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Épidémies. Une Chine « Mangetout »

Publié le 25 mars 2020 par Georgezeter
Épidémies. Une Chine « Mangetout »

appartiennent à la famille des Orthomyxoviridae ; Ceci étant posé, allons à la recherche d'où vient la source de ces épidémies qui régulièrement déciment plus ou moins gravement les populations aux quatre coins du monde.

: La grippe serait apparue chez les oiseaux il y a environ 6 000 ans, et la grippe humaine vers −2500 en Chine avec le développement de la domestication des oiseaux, notamment des canards qui constituent le réservoir important des gènes viraux, ainsi que de l'élevage des porcs jouant un rôle crucial dans l'émergence des pandémies.

En Chine, c'est la tradition, on élève les canards, les poules dans des cages posées en surplomb au dessus des bauges à cochons : ce qui fait que les fientes de canard tombent en dessous, là où leurs " voisins " porcins se nourrissent...Et comme ces animaux domestiques sont les principaux vecteurs grippaux, il suffit qu'une autre catégorie de volatiles entre en jeu ; les chauves souris par exemple, qui volant au dessus des canards (pour le SRAS), les poules (aviaire) les contamines, puis tout s'enchaine pour terminer dans une assiette à base de viande de porc (viande la plus consommée dans toute l'Asie), pour que non content de contaminer toute la chaine il y ait des mutations qui aboutissent à un développement d'une épidémie de grippe où le virus n'est pas répertorié et surtout contre laquelle il n'existe aucun vaccin.

nous avons eu la " grippe porcine " et la " grippe aviaire ". Pourtant, aucune nouvelles règle d'hygiènes n'ont été prise sur les marchés en Asie. La proximité des viandes, des légumes et des fruits avec des foules compactes se côtoyant dans des espaces clos favorisent tous ces " échanges " qui ne peuvent qu'aboutir qu'à la diffusion de maladies.

son savoir faire en ce qui concerne la diffusion et l'exécution de règles qui ont permis en un temps relativement court de juguler sur son territoire cette pandémie de coronavirus. Il est donc souhaitable, que ce même gouvernement chinois fasse montre de rapidité avec l'installation de nouvelles règles d'hygiènes sur les marchés alimentaires couverts et ouverts. Pour une fois, ils devraient copier comment sont organisés les nôtres, qui sont certainement moins exotiques et folkloriques, mais d'où les règles de propreté sont suivies. Il faudrait aussi certainement mieux réglementer la vente et la consommation d'animaux sauvages (pangolins) ou d'animaux d'où la provenance est des plus aléatoires (les chiens entre autres). Ce qui est sûr c'est que les chercheurs se gratte l'occiput en se demandant si ces animaux domestiques et sauvages ne seraient pas le réservoir naturel ou

L'épidémie de coronavirus ravive des souvenirs douloureux en Chine. Entre 2002 et 2003, le virus du SRAS avait fait 800 morts. A l'époque, le contact avec des animaux sauvages avait été reconnu responsable de l'apparition de l'épidémie. Mais dix-sept ans plus tard, la leçon ne semble pas avoir été retenue : les animaux sauvages se vendent toujours sur les marchés chinois, et semblent être à l'origine de ce nouveau cov19. Alors que la Chine vient d'interdire temporairement la vente de ces animaux par crainte d'aggraver l'épidémie, les questions abondent sur les risques liés à cette pratique très populaire dans le pays. Serpents, rats, louveteaux, salamandres... On trouvait de tout sur les étals du marché de Wuhan, avant sa fermeture. Selon l'analyse d'Antoine Gessain, chef de laboratoire à l'Institut Pasteur. Alors que la science essaie encore d'identifier l'origine de cette nouvelle maladie, les chercheurs pointent du doigt la trop grande proximité entre les animaux et les hommes sur ces marchés. C'est lié à la densité de la population : la Chine est un pays très dense, dans lequel on achète des animaux sauvages parfois vivants pour les manger. Et ça, ce sont des facteurs de risques non négligeables. A cette marchandisation s'ajoute la disparition de l'habitat naturel de ces animaux. Le fait de couper la forêt, d'aller chasser un peu partout favorise le contact entre l'animal réservoir [celui qui porte le virus, avec ou sans symptôme] et la population humaine, et cela va favoriser l'émergence de nouveaux virus " Le nœud du problème : dans la nature comme en ville, partout où il y a un contact entre l'homme et l'animal sauvage, il peut y avoir contamination ; Un animal qui transmet une maladie à un homme, ça a un nom : la zoonose. Heureusement, ces " rencontres " entre espèces ne génèrent pas toutes des scénarios cauchemardesques. Cette transmission est très fréquente ". Antoine Gessain ajoute : " Plus de deux tiers des maladies infectieuses (bactéries, virus ou parasites) transmises à l'homme étaient à l'origine chez l'animal ". C'est le cas du SRAS, qui avait été transmis par la civette (un petit carnivore). D'Ebola, transmis par la chauve-souris. Ou du Sida, par le singe. Même de la volaille et du bétail peuvent être à l'origine de maladies comme Creutzfeldt-Jakob (la vache folle) ou la grippe aviaire.

Et le réservoir de maladies chez les animaux serait encore très important. Selon le projet Global Virome, qui a pour objectif d'améliorer la manière de faire face aux pandémies, il existe encore plus de 1,7 million de virus non découverts au sein de la faune sauvage. Dont près de la moitié pourraient être néfastes pour les humains.

Il resterait bien quelques dernières solutions...

avant extinction totale : devenez musulmans ou juifs et ainsi, finit la viande de porc...Mais que faire des canards ? Les renvoyer chez leur oncle Picsous qui magret tout n'est pas un mauvais bougre ; et les poules ? Tuez celles aux œufs d'or...Ou enfin, si toutes ces options ne vous satisfont pas ? Devenez daltonien et comme ça tout en vert, vous penserez brouter !


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