Magazine Enfants

Deux semaines sans chaudière

Publié le 05 novembre 2018 par Audrey @OliveBanane

Deux semaines sans chaudière

Je ne te cache pas que depuis 15 jours, on joue dans la Team #glagla à la maison ! On ne sait pas vraiment ce qui s'est passé, même si on suspecte que la chaudière a peut être été impactée après un court jus à la maison, mais depuis lundi dernier, on n'a plus de chauffage. Ni d'eau chaude.

La vie sans radiateur

Le lundi matin, quand j'ai pris ma douche, je me suis dit : "Tiens, elle est pas chaude". Et dans la journée, je me suis demandée quand même, en faisant la vaisselle s'il n'y avait pas eu un truc. Ce n'est que le soir qu'on a avisé le message d'erreur sur la chaudière avec l'homme : Défaut brûleur.

On a appelé le réparateur, il ne pouvait venir que le mercredi, on a dit OK. (en vrai, on n'avait pas trop le choix !)

Bien sûr, tout ça pendant les vacances de Crevette. Sincèrement, au début on était tellement persuadé que la situation n'allait pas durer que j'avais refuser poliment les radiateurs d'appoint de BelMaman. On a sorti les plaids, et on s'est pelotonné sous une couette, sur le canapé.

...ni eau chaude

Mais l'eau chaude, c'est plus sournois. Se laver les mains à l'eau glacée, faire la vaisselle à l'eau glacée, ça passe encore. Mais la douche... L'homme a fait le warrior. Pour Crevette, on a fait un bain un jour sur deux avec les casseroles d'eau qu'on faisait chauffer en bas. Mais en vrai, ça faisait beaucoup de casseroles pour un bain tiède. Du coup on a été à la piscine. 😉

Et on est passé à la bassine. Une bouilloire d'eau chaude, une bassine, un gant de toilette ont fait l'affaire.

Le réparateur est venu, il a vu, il est repartu.

#tactactac c'est le bruit, lancinant, que fait notre chaudière allumée. Le réparateur est arrivé, confiant. Mais ce #tactactac, au bout d'une heure à tout brancher, débrancher, ça a commencé à l'énerver.

Un premier diagnostic est tombé. C'est le boitier de transmission. Désolé, ça coute 350€. Gloups. Il n'avait pas la pièce. Il allait donc aller la chercher le lendemain et venir. Un jour de plus sans chaleur. Le lendemain, on s'est retrouvé, après changement de la pièce, confronté à ce foutu #tactactac. Un second réparateur est reparti chez le fournisseur chercher une autre pièce. C'était toujours pas ça.

Dépités, devant la chaudière, après avoir tout changé. " D'habitude je trouve tout de suite, mais là je comprends pas : votre chaudière est en excellent état, toutes les pièces ont été changée ou sont neuves ". Ah ben v'la.

Ils ont fait une réunion, appelé le constructeur (aussi perplexe qu'eux à priori) ils ont tout listés. Ils ont commencé à envisager que le court jus avait cramé une pièce dans la carte électronique (500€ - regloups) Qu'il fallait commander chez le fournisseur. Et qu'on aurait pas avant mardi ou mercredi la semaine d'après. Résignés, on a commandé. Et passé un week-end à se geler les miches. Là, j'ai accepté les radiateurs de BelMaman. Heureusement, parce que le week-end a été bien froid. J'ai beaucoup pensé aux sans abris ce week-end-là. Je ne dis pas ça pour vous choquer. Mais une fois de plus, je me rends compte de notre chance. On avait froid, certes, mais on était dans le confort de notre maison. eux, sont dehors, toute l'année.

On a donc attendu

Sauf qu'on avait du monde qui débarquait pour le 1er novembre à la maison. Soit le jeudi d'après. On a croisé les doigts. Finalement, ils ont commandé trois pièces au cas ou ! Le mercredi soir (le jour d'Halloween), il est venu avec les trois pièces. Il a tout essayé, l'une après l'autre. Je te laisse deviner...

#tactactac

" Je ne comprends pas... Madame, votre chaudière, elle me rend fou."

M'en parle pas, gars. En partant il nous a laissé deux radiateurs électriques supplémentaires.

A l'heure qu'il est, je t'écris de mon bureau, avec mon gros pull, le radiateur électrique dans le salon (je te dis pas la note d'électricité qu'on va se payer). Je ne te cache pas qu'on s'habitue en fait, à notre bassine d'eau pour se laver (on s'est d'ailleurs rendu compte avec les copains ce week end - ouais, ils sont venus, malgré la panne, si c'est pas de vrais amis ça ! - qu'il ne fallait pas beaucoup plus d'eau que ça pour se laver, et qu'on en consomme vraiment trop au quotidien ! ). A avoir moins chaud. On a réussi à ne pas tomber malade. On a aussi bougé pas mal pour ne pas rester dans le cru.

Là, on attend le RDV avec le réparateur et un expert De Dietrich qui viendra, on l'espère, nous sauver. Parce qu'une chaudière, ça coute 5000€. Re-re-gloups.

Dieu du chauffage, priez pour nous !

Deux semaines sans chaudière

Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine