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La conquête de l’Occident #17

Publié le 19 septembre 2019 par Observatoiredumensonge

Qu'on le veuille ou non, notre société occidentale se trouve confrontée à une croisade contre ses valeurs et son mode de vie : le nier ne sert à rien, l'accepter c'est se soumettre. Chapitre 17

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La conquête de l’Occident #17

La conquête de l'Occident

Par Daniel Desurvire

Chapitre 17

L'habitude - mère d'indifférence et de normalité - de vivre dans une société de liberté peut détourner les citoyens d'un minimum de lucidité et de vigilance. La crise migratoire dont souffre les pays industrialisés n'est pas un problème de réfugiés, mais une impasse entre deux civilisations non miscibles du seul fait de l'Islam et de son caractère insoluble dans une civilisation achevée, autrement dit émancipée et constitutionalisée. Si l'on ajoute l'ingrédient de la corruption des élus politiques qui pactisent avec des États voyous de la péninsule arabique, puis le commerce de l'argent sale (drogue, armements, bakchichs, niches fiscales) qui transite de comptes offshore à comptes offshore depuis l'antimonde de la finance, puis encore une crise du système libéral dévoyé (libre circulation des biens et des personnes que favorise les frontières-passoire Schengen) qui gangrène le corps social des nations démocratiques, nous obtenons un cocktail explosif dont les composants sont la misère, la frustration, les migrations (de souche essentiellement musulmane en Europe qui ne participe nullement au melting pot), la guerre et les émeutes, avec pour détonateur le terrorisme.
Derrière ce floutage des mots et le devoir de réserve qu'implique le mode correct pour ne pas être taxé de populisme, cette peur " des loups déguisés en agneaux " sous les guenilles costumées d'un martyr de composition avait déjà été pressentie par un représentant Turc le siècle dernier, comme susceptible d'instrumentaliser les droits de l'Homme (Voir les travaux préparatoires de l'art. 17 [qui interdit l'abus] de droit de la Convention EDH, Strasbourg, 23 avril 1957, p. 5). Se glissant sous le manteau des libertés naturelles que les État d'Occident concèdent aux citoyens de la Communauté et ses ressortissant étrangers, des imposteurs fondamentalistes, se réclamant de l'Islam, tentent d'en finir avec les régimes démocratiques qui les accueillent, pour y substituer un régime hiérocratique totalitaire.
Dans l'arrêt susmentionné, le requérant musulman de nationalité belge a, de manière répétée sur des sites de diffusion en vidéo, appelé à la violence contre les " non-croyants [entendu non-musulmans] ", au djihâd armé ainsi qu'à la mise en place de la sharî'a. Après épuisement des voies de recours, le verdict du tribunal correctionnel d'Anvers du 10 février 2012, condamnant le prévenu incriminé, fut confirmé en appel et en cassation. Fouad Belkacem, porte-parole de l'Association Sharia4belgium aura alors saisi la Cour EDH sur le fondement de la violation de l'article 10 de ladite Convention, au motif que l'arrêt en dernière instance, ayant confirmé la sentence en pénal, constituait une atteinte injustifiée à sa liberté d'expression. Or, c'est précisément cette liberté que les pays musulmans totalitaires ne tolèrent pas chez eux, encore moins la liberté de conscience ou la présence d'autres culte que l'Islam sur leur territoire.
Il apparaît expressément, pour les fondamentalistes musulmans, que le droit prétorien et les lois séculières en général ne doivent pas s'appliquer à l'Islam. De sorte que lorsqu'une juridiction temporelle infirme une volonté coranique, il n'est rien de surprenant que ces fanatiques arrogants tentent de forcer les lois démocratiques, qui selon eux ne concernent pas l'Oumma. C'est donc avec un affront et une détermination qui néanmoins trop souvent leur réussissent, que la société civile judéo-chrétienne, plutôt indulgente et bienveillante à leur égard, accorde à ces islamistes pugnaces et menaçants une préséance sociale voire des privilèges administratifs, cependant considérés comme acquis et obligatoires par les bénéficiaires. Or, ces intégristes refusent d'admettre que ces largesses prodiguées à leur endroit relèvent d'une volonté publique de dulcifier les rapports interethniques dans une société multiculturelle.
Le culte musulman n'étant pas seulement pour l'Oumma une religion, mais aussi un code sociojuridique, une idéologie politique et un pensum de prescriptions coutumières et cultuelles, comprenons que l'intégration de ces Musulmans ne saurait réussir en accordant des concessions et avantages dédiés à cette communauté. C'est précisément par le biais de concessions et de magnanimités, que ces faveurs sont interprétées comme une faiblesse sinon un devoir envers l'Islam. Les fondamentalistes musulmans prétendent ainsi inverser les valeurs de l'Occident pour les ramener aux leurs, imposer leurs standards sharîaques et islamiser les pays qui les accueillent, mais qu'ils considèrent être le monde des impurs ; des dhimmis qui leur seraient redevables.
" Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels il n'est pas de société démocratique " (M. Sztulman, LPA Lextenso, 11-12 sept. 2018, p. 7). Mais c'est en invoquant des libertés, que le prédicateur susmentionné tenta d'annihiler les fondements des droits de l'Homme, sinon d'en détourner la morale par l'introduction de préceptes islamiques incompatibles avec l'éthique occidental, comme en installant une distorsion entre deux postulats fondamentaux d'articulation contradictoire. De sorte que les appels à la discrimination et à la violence ne consisteraient, selon le défendeur, qu'à diffuser des opinions que chacun est libre d'interpréter ; les interdire procédant d'une entrave à la libre expression.
De sorte que, sous ce mobile, l'effet guillotine de l'article 17 de la Convention EDH susvisé, visant à réprimer les abus de droit, fait l'objet de tentatives de contournement par des auteurs d'exactions qui se prêtent à l'apologie du crime de guerre, du terrorisme, d'incitation insurrectionnelle, de ségrégationnisme, d'incrimination raciale et de négationnisme. Mais la contradiction ne s'arrête pas là, car la France, suspendue au lobbyisme du Conseil et de la Commission (UE), professe une dialectique misérabiliste en dressant le culte musulman contre l'amalgame juste après chaque attentat islamique. De fait, cette politique de repli fait taire de façon comminatoire et par la censure les essayistes disposant d'un plateau médiatique, dès lors que ces derniers mettent à jour l'étiologie cultuelle de cette gangrène sociétale et la condamnent en vertu des standards moraux. C'est précisément le droit d'expression - pourtant ici utilisé à bon escient - qui est alors cloué au pilori, au motif rédhibitoire de garantir la sacro-sainte liberté de culte.
Lorsque le dogmatisme droit-de-l'hommiste fait du zèle, il n'est rien de surprenant d'assister à une altération des valeurs, d'où l'effondrement des remparts juridiques qui assurent la sauvegarde des frontières extérieures à l'Union, d'où la sécurité nationale des États membres. Là encore, les droits fondamentaux sont déviés au profit d'une immigration prédatrice. Pour preuve, une décision du Conseil constitutionnel du 1er juin 2018 (n° 2018-709 QPC), au motif portant sur la question du délai de recours d'étrangers, placés en détention et faisant l'objet d'une obligation de quitter le territoire français*, a invalidé ces OQTF* (mesure d'éloignement). Il résulte que les réfugiés passés clandestinement sur l'hexagone, qui plus est délinquants et incarcérés, font appel, via des associations qui leur apporte secours matériel et avocats, au droit français pour transformer leur situation délictuelle en crise humanitaire de victime assistée.

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire.
Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).
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Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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