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Maman, pourquoi tu as peur du dentiste ?

Publié le 18 avril 2019 par Fredouistiti

Le soir de son anniversaire , Ouistiti est venu nous voir, tout fier, en nous disant : " Et regardez, j'ai une dent qui bouge ! ". En dehors de la gestion du moment où elle allait tomber, j'ai vu arriver des rendez-vous qui me terrifiaient petite : le dentiste.

Le dentiste et moi, on n'est pas copain. Enfin, c'est surtout le dentiste qui me suivait quand j'étais petite. Sauf que cela a gravé une trouille incontrôlée, qui me poursuit encore maintenant, à 40 ans passés.

Vous avez dû remarquer, sur mes photos, que j'ai les dents du bonheur. C'est censé être une coquetterie, et on m'a souvent dit que je ressemblais à Vanessa Paradis. Je rigole toujours intérieurement, car on a vraiment que ça en commun.

Mais en fait, je n'ai pas les dents du bonheur. Si mes dents sont aussi écartées, c'est qu'il m'en manque. Donc celles présentes ont pris toute la place que mes gencives leur offraient.

Je vous passerai les détails mais j'ai eu une frénectomie, plusieurs dents arrachées, et un appareil dentaire pendant cinq ans.

Mes parents ont dépensé des sommes folles en orthodontie pour que mon joli sourire, aux dents bien alignées, ne dure que deux mois.

Logique, puisque l'espace au fond de ma bouche laissé par mon appareil quand il a rapproché mes dents, n'a pas été comblé.

Tout a été fait de travers. Au lieu de tout ramener, il aurait fallu créer un écart sur les côtés, mettre des implants pour remplacer mes incisives inexistantes... Mais au lieu de ça, mes dents ont progressivement repris l'espace qui était à leur disposition. Et mon écart est réapparu.

Entre la colère d'avoir dû supporter des douleurs après chaque visite chez l'orthodontiste, tous les soirs lorsqu'il a fallu que je porte un casque relié à mes dents par des crochets, le deuil de mon sourire que je n'ai eu bien aligné que le temps d'un été, j'ai développé un énorme complexe.

J'ai tellement souffert qu'il est absolument impensable d'envisager de repasser par cette épreuve, pour oser espérer un joli sourire digne d'une série américaine.

Mais le mal-être lié à cet écart a toujours été très présent. Je parlais toujours avec une main devant ma bouche. Prendre la parole au collège et au lycée était un calvaire...

Les années ont passé et ce complexe est resté ancré en moi, même après avoir rencontré mon chéri qui s'en fichait totalement

On dit que la maternité amène avec des chamboulements. C'est vrai ! Qu'elle nous apprend à lâcher prise. C'est vrai !

À la naissance de Ouistiti, je n'avais plus eu aucun filtre sur moi-même. Mon bébé était là, et je le regardais avec émerveillement. Je lui souriais, et peu importe ce qu'il se passait autour de moi.

Forcément, à la naissance d'un bébé, on fait plein de photos. Prises à la volée, pendant lesquelles j'étais bien trop occupée à pouponner pour penser à pincer mes lèvres.

Et il y en a une qui m'a touchée en plein cœur.

Si, en bientôt 6 ans de maternité, je suis devenue une maman porteuse avertie, les premières semaines n'ont pas été simples.

J'avais acheté un sling, regardé des vidéos. Mais rien n'y faisait, je n'arrivais pas à installer correctement mon bébé en écharpe.

J'ai fini par prendre un cours avec une monitrice. Et le lendemain, le miracle s'est produit. La bonne installation, les bons noeuds (sur ses conseils, j'avais changé de modèle pour un autre qu'elle m'avait gentiment laissé) . Et, pouf ! La magie a opéré.

Mon bébé s'est mis en boule, s'est collé contre moi. Et en deux minutes, il dormait.

Forcément, j'avais le sourire jusqu'aux oreilles que mon chéri a mitraillé.

Et il y a cette photo qui a figé cet instant à tout jamais. Et que j'aime d'amour. Mon sourire est là pour plein de raisons, et je ne peux pas ne pas l'aimer.

À partir de ce jour là, je n'ai plus cherché à dissimuler mon sourire. C'est encore arrivé, bien sûr... On ne se débarrasse pas d'un réflexe, ancré depuis l'adolescence, en un claquement de doigt.

Mais petit à petit, j'ai lâché la pression et on l'a vu, de plus en plus, sur les photos.

Devenir Maman a changé plein de choses en moi, et c'est l'une des plus visibles lorsqu'on m'a connue avant.

Maman, pourquoi tu as peur du dentiste ?

Mais j'y pense déjà... Ouistiti a toujours eu un énorme besoin de succion. Il a encore une tétine la nuit, ou la journée quand une émotion le submerge ou qu'il est fatigué.

Je sais que c'est un besoin, et je ne veux pas l'en priver subitement. On l'accompagne doucement vers le sevrage. Mais il a les dents en avant, et ça me préoccupe pour son bien-être futur.

Maman, pourquoi tu as peur du dentiste ?

Ouistitwo, vous êtes plusieurs à me l'avoir déjà dit sur Instagram : il a mon sourire. Ses dents sont moins écartées que les miennes. Mais l'écart est là. Reste à savoir si ses molaires, qui sont en train de pousser, vont y changer quelque chose ou pas.

Maman, pourquoi tu as peur du dentiste ?

Ouistiti a donc déjà perdu deux dents, à 5 ans.

Mais je suis trop traumatisée par le suivi que j'ai eu enfant par un dentiste, qui n'avait aucune formation pédiatrique, pour en chercher un pour mes fils en faisant plouf-plouf sur les pages jaunes.

Je pourrai les emmener voir le mien, mais il n'est pas spécialisé. Il a su me mettre en confiance, mais je veux quelqu'un qui sait s'y prendre avec les enfants.

Une dentiste avec des tarifs abordables ne serait pas non plus pour me déplaire.

Pouvoir emmener mes enfants dans un lieu où ils pourront être suivis en pédodontie, puis en orthodontie si besoin, serait aussi un confort appréciable.

Plusieurs centres existent en France. Il y en a 9 en Île de France, dont deux proches de chez nous.

Les traitements proposés vont des soins dentaires fondamentaux à la pédodontie, en passant par l'orthodontie enfant et adulte, les prothèses et implants, la radiologie et l'esthétisme dentaires. Il y a même des consultations en urgences.

Les rendez-vous se prennent en ligne et, contrairement à ce qui se passe habituellement à Paris, il y a peu d'attente.

J'ai regardé les disponibilités pendant que je préparais cet article. J'aurais pu réserver un rendez-vous, pour une première consultation enfant, dans 5 jours. Le truc impossible en cabinet de ville.

Niveau tarifs, c'est également très avantageux. Avant mon opération en décembre, j'ai dû aller faire un contrôle pour vérifier que je n'avais pas d'infection visible ou dormante.

J'ai comparé ce que j'ai payé pour ce rendez-vous avec les tarifs de Dentego. Ça n'a clairement rien à voir.

C'est plus fort que moi, je sais que je vais être fébrile lorsque j'emmènerai Ouistiti la première fois.

Quant à ma mutuelle et mon banquier, ils seront rassurés par les tarifs justes, pratiqués par Dentego.

À une époque où la santé tend de plus en plus à devenir un luxe, je trouve rassurant de voir que des professionnels ont à cœur de garantir l'accessibilité des soins et une prise en charge optimale, pour n'importe quel patient.

Maman, pourquoi tu as peur du dentiste ?

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