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DVDpost - la suite - A la recherche du bonheur - Darling

Publié le 06 août 2008 par Anaïs Valente

Je vous l’ai dit, j’ai gagné quelques locations sur le site DVDpost.  Locations que vous pouvez vous aussi obtenir gratuitement en cliquant sur le logo rouge, là, à gauche.  Du moins si vous êtes belges…  C’est gratos et livré tout chaud à domicile, alors pourquoi s’en priver ?

Mes premiers choix de locations, je vous les avais racontés en long et en large, ne m’avaient pas captivée outre mesure.

J’ai cette fois opté pour deux films totalement différents, cependant reliés par un point commun : deux histoires vraies, deux histoires difficiles.

Le premier : A la recherche du bonheur

Le second : Darling

Bon, moi j’aime bien Will Smith lorsque je le vois à la TV, en interview, il est sympa, simple et drôle.  Mais ses films, c’est vraiment pas ma tasse de thé.  « A la recherche du bonheur », j’en avais cependant lu énormément de bien, et j’avais eu l’envie de le voir au ciné, même si l’histoire me semblait trop triste sur le moment.  Ce devait être un moment où j’avais envie de choses légères dans ma vie.  A plusieurs reprises, ensuite, j’ai envisagé de le louer au vidéoclub du coin.  Je ne l’ai pas fait, va savoir pourquoi. Alors lorsque je l’ai vu sur DVDpost, j’ai sauté dessus, au sens figuré s’entend.  Et je n’ai pas été déçue.  Quel film !  Une histoire qui commence comme beaucoup d’histoires : un couple, un enfant, une vie banale, difficile financièrement.  Puis tout s’enchaîne et c’est la dégringolade.  Ce n’est pas tant l’histoire dramatique du personnage qui touche, mais sa foi inébranlable en la vie, son espoir en de jours meilleurs, son envie de réussir.  Une envie qu’il transmet à son fils, superbement interprété par … le fils de Will Smith himself.  Une histoire vraie pleine d’amour, qui prouve que rien n’est jamais perdu.

Le synopsis « Représentant de commerce, Chris Gardner a du mal à gagner sa vie. Il jongle pour s'en sortir, mais sa compagne supporte de moins en moins leur précarité. Elle finit par quitter Chris et leur petit garçon de cinq ans, Christopher.
Désormais seul responsable de son fils, Chris se démène pour décrocher un job, sans succès. Lorsqu'il obtient finalement un stage dans une prestigieuse firme de courtage, il se donne à fond, même si pour le moment il n'est pas payé. Incapable de régler son loyer, il se retrouve à la rue avec Christopher. Le père et le fils dorment dans des foyers ou des gares, cherchant des refuges de fortune au jour le jour.
Perdu dans la pire épreuve de sa vie, Chris continue à veiller sur Christopher, puisant dans l'affection et la confiance de son fils la force de surmonter les obstacles... »

Pour le second film, j’ai également fait dans le mélo, avec la vie de Darling.  Darling, j’en ai entendu parler un peu par hasard, un samedi soir, en zappant sur France 2 et l’émission de Ruquier.  Marina Foïs, que j’ai adorée dans « J’me sens pas belle » y présentait Darling, dans lequel elle joue, avec Guillaume Canet.  Oh oh, Guillaume Canet ?  Oui, Guillaume Canet, et dans un film à l’encontre de ce qu’on imagine de cet acteur au regard doux et à la bouche gourmande (je m’égare je m’égare), puisqu’il joue le rôle d’un époux violent, et c’est un euphémisme.  J’ai donc, chez Ruquier, écouté Marina Foïs parler de la vraie Darling de son enfance solitaire et sinistre, troublée par des drames familiaux à la limite de l’incroyable, à peine enjolivée par la douceur d’une boulangère qui la prendra quelques années sous son aile, de ses choix qui l’ont menée à épouser cet être (oui, un être, pas un homme) odieux, violent, pervers et sadique, à aller vivre dans une maison au bord de la mer, une maison censée faire rêver alors qu’elle fut le lieu de son supplice, à subir encore et encore les actes de cet individu ignoble, puis à tout quitter pour survivre.  Et vivre, enfin. Sans jamais baisser les bras. J’ai voulu voir Darling, mais le film n’est pas sorti dans ma ville, malheureusement.  J’ai donc attendu.  La force de ce film est qu’il ne comporte aucune scène de violence… mais qu’il est d’une violence inouïe.  Je pense notamment à la scène du chien, début d’une montée de violence qui n’en finira plus.  Une violence contenue.  Latente.  Dans chaque scène.  A la limite de l’imaginable.  A la limite du supportable.  Pourtant, elle a supporté ça Darling, puis elle a été faire le pied de grue chez Jean Teulé, pour lui conter son histoire.  Il en a fait un livre. Le livre est devenu un film. Un film prenant bien sûr.  Mais drôle, parfois.  Drôle dans son horreur.  Drôle car Darling l’est, dans sa vraie vie, dit-on.  Un film qu’il faudrait diffuser dans toutes les écoles, parce que ces choses-là, ça arrive encore, chaque jour et chaque nuit.  Je tire mon chapeau à Guillaume Canet, totalement crédible dans ce rôle, et à Marina Foïs, parfaite également (sans oublier la jeune actrice qui joue Darling jeune, très douée).  Un film dur, qui arrache des larmes de rage et qui bouleverse, en laissant un fameux mauvais goût en bouche.  A voir.  Absolument.  Absolument !

Le synopsis : « Darling est une femme d'aujourd'hui, lancée dans le broyeur de la vie, et qui donne l'impression de toujours choisir la mauvaise direction. Elle souffre car la vie ne l'épargne jamais vraiment. Mais elle ne se voit pas comme une victime. Elle ne s'apitoie pas sur son sort. Au contraire, son parcours, son histoire, témoignent d'une rage de vivre envers et contre tout. Elle se bat pour exister. Si elle tombe, elle se relève. Ses rêves se heurtent à la réalité mais elle avance, toujours et encore. Proche de la rupture, elle puise au fond d'elle même une énergie pour continuer.
Sa parole la révèle comme une femme qui veut garder sa dignité et séduire malgré tout.
Darling est naïve et effrontée, instinctive et courageuse. Elle possède la force vitale d'une héroïne de tragédie. »

Le site officiel http://darling-lefilm.com/ (je vous conseille de cliquer sur le tout petit lien en bas « si l’histoire de Darling vous touche », il ouvre un dossier PDF bouleversant (en tout cas moi j’ai braillé comme une vache en le lisant, clair que la vraie Darling, ça la ferait rire si elle me lisait).

Dernier détail : ce qui est chouette avec les DVD, ce sont les bonus.  Je suis fan des bonus.  Fada des bonus.  Limite si je n’attends pas impatiemment la fin du film pour enfin découvrir les bonus. On apprend des tas de trucs dans les bonus.  J’ai ainsi appris que c’était le fils de Will Smith qui jouait en sa compagnie, j’ai appris des tas d’anecdotes sur le film et son héros, des anecdotes parfois plus passionnantes encore que le film.  J’ai découvert le making of de Darling, j’ai compris ce qu’elle avait vécu au bord de la route, passque en voyant le film j’avais pas tilté (ceux qui l’ont vu comprendront ma naïveté).  J’ai découvert les interviews de Marina Foïs et Guillaume Canet, quelques scènes expliquées. Ah oui, je vous le dis, les bonus, c’est vraiment la cerise sur le gâteau.

J’ai encore 13 films en attente chez DVDpost… aaah, me réjouis de chez réjouis.

(au fait, j’ai commandé le livre Darling… verdict dans quelques temps, après lecture).

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