Magazine Humeur

Airbnb = « Pourvu qué ca doure ! »

Publié le 30 novembre 2018 par Georgezeter
Airbnb = « Pourvu qué ca doure ! »

J'utilise leurs services depuis juin 2015, et je dois dire que j'en suis heureux...Ou plutôt que j'en étais... Car comme d'hab, lorsque le business marche, histoire de rogner sur tout, et surtout, on vérifie moins ces prétendus locations qui sur photos paraissent ad hoc, mais sur place ; bonjour les surprises et les odeurs ! Et quand les conflits apparaissent entre l'hôte et " le voyageur " qui devient soudainement " le client ", c'est le chemin de Damas ; je dirais, celui du Maghreb en l'occurrence. Auparavant lorsqu'on appelait c'était soit un français en France qui répondait, soit un américain ou un anglais pour les anglophones. Mais aux jours d'aujourd'hui, ce sont des centres d'appels situés de l'autre coté de la méditerranée. Les agents font ce qu'ils peuvent avec d'ailleurs aucun pouvoir de décision, mais surtout ne connaissent pas comment ça " se danse en France ", et je ne parle pas du français hésitant, de l'ignorance de la géographie nationale etc... Pour les anglophones il en va de même, ce sont des gens de l'ile Maurice, ou d'Inde qui répondent. Ca donne du travail aux pays en voie de développement, mais n'aide pas à la compréhension entre les peuples, particulièrement lorsqu'il y a un conflit avec des pépettes en jeu.

J'ai bien sûr eu des soucis avec des locations, particulièrement aux philippines où la notion de confort moderne et d'accueil est plus qu'élastique ; mais le peuple philippin est si charmant que tout se termine dans la bonne humeur, d'autant que Airbnb en anglais assure le job. Mes voyages dans l'est de l'Europe, jamais eu un seul problème ; ce qui est marqué sur l'annonce correspond en tous points à ce que vous découvrez. En Italie, en Espagne l'accueil des hôtes vous met à l'aise comme si vous étiez un membre de la famille. Par contre chez nous...Pour mon expérience je dirais qu'une fois sur deux ya " abus ". Le dernier en date c'est maintenant. Location d'un salon/cuisine/salle de bain et d'une chambre en soupente. 410 euros mensuel. C'est raisonnable, mais le 1 er magasin d'alimentation est à 9 km, la 1ere ville à 45. Je ne suis pas là en vacances, mais cherche du boulot.

J'arrive dans un petit village du nord de la France, je conduis sur les pavés de la rue principale, de part et autre de cette rue, de belles maisons en pierre, sauf que, pas de bol, " la mienne " est une maison au look délabré, pour accéder à mon " sweet home " je dois me glisser entre deux murailles de béton. A l'intérieur cela sent la vieille crasse, qui pourtant a été passée avec un produit d'entretien, mais apparemment on a pas frotté assez fort et le cocktail des deux senteurs me reste dans le nez... La " chambre, " : on ne se tient pas debout et se cogne partout sans compter cette isorelle brut qui sert de revêtement et ce chatterton qui la tient. C'est sombre comme dans le cul d'un mineur de fond. Le matelas du lit a des ressors, très présents. Un bout de tissus dégueu masque un débarras poussiéreux. Il n'y a qu'un radiateur à bain d'huile. Et le top du top prend naissance lorsque les deux chiens de la dame qui partage cette maison se mettent à aboyer... Incroyable ! C'est du non-stop. De plus ils cavalent partout et peuvent même venir gueuler juste devant ma porte.

Le soir même j'avertie le proprio que je ne resterai pas dans un tel chenil, aux odeurs volatiles... Et le lendemain, c'est là où je contacte Airbnb afin de récupérer mon argent. Un nommé Andreï écoute mes doléances et me demande de lui envoyer des " preuves ", des photos et si je veux des vidéos...Heureusement que je connais la procédure car en voyant le logement c'est la 1ere chose que j'ai fait de prendre des clichés (visibles sur la photo de présentation de cet article). Puis...Deux jours sans nouvelle. A la française quoi ! Tout à chacun connaît ça, cette manière de ne pas répondre, de laisser trainer, d'ignorer les appels. Car, il faut admettre d'avoir eu tord de mettre en ligne de tels logements, et admettre, c'est payer. Le propriétaire me rembourse 320 euros, il se garde la 1eres nuitée ; il reste 90 euros pour Airbnb en frais et charges. Je demande qu'on me rembourse ou me crédite un coupon. Voici la réponse :

- " C'est Marie d'Airbnb, j'espère que vous allez bien.

J'ai bien reçu votre demande de remboursement des 90€ manquants dans votre réservation. Après avoir étudié la documentation et avoir regardé de plus près le dossier aussi, je ne pourrais pas procéder à un remboursement de ses 90€. Vous avez reçu déjà 320€ sur les 410€ ce qui fait près de 90% de la réservation totale. Quand vous décidez de partir d'un logement, il faut absolument nous contacter directement pour qu'on puisse procéder à une médiation entre l'hôte et le voyageur.

Je vous invite consulter ce lien qui explique notre Politique de Remboursement des Voyageurs. Je ne pourrais, malheureusement, pas revenir sur cette décision. "

Un conseil : ne jamais passer par Airbnb France, car jamais au grand jamais ils n'admettront quoique ce soit ; c'est une question de mentalité de reconnaître ses erreurs, d'avoir accepté en ligne un logement limite insalubre et " animé " en continu par des chiens hystériques. Et si je ne m'étais pas arrangé avec le propriétaire ils étaient capable de ne rien me donner. Donc méfiance maintenant avec eux lorsque tout va mal, ils ne seront jamais du coté du visiteur. Je sais que je ne peux pas écrire un commentaire sur cette location pour avertir les prochains voyageurs; Donc, elle va continuer à être en ligne et d'autres gogos vont se faire avoir. Avant moi, il y avais eu une seule personne restée deux jours, et pour ce lapse de temps, moi aussi je l'aurais bouclé, mais un mois entier a entendre la sérénade canine...no thanks !

Je conseille de contacter le service en anglais, où là, bien souvent ils admettent qu'il y a eu mal fonction et bien souvent vous octroient des coupons à créditer sur le prochain voyage. Au lieu de ça Airbnb France, " these cheap dudes " auraient pu me satisfaire avec même 50 euros, juste un geste pour le dérangement, quant à un mot d'excuse...Tu peux te brosser mon frère, c'est pas demain que ca viendra !

Un endroit est invivable non pas en regardant sa richesse, mais en constatant sa mentalité... Et ici, il faut se battre pour tout.

Vive les gilets jaunes, et à bas des multinationales comme Airbnb France !!!

" Pourvu qué ca doure ! " Dixit Laetitia, mère de Napoléon


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine