L l t 11

La colline a son œil, berceau pendu au cœur,
Qui couvre ton repos dans tes larmes amères.
Elle t’observe enterrant la fausse laideur
Que tu dis devenu l’écueil sentimental.
Elle roule sous toi son flanc vague et désert,
Et tu attends d’en bas qu’une erreur fut fatale.
Rien pourtant ne finit d’en regravir la pente.
Et qu’au bord de l’orbite demeuré profond,
Pour que ne meurt de rien, pauvrement rassurante,
L’obstination dont des fatigues nous défont,
S’aille encore chercher, certitude mythique,
L’alter qui se promène avec ton cerf-volant.
Sisyphe impénitent dans sa plainte antalgique,
L’œil en attend là-haut ton prochain front brûlant.