réveiller le capitaine du Titanic, d'alerter le pilote du Boeing que le truc là,  en face, assez haut et de forme cubique et ben c'est... Argh ! trop tard,  by jove ! God save our gracious queen !

Taillons ! je disais, sûr qu'au matin j'allais retrouver en ouvrant le Bloog, la fine fleur du commentaire frais comme le pain d'avoinée féminine que parfois je me prends, avec délice et parfois un peu aussi de l'agacerie dans les gencives. Mais là j't'en fiche ! Je me retrouve dans la peau d'un double décimètre à poncer et franchement ça fait froid dans le dos, l'influence qu'on a ! Je dis,  taillons ! Et ni une mais deux si, Tess se taille ! ... (ces trois points sont l'expression de ma muettitude interloquée à double tours jumeaux. C'est assez délicat à transcrire des muettitudes pareilles.)

La valise m'en tombe de la poignée ! Les mots en chutent de la page verticale ! Je regarde incrédule, le ventre blanc des avions, je perds et bien que cela soit tout à fait ponctuel, une de mes nombreuses commentateuses, de celles qui vous portent à croire qu'après tout écrire c'est encore cancaner alors que tailler est un verbe d'action, les femmes en général sont dans l'action et que ceux parmi mes pairs de la pilosité insistante et rasoire qui en font leur moitié, n'oublient pas qu'elles sont leur moitié supérieure. Oh le vil flagorneur ! Peut être mais quand le flagorneur pense sincèrement ce qu'il flagorne sans vergogne, alors on peut dire que la lutte des classes est un concept à reconsidérer autrement qu'en terme d'ambitions mal digérées.

Bon, Tess c'est ainsi et puisqu'il le faut ... taillez !

Mais la prochaine fois, je dirai par exemple ... Restons, rentrons voulez vous ? le fond de l'air est un peu frais ! Quelque chose qui fasse que je ne sois pas à me tourner les pouces en relisant, pour la bonne cause des statistiques, mes notes et le comptant bien pesé de fadaises assises qui les composent. Je ne relis jamais sauf quand il arrive que le train sifflera trois fois, auquel cas je lâche les chiens au cul du facteur si d'aventure lui prend l'envie de sonner deux fois et que d'une voix lasse d'employé du débit lyonnais ma boite mail m'annonce : Vous n'avez pas de nouveau commentaire ... Vous n'avez pas de nouveau commentaire ... Vous ... Toi même !

Aller, les moustiques organisent une grande collecte de sang au profit d'ingrid de la jungle et comme je suis O- ... J'y vais. La cause des femmes, que voulez vous ! 


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