Magazine Humeur

Pauvres policiers…

Publié le 24 juin 2020 par Legraoully @LeGraoullyOff
Pauvres policiers…

http://legraoullydechaine.fr/2020/06/24/pauvres-policiers/

Pauvres policiers français l'on accuse de racisme depuis que leurs homologues américains ont tué un Noir ! C'est complètement injuste, car nos gardiens de la paix ne s'en prennent pas systématiquement aux Noirs : ils s'en prennent aussi aux Arabes, de temps en temps ! Et dans ces cas-là, ils ne vont quand même pas s'excuser, hein, 'faut pas déconner : les Arabes, est-ce qu'ils se sont excusés de nous avoir pris l'Algérie, d'abord ?

Pauvres perdreaux franchouillards que l'on accuse d'agressivité parce qu'ils se sont mis à trois pour plaquer au sol une infirmière qui manifestait pour défendre ses droits ! C'est parfaitement injuste car se mettre à plusieurs hommes contre une femme n'est jamais qu'une tradition bien de chez nous qui remonte au moins à la Libération : et puis ils ont bien compris que le soutien massif des soignants dans l'opinion s'éteindra en même temps que l'épidémie, ils ont donc simplement anticipé le revirement de la société civile.

Pauvres poulets hexagonaux que l'on accuse de brutalité parce que l'infirmière qu'ils ont interpellée était, par-dessus le marché, asthmatique ! Allons donc, comme l'aurait dit ma prof de sport au collège, l'asthme, l'autisme, la dyslexie et toutes ces conneries de handicap, c'est des prétextes de fainéants qui veulent se faire passer pour des neuneus ! Quand on joue la comédie pour émouvoir les gens et ruiner la sécurité sociale, il ne faut pas s'étonner que des hommes, des vrais, finissent par vous rappeler la politesse !

Pauvres flics tricolores que l'on accuse encore de brutalité parce qu'ils ont manifesté pour le droit d'étrangler les suspects ! Enfin, il faut les comprendre aussi, il faut bien rire de temps en temps dans ce dur métier, et c'est toujours marrant de voir un black pâlir étouffé sous la pression d'une demi-douzaine de paumes ! Jusqu'à présent, tous les ministres de l'intérieur successifs l'avaient bien compris, après tout ! Et de toute façon, ce n'est jamais que la sélection naturelle : un individu trop faible pour survivre à une malheureuse strangulation mérite-t-il de vivre ?

Pauvres condés bleu-blanc-rouges que l'on accuse de sexisme parce qu'ils accueillent mal les femmes violées venues porter plainte ! Allons, il faut sortir de la caricature du gros macho qui accuse spontanément la victime d'être responsable de son malheur, il y a aussi des femmes dans la police : le problème, c'est que les plaignantes chialent comme des madeleines quand elles débarquent et nos braves agents ne comprennent rien à ce qu'elles disent ! Si elles veulent vraiment être les égales des hommes, il faudrait déjà qu'elles arrêtent de pleurer comme des filles, comme dirait ma grand'mère !

Conclusion : quand j'étais collégien, j'étais entouré de petits branleurs qui multipliaient les provocations envers les profs et qui, quand ils finissaient par se faire sanctionner, clamaient qu'ils étaient persécutés par l'autorité. Quand j'ai vu de quelle façon certains policiers ont répondu aux annonces, pourtant bien timides, du gouvernement pour lutter contre les dérapages racistes et les violences injustifiées dont se rendent coupables un certain nombre de leurs collègues, j'avoue qu'ils m'ont fait penser à mes anciens camarades de collège... C'est bon, je n'ai rien dit d'insultant ? Pourtant, ça me démangeait...


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine