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Un monde irréel 3

Publié le 29 octobre 2020 par Observatoiredumensonge

EXCLUSIF : l'inexorable déclin, entre le désengagement des peuples et la dégénérescence morale des élites... Chapitre 3

Un monde irréel 3

Par Daniel Desurvire

Chapitre 3

III - La conflagration triomphante contre les forces de l'Axe... et après ?

Si les forces alliées ont bienheureusement emporté sur le nazisme, le fascisme et l'impérialisme nippon (les forces de l'Axe) de coûteuses victoires en vies humaines sur ces dictatures, plus que cela car hautement criminelles s'agissant de l'Allemagne antisémite et du Japon impérial sur les populations chinoises, il apparaît au XXIe siècle un autre syndrome sociétal délétère qui ostensiblement vient rejoindre et se fondre avec l'empire du mal, pourtant balayé au prix de ± 85 millions de morts civils et militaires (dont les décès collatéraux par les privations, les maladies et les blessures de guerre), au nom des libertés et de la justice. Doit-on évoquer le déclin d'une glorieuse civilisation, comme il en fut en d'autres temps, par la négligence des peuples insouciants quant aux alertes qui devraient pourtant susciter la circonspection et de meilleurs choix électoraux ? L'espèce humaine serait-elle donc incapable d'appréhender sa propre histoire ?
Retranchés derrière le confort dulcifiant d'une société de consommation qui exhibe son opulence, les citoyens du monde occidental, enclins à la facilité et peu vigilants, se montrent souvent imprudents, faisant confiance aux institutions et immodérément à leurs gardiens, lesquels en ont conscience et en abusent. Mais les électeurs ignorent ou feignent de ne jamais savoir, anesthésiés dans l'euphorie de leur bien-être et des assurances qui leur sont prodiguées, l'avenir qui se trame derrière l'égoïsme, la vanité et la cupidité de quelques richissimes individus seulement habités par le mépris que leur inspire le peuple. Qu'importe si le terrorisme musulman tue leurs concitoyens, véhicule des émeutes insurrectionnelles et malmènent les institutions, car le produit de leurs gains est assuré par ceux qui financent ledit terrorisme et incitent l'immigration de masse à la façon d'un cheval de Troie au cœur d'une civilisation occidentale qui ne se reconnaît plus.
Cette guerre gagnée aux prix de millions de morts contre la férocité nazie le siècle dernier, aura certes profité pour la reconstruction de l'Europe, en générant une nouvelle économie, principalement drainée par le plan Marshall sous le mandat du président américain Harry Truman entre 1948 à 1952. Cependant, cette victoire semble à présent lointaine et laminée par l'insouciance de nos contemporains qui n'entrevoient pas encore qu'il fallait préserver les acquis politiques et territoriales de notre illustre civilisation. En laissant gangréner le droit d'asile par une communauté confessionnelle qui prend toute la place et veut s'imposer par son irascibilité cultuelle, puis galvauder les standards éthiques et sociaux au profit de codes sharîaque non miscibles avec la civilisation des droits de l'homme et de la femme, la société du monde libre entre inexorablement dans sa phase de déclin, comme Rome jadis qui succomba sous le poids démographique de ses esclaves.

Mais il y a bien davantage qu'une nuance entre le statut de la servitude républicaine puis impériale de Rome et les réfugiés musulmans d'aujourd'hui, car ces derniers bénéficient bien au contraire de privilèges sur les autochtones, ainsi la discrimination positive et la politique sociale pour l'égalité des chances. L'Europe politique d'aujourd'hui est donc en passe de mourir, faute de constitution fédérative, faute de volonté commune face aux égoïsmes nationaux, mais aussi par défaut d'anticipation et de lucidité de ses dirigeants qui se refusent obstinément à comprendre, entre autres, que le droit des réfugiés ne doit pas tourner en une invasion dévastatrice au profit exclusif d'une religion qui refuse son assimilation.
De surcroît, la vulnérabilité des démocraties des partenaires de l'Union se conjugue inégalement avec les desseins oligarchiques de l'Allemagne et de la France principalement, lesquels érodent les libertés au nom d'une social-démocratie liberticide, devenue aussi redoutable que celle des bolcheviks d'antan. Qu'en serait-il si l'Europe du IIIe Reich avait survécu jusqu'à ce jour, dans quel concours ethnique et démographique se serait-elle modifiée, puis comment se dessineraient ses frontières géopolitiques et géostratégiques du vieux continent ? Le nazisme n'aurait certes pas survécu, pas plus que les pays de l'Est absorbés par l'Union soviétique après les révoltes de Prague, de Budapest et de Varsovie. Une autre société aurait vu le jour dans une Europe déjà dessinée par l'Allemagne, certes par la contrainte, mais qui aurait vraisemblablement survécu pour faire front au communisme rampant de Staline. De sorte que le rideau de fer aurait effectivement été tiré d'Est en Ouest, comme il en fut jusqu'à la chute du mur de Berlin.
Si l'histoire ne le dit pas, car ces annales asymétriques relèvent d'un autre monde invisible mais en adéquation, un dénominateur commun apparaît étrangement, l'Allemagne comme fer de lance de l'économie, de la puissance financière et de la politique commerciale de l'Union. Seul l'aspect militaire aurait changé le cours de l'histoire, quoique dilué dans un espace fédéral subcontinental. Parions que le nazisme dans les deux réalités aurait disparu ; une concordance sociétale cependant décalée avec davantage de victimes. Au fil du temps, les camps de la mort, l'antisémitisme et autres mentalités abjectes auraient laissé place à de nouvelles générations de femmes et d'hommes plus pacifiques, de citoyens germaniques et indo-européens aux comportements et aux mentalités qui seraient semblables à ceux du XXIe siècle.
Quant à la distribution des cartes politiques et monétaires sur une échelle internationale, elle aurait fatalement servi les pays différemment, quoique certains atavismes sociaux reviennent toujours à la surface. Mais comme la sémantique d'une révolution l'indique, l'histoire se serait jouée sur le même tapis avec un retour à 360° pour replacer initialement les mêmes joueurs autour de la table des temps. Selon l'analyse de Jacques Attali, " Ce qu'on nomme l'histoire n'est qu'un roman inlassablement réécrit ". Autrement dit, que serait-il y avoir de nouveau après tant de civilisations consumées puis disparues, seulement des pages d'histoire que nous ignorons ou que l'ordre politique se charge subrepticement d'effacer. Rien ne saurait prédestiner un peuple à demeurer ad vitam aeternam dans le mal, car aucun dogmatisme politique ne résiste plus d'un siècle au changement.
L'actualité française corrobore avec celle de la social-démocratie mondiale qui a partie liée avec l'esprit permissif onusien. Cette bien-pensance est instrumentée par des oligarchies au verni prétendument démocratique. En Europe, pour renforcer la prétendue nécessitée de répandre cette politique erga omnes et de façon exclusive comme le ferait une dictature, il se répand en boucle depuis le discours des faiseurs d'opinion et les directeurs de conscience, l'illusion que cette forme de gouvernance perpétue la paix militaire sur le vieux continent. La prospérité du peuple européen n'étant pas au rendez-vous, il ne restait que cet argument pour convaincre les nationaux de la nécessité de fédérer à cette utopie, nonobstant douteuse, voire calamiteuse.
Mais en catimini, c'est depuis l'extérieur de l'Europe que cette paix, soi-disant promise, se trouve de nouveau compromise, avec des millions de migrants islamiques qui déferlent apparemment en paix sur le vieux continent. Pour une part importante de ces réfugiés, des Musulmans refusent leur assimilation et les standards de vie de leurs pays d'accueil. De fait, l'islam intransigeant ne concède rien, tandis que la social-démocratie, affaiblie par la législation internationale qui protège les réfugiés, la charte des Droit de l'homme et nombre de conventions onusiennes tiers-mondistes, capitule devant ce raz-de-marée humain qui écrase tout sur son passage. Ces hordes de demandeurs d'asile, légaux ou clandestins, se déversent de façon ininterrompue sur les territoires judéo-chrétiens, renversant l'équilibre des institutions, bafouant les codes sociaux et l'ordre juridique des républiques. Il en découle, l'actualité quotidienne à l'appui, que la nidification du mal se déploie dans les replis de la religion, de la politique et des fortunes ; autant de protagonistes qui manipulent le trident de ces ordres putrescibles du pouvoir, par cupidité et arrogance.
C'est en filigrane, où se cache le pouvoir des industriels, des consortiums financiers et la fronde du lobbyisme islamique, que l'on peut entrevoir, derrière cette organisation sociale allotropique, une espèce corrompue et prédatrice du genre humain, dès qu'elle détient un pouvoir politique ou religieux, ou celui de la haute finance et de la surabondance des biens qui ne profite qu'à quelques-uns. Sans en déduire que l'auteur serait quelque part flétri de troubles misanthropes, voire rattrapé par les démons de la lutte des classes, trop d'éléments de preuve attestent qu'il y a dans l'homme, quelque chose qui ne fonctionne pas bien. Pour trouver un sens à cette déviance mentale des politiques et/ou des cultes de la planète, lesquels chacun dans leur coin prétendent tous incarner l'idéal de la civilisation, il fallut investir et dépecer l'histoire depuis ses arcanes les plus ragoutantes, pour mettre en exergue la substance de quoi nous sommes faits. Il en ressort une nature aride qui n'aspire pas à la concorde, à la tolérance et surtout qui n'a cure de la santé de la planète et de toutes les vies animales et végétales qu'elle abrite.
Force est de constater que ce furent les cultes qui forcèrent le sens de l'intolérance et inventèrent toutes sortes de brutalités pour dominer et convertir les plus faibles, dont les sociétés vaincues et terrassées par les guerres de religion. À ce jour, il ne reste plus guère que l'islam qui soit restée dans cette logique absolutiste, en imposant aux autres sur ses territoires sa chahâda (allégeance à Allah, le premier des cinq piliers de l'islam). De sorte qu'il semble difficile de sortir indemne après la lecture du Coran et des hadîths ; des libelles constellés d'horreurs, faisant du lecteur soit un intégriste exalté, soit un islamophobe convaincu . Observons-là un radicalisme qui, à la croisée des chemins, guette l'imprudent.
Ce constat met en lumière la souricière des religions prédatrices, lorsque ces dernières versent dans le radicalisme, entraînant des millions de croyants dans le fanatisme et le goût du sang de l'ennemi ; autrement dit ceux qui n'entrent pas dans le moule de la spiritualité dominante. De sorte que c'est l'objet qu'il faut incriminer, non le sujet mahométan, victime fragile et malléable, altéré par cette chose au pouvoir cabalistique. S'il reste possible de contester et même d'abhorrer une religion et/ou l'objet qui la symbolise, tel un livre de culte sacralisé par les siens, non à l'égard de tous, prenons garde de ne pas y confondre les croyants lambda sans rapport avec l'idéologie fondamentaliste, donc non impliqués dans les violences, les appels au djihâd (guerre sainte), puis encore un prosélytisme menaçant, discriminatoire, par voie de conséquent intolérant, agressif et vandale.

À suivre

Ancien directeur du Centre d'Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l'auteur de : " Le chaos culturel des civilisations " pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s'ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l'un des corollaires. L'auteur choisit d'opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères " (in, Les cahiers de Junius, tome III, "La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français" : Édilivre, 2016).

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